L'ampadiem

  • : Le blog de Ampad Embiem
  • : Culture intra-utérienne d'une fleur technologiq : cheminement d'une réflexion de l'esprit sur les bords brillants de lyrism du théatre alternatif ~
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  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien
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Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

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Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 06:16

Il y a dans mon quartier un petit bonhomm - le pauvre bougre d'une petite soixantaine doit mesurer 1m66 et peser 52 kg - qui, depuis des années, quel que soit le jour de la semaine, et quelq mois de l'an que ce soit - qu'il vente ou pleuve, sous le cagnard ou par grand froid - passe et repasse en tirant un cabas à bout de bras en toussottant - il tousse, semble-t-il, depuis toujours. Il passe et il repasse, inlassablement, plusieurs fois d'affilées en face de mon immeuble, dans un sens, puis dans l'autre. Immanquablement en toussottant et en chariant son cabas à deux roues. Je me demande depuis toujours & parfois en même temps - un dimanche soir,  un lundi après-midi, un mardi matin, un jeudi qu'il faisait nuit très tôt, et un autre vendredi soir que le soleil ne se couchait plus - ce que ce petit bonhomm à la coquille d'huître peut bien balader ainsi, d'une origine que je veux pourtant lvi garder secrète, vers un point d'arrivée inconnue que je me retiensbien d'aller traquer, et ce qu'il peut y avoir comm fichue maladie - incurrable, corrosive, et pourtant visiblement pas létale !~ le type est toujours debout - qui ne l'empêche pas de mener encor cette barq étrange malgré son état et la qualité de l'air, bien hostile parfois. On dit qu'il longe le cimetière sans en trouver jamais l'entrée moi je sais que les Parisiens sont souvent plvs que moitié maboules. Certains vont vraiment mal, et d'autres sont franchement dégénérés.

Des voies de constriction en fluage mutuel 

Longtemps aussi, j'ai cru - et pourtant non - que si nous étions des êtres - attention plage ésotériq - cycliq, à l'existence réitérée, évolutifs mais toujours réincarnés - "je crois en des choses qui, comm les malentendus croissent quand on ne s'en expliq plus les termes" : deuxième version, détournée en vue d'un détournement final complet - je serais à la vie la plvs avancée, la plvs lasse et donc l'ultime qui me promette, en plvs d'un vaste champs d'existence passées où sporadiquement séjourner par l'esprit, un prochain voyage stellaire, afrranchi, songeai-je enfin, de cette infinie, inter-minable & pénitence en le pénitentiaire terrestre qu'est cet égarement à l'incarnation de carne physiq qui nous veut expier les expirant toutes, les graves erreurs commises et les dangers bâclés. Longtemps donc, j'ai cru que fumé ou cuit comm je semblais l'être, l'été léger sur moi n'avait plus nuage l'incidence qu'il a sur les nouveaux nés, et que mes perceptions donc, ainsi me m'expliquais-je, s'en voyaient de fait déviées, ainsi passées par le filtre des âges et des vécus, vécues avec torpeur dans l'immense sérénité d'un savoir acquis qui n'en veut - ou n'en peut - plus. Pourtant non, plus ça va plus je comprends que la seule chose dont on puisse m'assurer, c'est qu'il a plu, et qu'il plaira encor. S'il me plaît - mais non - d'en revoir les milles facettes selon tous les points de vue.

Au-delà des solide, liquid, gazeux & plasmatiq communs, un cinquième état de la matière, condensat de Bose-Einstein atteint d'une qualité inégalée, créée le grand chambardement.

Rencontres éparses des lèveteaux et couchetards

Lèveteaux & couchetards se croisent, régulièrement, chacuns de leur côté de la mère et de la matière à lvi faire face, les vns dessus, les autres en-dessous, ils tournent et se relaient, sans se retrouver sur son flanc, et se croisent de loin en se saluant, le temps d'une traversée, chacun à son extrémité du sommeil : dans la mère, en plein dedans. Chacun laissant là à l'autre un signe se son évident passage récent et brûlant d'une promesse à se faire connaître enxor, plvs tard, ailleurs. 

M(ATI)ÈRE

Survivante, à la diffraction du temps, à ce tournant où les temps fractionnés l'ont voulue plvs tôt (ef)fusion évincée, tue, absorbée pour l'effacer, de cette grande guerre menée contre l'esprit qui avait tout réussi enfin, parvenu non, glorieux de ces forces intrusives, à figer pour en faire un paradis, y avoir l'ordre établi ainsi si superbement construit pour la pérennité dans l'équilibre des mesures, jadis si affaiblie qu'elle menaçait d'y cédant s'écraser en effet, disparaître et ne plus exister que dans une étroite mémoire des génèses avancées, la mère-matière désormais établie, inscrite, s'impose et domine, concentre en son sein les pleins pouvoirs et génère dans sa folle invasion, son implacable expansion contre les vents des temps qui la déchaînent et la construisent, la malmènent et l'attisent, les êtres porteurs de son sens subliminal et de son emprise aux extrémités ravies de son volume, parois écorchées, ces tendres monceaux de subsistance molle et résiliante qui s'effritant grésil à son approche gloutonne, s'effondrent par pans, s'abîment à chaque frottement des doigts contre leurs pores de cette concrétion solide, baveuse, brûlante de métaphores & en constante mutation, suivant le cours abstrait des délices imposés qu'elle reçoit de ses torts et détournent en faveurs aux saveurs d'anciens forts désormais décimés, auxquels dans son effort elle a le sang mêlés aux goûts d'autres oxymores, doryphoriens, armés, les soldats de sa naissance, notre engeance, docile foi d'inertie à l'énergie interne entièrement dévouée à son confort campé de reine, terre, mère superbe, bonne à tout, propre aux riens que rien en effet ne put ni sut faire tomber. Les temps dans leurs défenses alimentent, enrichissent ses contreforts mouvants, et ses mouvements internes, fluage antinomiq, flexions & fissions aux congestions périphériq, qu'elle répercute dans les corps porteurs de sens, cloporteurs d'essence imbriqués, impliqués jusqu'à l'os qui se donnant matière aux luttes armées s'affrontent, s'évertuant d'en suivre dans cette guerre terrible les moindres flux qu'ils accompagnent, ils se menant entre eux batailles au gré des soins du ciel situé au-devant de ses armes. 

Dix doigts 

Plvs dix doigts de pied

Vous me devez 

Quatre-vingts

Dix cors

Mors & cors.

M'est à mors fictifs, frictions des cors entre eux solidaires.

L'homm se dresse, devant la majesté de couleurs. Aux couleurs prise, aux lumières impression. Il tend deux bras, paumes ouvertes, et s'adresse à sa déesse, qui penche sur lvi la silhouette de son visage. Elle est parée de joyaux, ses yeux scintillent, il y a sur ces cils ces lumières ruisselantes de sensations liquid, qui en perlent et semblent à son échelle figées comm des cristaux. Les prismes de ses pommettes, sortes de tomettes aux géométries variables & aux teintes aléatoires, reflétant de parts en parts chacun des traits de son visage, la rendent presq impossible à deviner,  mais ses expressions se distinguent dans la confuse imbrication des formes, à travers le langage de sa posture, et l'ampleur de ses mouvements. Sa large figure transparaît ainsi fortement prononcée, s'avançant par-delà son corps où ses épaules restent arrière-stature immobiles & tranquilles, d'une impassible, d'une impossible candeur dansée pour être en mots articulée. Muette, silencieuse, sa présence ravit à l'homm toute sa hauteur, sans l'écraser pourtant, l'enveloppe de sa chaleur sans température jaillit intérieurement, et c'est en une fraction de la seconde proxhe du zéro quantiq qu'appliquant à la lettre les préceptes de son existence, la voie céleste de son apparition cycliq décrit en nombres incontournables les vertus qu'il en tire pour matière à l'extraction, dont ressort qu'il se fait en tout dernier lieu, réceptacle et véhicule de ses appréciations, desquelles im saura sitôt cette vue passée, mener comm elle l'entend tout le phrasé déiq de son froissement humain. Par nature, il faut entendre, il le sait à présent, les mains qui l'y enserrent et dont il sent scient capable de s'imprégner des goûts de leurs textures, jusqu'en répandre partout les aspects comm d'autant de retenues son esprit calibré saurait là s'affranchir des lignes du vécu pour en décrire au mieux tout ce qui ne s'expliq pas, mais y aspire le plvs. Comm croître ne se peut en nul malentendu.

(Comm quoi, si dieu existe, il ne peut être bon)

 

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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 06:29

Je me faisais la remarque, l'autre jour, d'expressions dont le sens a changé au long des années, voire même qui ont pris un sens opposé.
Je pensais particulièrement à l'expression "tirer les marrons du feu". Celui qui tirait les marrons du feu était, autrefois, celui qui se brûlait les doigts au profit des autres. De nos jours, c'est celui qui tire avantage d'une situation.
De même, un magasin bien achalandé, dans l'esprit de beaucoup, dispose de beaucoup de marchandises alors qu'en fait, il est fréquenté par beaucoup de chalands (clients).
Étonnant, non ?

Suivant la méthode axiomatiq que Dali a redéfinie en tant que méthode paranoïaq-critiq appliquée à la poésie dans ses ressorts les plvs visuels & morphiq, et les plvs linguistiq & prescients, il serait dans cette étymologie seulement, à la fois nichées les meilleures conclusions à tirer de l'évolution des mœurs entre deux époq, et les sommets d'une façon de penser qui flirte avec la surface des rêves où l'image s'imprègne de ce qui l'exulte hors des sentiers battus de la pure académie des langues dont elle se tire, tantôt les marrons du feu, tantôt sans en revenir. Dans un théorème d'incomplétude de Gödel (il n'y a pas que d'yeux que ce nom est laid !~), où il s'agit qu'à l'inverse d'un système axiomatique basé sur l'arithmétique récursive, dont le système de démonstration est ascendant donc, les métamathématiques puissent démontrer ce qui n'est pas atteignable (axiomes sans axone ne sont que ruine de l'âme), aucun axiome ne parviendrait même à trouver, ni où ni quand à s'imbriquer à d'autres pour formuler une expression si nouvellement grandie d'un sens qui l'airait initialement placée dépassée mais, ~ entre les mains tendues par chacune des prémisses qui permettent qu'ait lieu et que se tienne pour acquise l'apagogie de sa conclusion, se trouvent bien en revanche (il faut presq ici l'entendre au sens premier) des espaces laissés vacants qui, eux, chargés de cette richesse des sens et non remplie de la vacuité inhérente d'usage à tout aphorism creux semblant souvent reunir dans le néant d'une volonté virale des mots choisis finement accrocheurs, les plvs synthétiq confessions de comptoirs nées à la jonction virulente et vindicative des étroitesses de l'esprit dont seuls avons le secret les penseurs impatients & les gens qui comm moi, rebondissants, au flux des interjections scannées à la démesure de l'actualité qui alimente sans discontinuer les fréquences captées d'une oreille entre les brouhahas ambiants qui terminent les précédents, comblant ainsi les vides latents, s'erigent en pont uniq comm le firmament de monuments scabreux de concision à, la plupart du temps, meubler les blancs ou isoler les données des extérieurs corrosifs qui veuillent sans action contraire, les pousser vers le dedans à se rétracter sans conserver de leur ampleur d'origine une seule boîte d'expansion à prendre pour relai, mais prendre au contraire une densité trop forte pour que ne s'en effondre conséquemment l'ensemble sur ses fondements devenus insuffisants à en soutenir le poids ainsi trop concentré pour se laisser distraire. L'intérêt d'isoler de son époq un extrait et d'en relire hors d'œuvre le goût de mets rance et réchauffé à la lucarne des temps qui l'en séparent négligemment, est de voir ces ponts ~ entre-temps passés meubles, entrés dans les usages, passés nuées ou nuages de passage, devenus invisibles ~ et de les voir chus ressurgir dans leur aspect central : nus et déshabillés, ce qui consiste dans le processus exactement opposé à celui ci-avant cité de ville pour débarrasser de leurs pressions extérieures, oxymorales et fébriantes, les amas solides de leur teneur, qui se veulent repères et se doivent de rester, inaltérés, points de divergence, croisées instigatrices des images neuves - sources inaltérées et motrices à l'interdépendance d'énergies créatrices.

Tirer les marrons du feu, si les doigts et le feu doivent rester distants, s'agirait d'un acte tantôt assimilé esclavagist, passé égoïste, tant, cette évolution impliquant dans le mouvement qui sépare ces deux éléments allant se rapprochant, texts de lois du travail, rhétoriq politiq, littérature populaire, et autres théories économiq, anesthésiq éthiq à l'aesthétism d'ordres sanitaire et sociaux, ainsi même qu'aspirations spirituelles et mode, frets et transports aériens lesquels réunis ne parviennent à égaler même étalés le niveau de pollution produit par cette première, tous ces cas de diffraction venant dans l'espace tantôt vacant combler le vide qui précède le geste d'une quantité de faits divers et d'événements majeurs pour en allourdir la destination. Du maître donneur d'ordre à l'auto-proclamé libre-arbitre qui veut se faire la part du lion, il ne reste que l'incertitude de ce qui détient le record d'insuffisance chroniq, puisq bien que contraires, ces deux destinations restent motivées par le seul rapport de force qui s'exerce, de tout de temps, entre l'homm et son prochain.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 14:31

J'ai cherché dans les noires des roses, dans les teints sylvestres de l'ombre de passage, dans les zones de doute d'un beau nu de vérité, dans le languissement de la verve créatrice qui s'impulse des coeurs battants les rythms effrénés, de mettre sur une balance où se trouve l'épice du côté seigle, et la douceur du côté cèdre laqué, pour que s'équilibre la beauté du miroir sombre, tenté de faire resplendir de la jeune grace quasi céleste du cygne blanc, le noir qui se voulait latent, et j'ai perdu un fil qui a débobiné sur moi en plusieurs heures graves, solennelles, emprises et d'hier, les ficelles d'un conte macabre que je ne peux comme Tim Burton tenir bon sans me crisper. C'ets un immense talent que de mêler à l'antre des gorges enrouées dans leurs profondes caresses de barbelés, les douceurs d'une sève qui ne prenne pas trop vite le tourbillon d'un mouvement emporté pour finir par bouillir, et même s'évaporer ! Les nombreuses images qui font tacher une belles topiles jaunie natruellement, que le faussaire talentueux ramène à l'origine d'après un passé vierge d'histoire, de même que les gouttes de sang dans l'eau qui se tache et se mettent en tache juste après de nettoyer tout ça, de s'en dilluer, s'en rincer, et s'en laver les mains, font avec rage, dans une grande tension nerveuse prendre les pouls d'un dangereux mélange de désir physiq, qui s'enlasse aux branches de la barricade infrachissables, laissant derrière la plume une longue traînée de sang vert, encor visqueux de ses températures atteintes à l'approche de la bouche, à la frontière d'une nouveauté inaccessible.

Inaccessible sans y laisser des plumes. Ce serait alors la conte d'un jeune oisillon, l'hirondelle qui ne pourra jamais refaire le printemps sans avoir pour celà auparavant assassiner le précédent, encor et encor jusqu'à achever même celui qui est en cours ou s'amorce, ce serait ce conte-ci, plein de plumes défaites, de cette hirondelle nue, qui a été plumée dans un jeu trop vicieux pour elle, l'histoire noire d'une presq colombe qui s'envoie des batons dans les rouages de la voie, et s'enroue dans les paysage de la voix, parcourus le ciel fondu en larmes. Les pleurs font cet immense incertain, volontiers pénible à déborder, à faire déborder se sa seule aesthétiqe verbale, à la manière de Lautréamont, un concours de circonstances, ou plutôt : un emmêlement de mots qui s'associent pour causer du tort. Une association de mots malfaiteurs. La dense tranche de sang qui finit de coaguler sur le tranchant ravi des lueurs émues lorsq tout ça ne peut prendre une vraie notion d'équilibre sans sombrer, qu'en portant fort dessus une voix d'ange, le plus vif qui soit, le plus vigoureux, celui dont la pureté ne s'égale qu'à zéro, une fois tout terminé et le compte des rebours achevé comme un printemps précédent et la longue teneur en troubles des images qui miroitent désamorcée sur la surface des eaux qui en croupissant nous ont fait flancher jusqu'aux genoux, nous ont accroupit jusq'au niveau des eaux.

Pourtant tout éveil musical, la vibrante activité de la vie dans les lourdes mécaniques des convois mortuaires, pourrtant les dans leurs plus infimes cavités, dans la profondeur genèse de leur naisssance sur la mort qui se réconstitue sur les passifs et les dûs, sont toutes imprégniées de cette ambigu emmêlement des passions déchirant leurs tissu dans la douleur ou raccomandant une peine au coeur, les adages des passés merveilleux, alors : pourquoi n'y suis-je pas parvenu, moi ? L'oxymore soliel-noir du polar merveilleux. Le sombre héro de l'amer du noir désir. Sombre sans sombre. Trop en émoi dans les cordes, où se bousculent les passions, j'ai du renoncer à mon tour de force ou volontiers, en accablant au passage un indice minime, qui prend bon dos dès qu'on le bouscule un  peu.

Alors je sais, et cette conclusion seulement justifie ce billet. Rien de moins.

Qu'il est un jus, la pleine passion, les effluves des couleurs dont se gorge le fruit, nécessaire pour faire couler le sombre lait d'un conte dans l'idéal lugubre de ses remplis, que sans cette épaisse dose de glucose dans la sève, la plante qui se nourrit de ce nutriment foncé, fait foncer dans son sillage, jusq'aux dernières épines, dernières ramifications en poussée, d'une lampe au chevet de son ampoule, et qui fait griller sur leurs éclats de lumière, la vigueur trop vive pour avoir perdu de leur ravissement, le ravi de leur emploi à dérober un enrober. Plus terriblement goûtu que les lignes d'une vacuité courante, verte à prendre pour de la frivolité.

La Passion est l'affaire des Concupiscents, Centaures qui se tournent l'un sur l'autres des complicités en mélangeant leurs corps dans une chimie proche de la bouche ~ elle aussi*

 

Centaure jetés sur une femme des regards ~

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 00:57

La mémoire physiq du charbon, poussiérieuse et qui respire encor. Je voudrais ne pas savoir. Ne plus voir qu'on parle de ceci quand souffle le vent. Parlez-moi plutôt de l'instinct de survie en toute mollécule, je l'ai vue passer, passer pour un champ, par le clef de l'action, sa reminescence aqueuse, celle commune à toute ville prise un temps pour domicile.

Dans ses internes remous, obélisq en dernier lieu, lorsq se présente le gouffre en sursaut dans l'espace d'une minute parcourue en accéléré ou à cheval, que l'océan du désert, son estomac immense, qui se ressert et ne dessert plus nulle humidité pour destination, s'est tu, que les inerties flambantes entendent longtemps après s'être cru mortes, les lointains ailleurs lui revenir pour cibles, les mémoires du temps, de tous les temps qui se sont une longue tempête étendus pour décrisper de leur intense composition chimiq native, la variété ample des aléas tantôt parasitiq tantôt inventions tirées des hyperboles qui recouvrent pour banc ou pont les blancs laissés dans les extensions sourdes, sourdent et deviennent cette clef-de-voûte comme on le dit d'un iceberg dès qu'il porte en lui une solution, en devient une.

Lorsq voyant ces milliers de livres qui posent, qu'il n'ets pas d'arbre à rattraper en eux, ou de ciel à trouver derrière le nuage de passage, la seule extralucide venue que je prends pour m'asseoir, repose sur les idées couvées un nouvel attirail, celui qui veut cheminer le monde avant qu'il se revoie, renvoie sa balle lointaine au bond des boucles qu'il a faites dans nos yeux.

Une nano-mémoire, technologie de destination sans repère, respire encor dans l'organe sensible qui lui a conféré un jour le mécanism d'un sursaut, et, en lui, les instincts qui le veuillent recouvrer sa forme & son orientation après toute dérive. Elle respire, puise & parle dans la densité du receuil qui halète chaudement dans cet oeil solide du cheval jamais épuisé, dans les plus fortes et dans les plus faibles, demeure à demeure, persiste sans concession, frémit et ne flanche jamais, poursuit de perpétuer que se sache sans savoir une ombre seulement : Que cherchez-vous donc, écrivains de tous temps ? Qui écrivez des manuels, des guides, des mémoires, des descriptifs, tronçonneuses personnifiées ou tondeuses allégoriq, longs & exhaustifs  en prétendant encor qu'ils ne le sont pas, des articles qui traitent à la chimie massive, des plus déformées de vous-mêmes, les petits indices qu'il vous a été donné comme à tout un chacun de voir un jour la couleur & la sève qui en dedans fait battre l'orge aux barrières, que cherchez-vous à reproduire d'une source que vous semblez chercher encor après le enième article comme c'est mon cas également, à identifier, qui doive vous faire courir les rubans dans leurs circonvulsions d'anglicism ? Que l'écriture veuille poursuivre au bout, d'un but ou dont elle promette de s'éloigner de vous, de tout, qu'il veuille perpétuer une mémoir ou parcourir un nouvel adage aussi détaché que possible de ceux qui existent et qu'il s'agissent d'orthographier, de plates-bandes en tourniquets forains, de consigner dans les lueurs bleutés des faibles loupiottes du fond de la rétine, de rassembler quand celà saute à pieds joints, ou dont il s'agisse de marquer un coup - est-ce pour consacrer sa propre personne - le lieu commun où tombe sans tomber dans l'antonomase, ce point de liaison qui lie les évènements, c'est bien :

 

l'HISTOIRE, elle-même.

 

Le livre détourne, il est forme de recherche continue, remou qui identifie, sourcier pour ce qui ne peut être trouvé.

 

Cherchons encor, la première mémoir, qui repire partout alentour, s'annonce sans donner d'elle une idée claire, sans figurer son visage, la lenteur de sa respiration, et qui sévit comme une plaie qui agite tout élément. La mémoire d'un début, la mémoire d'un début pris aussi court qu'on le veut pour rassurer sa propre engeance, que ceci n'est pas impossible, non, que celà fait tout. réduire au plus court l'histoire, aller entendre la respiration dans ce charbon, aussi loin qu'elle n'avait plus déjà l'intensité de ses lointains débuts, qui reviennent sans se faire voir, cachés dans l'ombre de sa cadence qui restera comme l'assourdissante coquille aux échos brouillés, boryés comme des minuscules détails, enfouis, et même gravés. En dedans. Voilà où elle est à chercher cette mémoir, dans la sève de l'arbre, dans la coquille qui donne à la couleur sa nuance, dans le corps qui respire dans la veine qui suit les battements de ce coeur, dans ce coeur, dans son émotion de nano-canaris au plus court vécu, elle est bien là comme dans les vingt-cinq années d'histoire du club équestre de Villejanvier-sous-Danube, dans la grammaire des céramiq, dans les secrets révélés de la DST ou je ne sais encor quelle généalogie de la chimie plastiq de quelq Bled de Slovénie. Là et plus en dedans encor, où il n'est de conscience qui veuille la tirailler pour lui tirer des titres les proses d'un vers posé à l'encre d'un seul jet à la naissance propulsé hors-champ : DANS LE CHAMP.

Tout combustible le sait, tout grand brûlé qui s'ets évaporé, ce qui s'envole & fait trouble pendant quelques millénaires après sa dernier cri, prend la chaîne en plein centre, s'y insère, s'y intègre, prend la mesure dans le rythme, et fait à son tour battre ce coeur qui retombe des nus de l'abstraction pour faire éternuer seulement le charbon. L'instinct de survie de cristaux de neige, cette agitation qui excite les mollécules pour leur rendre un blanc réfléchissant qui ne les fonde pas trop vite, la durée d'où elle prend sa forme définitive de notoin improbablement définitive, qu'elle prend sa ferme destination d'orientation à l'issue définie pour un temps éphémère, la durée quand elle donne d'elle seulement, accompagnant les quelq agents de base qui fermeront une destination dans ses conduits internes, les notions de terme & de vélocité, d'intensité & de liaisons, qu'elle enfouit en revanche bien tout ce qui peut vraiment parler d'un absolu, d'une direction qui fige dans cet absolu une position exacte, celle-là porte en elle l'écran de fumée qui fait pleurer les Homms. Dans quelle main extralucide se prend la vieille émotion - vieille parce qu'elle est grabataire - de l'Homm pour traverser la rue uniq - aucune endémiq cérébrale n'est assise alors, toutes se sont dressées dans l'inconnu pour voir ceci se produire - où conduisent tous les sens de sa vie, c'est une main invisible qui mouche ce nez qui coule, & une main qui porte sur elle des germes qui le font aussitôt éternuer de nouveau. D'ailleurs l'image crée le text et non l'inverse. L'Homm ébahi peut se trouver, cet Homm qui se trouve où il sait, qui trouve & ne cherche plus à reconduire une première fois - semblant de la énième - ses cycles comme une parade le veut prendre la plume pour écrire s'écrier avoir pour la première fois - semblant de la énième - observé le silence qui s'est absenté, lui doit oublier qu'il oublie, avancer sans le savoir, croire que tout sera à l'identiq le lendemain, car songer l'étang où se baigne le dense armada des temps conscients en tout élément, voilà qui saurait lui mettre à l'oeil la puce qui aura sauté de l'oreille d'un précédent écrivain. Comme en l'art, le premier instigateur a ouvert derriè-re lui une éternité de répétitions, et bacle encor dès sa première tentative, tout le travail qu'il a cru mener pour la première - en fait pour la énième - fois, bien. Plusieurs fois, est-ee d'une forme de préscience occultée pour ce qu'elle a d'indicible, sous ses couches supérieures ou parce qu'il n'est de couche qui donne au fond une forme générale définitive, j'ai perçu dans le vol des éperviers, l'onde de passage cannibale qui faisait courir sur le risq encouru, l'assurance d'un avantage suprême : se blesser, à l'extrême, heurter du pied l'obstacle où il trébuche lui-même, éprouve ce peu, qui peut faire glisser de moi vers un autre protagoniste, le sens, et le combattre de l'intérieur. Mieux que ne le ferait quelq conscience fût-elle la mieux rôdée, ou de granit empruntée.

Il est de cet instinct de survie, non dans la conscience de l'Homm qui veut trouver un point d'ancrage au temps, mais dans la plus petite entité commune à toute chose du monde où il crée pour durer.

Ode à l'iode ?, juste comme ça, pour le ryhtm. La libellule des eaux bat son repas sur la coquille de ses oeufs en quelq tours d'hélices phrénétiques, et sa couleur elle-même mange à mesure, ce qu'elle laisse pour carcasse froide au sondeur qui dépose ici, assises sur une table ocre, les mains qui assemblent les boutons, et les boutons qui assemblent les fils. Si ce n'est pas la sienne, c'est la couleur où la carcasse repose qui se charge de l'absorber dans ses lignes, comme un caméléon - ainsi le ciel, l'eau, l'air, le feu !, même !, il aime tout le monde - ses grésillements, la fréquence de ses battements, l'oscillation croisée de son propre mouvement et des élans dans lesquels il progresse, la réfraction aussi, de son teint dès qu'il s'expose aux environnements & mêle les siens aux agents d'une texture environnante qui met des cibles dans les projectiles, et renvoie les projectiles aux cibles qui les avaient propulsés hors les textures déjà, d'une nano-mémoire qui, si elle n'a rien de définitif et d'absolu pour repère pris entier, donne à tout le moins à retordre à cette vieille émotion du fil qui croit encor dans les boutons et croit le faire pour la première fois - vieille parce que grabataire, toujours.

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 17:55

 

Quand je pense a Fernande, (...) quand je pense a Lulu...

 

Parviendrons-nous, et puisq oui comment, a systematiser un jour le processus de recreation proprement creationnelle qui suit immediatement apres qu'elle a ete formulee dans ces termes ou dans d'autres a l'esprit l'expression averee haute : Des que je pense a toi, je bande ? (metamorphose metaphysiq d'une plethore de metaphores d'etoiles aux bas files) 

D'une connexion qui veut entre deux individus d'un ordre si fort different que plvs serait alien, creer un pont magnifiq, d'une experience dont je parle en connaissance de cause pour l'avoir comm un pere biologiq faite moi-meme, de cette consequente et hautement causale epreuve a l'eau-forte de l'alchimie qui est sur le papier inexistante mais bien reelle dans les faits, l'effet constate est une reprise, un remake, une adaptation souple et rigide a la fois, le pendant tendu et sa detente extraordinaire de saut aux pieds joints sur le rebond des mors qui attellent les charues aux boeufs sans idee de priorite aucune, de l'attirail moyen deploye dans les grands recours de la l'usage extreme pour se blinder, se deployer pour intimider, se demultiplier pour impressionner, son exact transposition de metaphore filee des bas de la demoiselle filante au moment de la metamorphose du ciel du cheveu dans les galops de ses faunes sauvages, et qui suivant le degre de fidelite adoptee a celle ou a celvi qui se sera instigue de cette interpretation d'une maniere plvs ou moins libre et contrainte a la fois, peut prendre l'aspect d'un veritable temps-reel plvs hautement donc recreatif et erotiq que bon nombre d'autres images survenues volantes des delices du plaisir charnel qui en peut causer la resurrerection originelle comm un arbre du verger.
Ceci etant su et sans cependant se savoir plvs a penser, ces choses dites et pas forcement longuement meditees, ces constats jaillis comm de rien, du tout allege concept de connexion artistiq a l'interaction hautement participative et aux aquaintances quantiq atlantiq sures, je demande a qui s'en sent aux sangs l'arrangement d'une envie soudaine, de quelle maniere puisq je l'ignore, cette experience veritable, averee, vitale et virale, a la hate de me souffler le mot manquant qui permette a l'arrete inoriginee et rougie des urgences ou cela se produit la formule qui en somme soit le produit et le dividende meme, benefice immendiat ou longue portee de bienfaits dans son sillage si plvs en creuser la question devait me mener si loin que je puis l'imaginer deja, d'un authentiq chapiteau du spectacle a horaire fixe ou se jouerait en continu, a guichets fermes et toits ouverts aux cieux, l'immense experience ci-avant designee dans le design de style au sens si creatif d'un nouveau courant que je nommerais comm vous l'aurez prealablement fait.  

D'avance merci pour toute contribution a cette quete quantiq.

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 08:59


[Espace de repli]

 

Il l'a dans l'ombre, elle y a la main portée, s'y releve, et se révele comme toujours a ses yeux, belle.

Indistincte de silhouette et de désir, des formes l'art d'en parler et de s'y retrouver saine d'esprit le plaisir éprouvé.

Il l'approche du dos du reve et lui y adresse une attention particuliere, qu'elle saisit aussitot, lui retourne. Et elle se retourne :

"Emilie, voulez-vous que l'on sorte ensemble ce soir ? Si du moins vous avez encore le coeur a sortir ?"

Elle lui répond que ca lui dit tout a fait.

"Nous irons prendre un verre, a coté de la boite il y a une auberge, j'y suis allé hier soir, parfaitement convenable."

Derriere la silhouette floue qui lui sourit sereinement de la pénombre qui convient aux pins, cessent de s'agiter enfin les formes qui en prennent, des évenements du jour, les lueurs sans espoir.

"Je suis épuisée de cette journée. A de multiples reprises j'en ai eu assez vous savez. Parfois j'ai vraiment du me forcer. Et vous Clément, vous vous sentez bien ?

_Moi ?, j'en ai vu d'autres. J'ai mes doutes souvent moi aussi, et a mesure, c'est l'assurance d'etre pret qui en est grandie."

Au loin, dispersé apres l'envol d'Emilie, qui se dirige de couloirs en couloirs jusqu'a la cour centrale guidée par la source lumineuse qui en émane, Clément voit apparaitre un véhicule.

Les phares s'éteignent, une portiere claque, c'est une femme.

Ce qui ressemble le plus a une porte, incision faite dans le tissu tendu d'un seul tenant porté sur l'importante longueur de l'édifice, porte l'inscription d'une décision fermement prise comme la concision conclusive d'un point de départ qu'encadre l'onde gracieuse de ses deux tildes :

~ OUVERTURE LE 26 JUIN ~

Promesse est tenue. Mathilde franchit l'ouverture, et trouvant une salle a trois murs de pierres a ciel ouvert, elle tend l'oreille aux voix gourmandes qu'elle y entend, et s'émerveille sans impatience qu'on y soit déja.

Admirable, la densité d'étoiles qui tapissent ce ciel.

 

"Mlle FAURE ~ !

_ ~ M. ROCHARD ! ~

_Deux complémentaires se retrouvent et, voyez, toute l'assistance est émue. Bonsoir Mathilde.

_Bonsoir Julien. Vous l'avez ouvert, hein ? C'est comme ca que vous avez su que j'arrivais ?

_Nous l'avons ouvert oui mais ... c'est au bruit de votre moteur que nous avons su, c'est aussi simple que ca.

_Mais, quelques bonnes augures de vos premiers essais ?

_Pas encore. Nous commencons a peine. En revanche, j'ai une bonne impression, sur l'endroit d'abord. Venez, joignez-vous, nous prenions un verre a coté, je vais vous raconter une histoire qui devrait vous réjouir. Ce n'est peut-etre qu'une coincidence mais enfin les hasards sont toujours les bienvenus, ce n'est pas vous qui me contredirez ...

_C'est l'appréciation qu'on se fait de leur apparition, qui peut etre bien venue. C'est Sylvie, n'est-ce pas ?

_Vous connaissez Sylvie ?

_Bonsoir Mlle FAURE.

_Bonsoir Sylvie. Oui, on m'en a parlé. Vous etes la nouvelle maitresse de Julien, c'est bien ca ? 

_Je l'avais prévenue que vous étiez assez franche du collier mais j'ai encore manqué d'adjectifs. Vous repoussez les limites de la courtoisie ! ~

_Ah-ah ! Non, excusez-moi Sylvie si mes manieres en manquent un peu parfois, suis-je impolie. J'ai probablement raté plusieurs stades des évolutions de moeurs. Enfermée comme je l'ai été, on n'a rarement que mieux a faire au moment divin de respirer l'air pur, que de se mettre au fait des nouveaux euphémismes en vogue.

_Quand meme, c'est volontaire, ne me dites pas le contraire Mathilde. C'est dans votre caractere, sans question de bonnes manieres.

_Ah excusez-moi, vous ne vouliez donc pas y répondre. Je ne comprends définitivement rien a rien.

_Mais si, tout au contraire. Oui, je suis la compagne de Julien. Ce depuis bientot 2 ans.

_Félicitations Julien, vous avez trouvé une femme superbe, et a juger de l'élegance de son maintien et sa préstance tout instinctive, sans doute Mlle Sylvie est-elle bien plus raffinée que ne l'était votre ex-femme.

_Oui, je vous remercie Mathilde, vous avez entierement raison, je suis infiniment gaté...

_Ah-ah. Ne soyez pas prude, Sylvie. Nous allons passer quelque temps ensemble, probablement plus qu'il est prévu, et j'espere seulement nous savoir solidaires et complices le moment venu, autant qu'il sera bienvenu dans les circonstances ou les épitres que nous ferons mener, nous ameneront aussi a nous trouver. Car l'intéraction est la clef. Il nous faut réactifs, vous comprenez, et tres sensibles a l'autre. Vous pensez que ca va aller ?

_Je ne ... je suppose oui.

_Julien, allons, avez-vous expliqué a tous ces jeunes gens, en quel comportement visuel cette grande expérience consistera ?

_Vous ne voulez vraiment pas qu'on passe a coté donc ! Ici c'est en quelque sorte la cour, voyez il n'y a que des cables, des tables et des murs en pierre pour les y coller. Vous voulez sans doute vous rapprocher de votre enfant, ca a du vous manquer terriblement j'imagine.

_Présentez moi enfin, Julien ! ~ C'est moi qui fait trop dans la bienséance ou tout est renversé déja, sans que nous ayions eu a bouger le petit doigt !

_Bonsoir Mlle FAURE, je suis Henri, Henri MATHEI. M. ROCHARD m'a touché un mot de l'aventure et, si je dois avouer que le flou total me semble de toute évidence latent, je me sens pret et en tout cas y suis résolu, a m'affranchir l'esprit de toutes les solutions arretées que l'éducation de ce monde devrait m'avoir inculquées. 

_Bien. Bonsoir Henri, qu'il parle bien, beau jeune homme... Et avec un sourire radieux en plus. Il rougit ...

_Paul REPU, je suis dans la métallerie-chaudronnerie.

_Ah ! Notre métalleux. Enchantée Paul. Et mademoiselle ?

_Mme PROBY... Vous ne m'avez pas reconnue visiblement. Je suis toujours la femme de Julien, nous n'avons jamais divorcé. Continuez donc de m'appeler Christine.

_Christine ? Mais...

_Chirurgie plastique. J'ai enfin réussi a faire changer ce visage qui ne me correspondait pas. Apres que ca ait été le poids de ma santé morale des années durant, me voila débarrassée du reflet de cette image molle dans mes miroirs. Vous avez devant vous la véritable Christine.

_Christine !, j'ai peine a le croire. C'est miraculeux, c'est époustouflant, vous etes métamorphosée. Je veux dire, votre phrasé, votre assurance, cette tournure, votre voix, oui tout me semble correspondre a cette faille visuelle que je devinais lorsque vous parliez, jadis, derriere cette petite mine de bonne-a-tout-faire. Vous avez eu raison, croyez-moi. Et pardonnez ce que j'ai dit sur vous, des années se sont passées depuis, et j'ai hate déja de faire votre connaissance, de nouveau.

_Je suis ravie Mlle FAURE. Ravie que vous me reconsidériez. Oubliez tout ce que vous saviez.

_C'est exactement ce dont il s'agit, n'est-ce pas? Alors comptez sur moi. Et commencez donc par m'appeler Mathilde.

_Alors nous avons fait le tour, et voici, Mathilde, les remparts de feux que nous concoctons avec Régis - M. ROCHARD - depuis son arrivée. Il y a encore beaucoup a faire, nous paracheverons ca tous ensemble, maintenant qu'on est au grand complet ...

_Vous etes sur qu'on est au grand complet ?

_Oui, il y aura aussi bien sur Alexandre. Il vit ici maintenant, vous le verrez bientot. Vous allez voir tout a l'heure nos deux acteurs majeurs, Emilie et Clément. Ils sont actuellement dans les bois ~"

["L'esthétique est aux artistes ce que l'ornithologie est aux oiseaux", Barnett Newman. Ce qui dans un premier jet fait figure d'une vue antérieure, est une coupe longue sur scene d'extérieur pour acteurs. L'anticipation d'une étude de piece qui rapprochera du bois ou se jouent en plus grand nombre les chants d'oiseaux, les lois de leur physique. Car ce n'est que la que peut commencer un enchainement suffisamment vaste pour que soit considéré l'exploit d'un espoir de l'esprit sans que question de temps n'en dérange de la portée, la démesure. Le domaine possede pour cela plusieurs hectares de bois.]

" ~ Les ficelles du systeme les ont déja tres sérieusement mis a l'épreuve, ils ont eu affaire a pas mal de retournements, et ils étaient aux dernieres nouvelles en proie a la folie d'une horde de villageois que leur venue a rendus furieux, mais je pense qu'ils devraient arriver d'un instant a l'autre maintenant. On va en parler a table, savoir ce qu'ils pensent devoir améliorer de leur jeu, et ou ils croient que ceci a commencé de déraper. Croyez-vous qu'il y aura d'autres intervenants ?

_Je le pense oui, mais ne nous en occupons pas pour le moment, ce n'est qu'un présentiment, rien de fondé.

_Si vous le pensez, il faudra que je m'organise pour recevoir. On ne manque pas de place ici mais rien n'est pret que pour accomoder dix ou douze personnes, tout au plus...

_Bien, tres bien Julien, ne vous en faites pas. Quel bonheur de vous revoir."

En un rang ils se dirigent, longeant le bain de lumiere jaune que la pierre rend orange, vers la sortie de la piece, que les rayons rendent épaisse.

 

1 - SUMMER SHINE

1 - SUMMER SHINE

SUMMER SHINE, ce n'est qu'une base, peut-etre meme vraiment un socle, tout n'y est certes pas encore. Mais le parcours fait pour dresser ce premier portrait des sens semble a tous un bon départ pour en constituer une pleine bilbiotheq.

Les agents de texture sont ces matériaux au sens commun qui nous rendent propres a ingérer et donc faciles a digérer, les décors de toute scene, et ce ou que s'établisse la piece, et dans quelque profondeur elle doive s'incorporer, nous affranchissant de bon nombre des contraintes usuelles du theatre, a commencer par le recrutement des figurants... 

 

Légende: Il y a la graphie qui, combinée a la nuance et aux différents parametres avancées tels que les niveau de superposition, luminosité, lissage des courbes, netteté et grain, confere a l'assemblage son unicité, de maniere qu'il n'est nullement possible de confondre la présente ornementation spectrale avec une autre. Imaginez seulement la surprise de vous trouver, plutot que dans l'éclat d'un été initialement désiré, dans une image qui soit emprunterait au lexique des aléatoires sa principale teneur organiq, ou qui soit empreinte du croisement d'éléments aussi fous et disparates que le sont les HUMEURS, NUMERISES, SUMERIENS, REUNIS, et UMREISSEN !, en allemand [tracer les grandes lignes], HEMMNISSE ! [embarras, obstacles], SUMIRSE !, en espagnol [cogiter], etc ... Ce n'est plus dans le bénéfice de la parfaite complexité sensorielle de l'image que nous aurions a mener notre exploration des fonds, mais on se trouvrait dans un tel brouhaha mental, visuel - un pareil bordel sémantiq!, en fait - qu'il serait bien impossible a aucun de nos acteurs, des lors, de seulement distinguer le coté scene, du coté cour ! ~

 

2 - ECLATS DE L'ETE

1bis---SUMMERSHINE-associes-2.JPG

 

Légende: Toute la polysémie linguistiq & chimiq des éclats qu'une séquence d'été prise en cours pose pour ingrédients dans la fabrication du verre. Avec la consonnance seche et apre de ses conséquences, & la froideur des échos sonores que va chercher haut la fréquence aigue de ses ondes dissociatives ~

 

"C'était donc vous devant l'entrée. C'est a peine croyable et pourtant c'est indéniable.

_Vous m'avez vue ? Vous m'avez vraiment vu arriver ?

_Oui, c'est votre venue qui a tout interrompu, je le sais maintenant. Alors que tout nous acculait, sans que nous ayons prévu de retournement possible, les brasiers des pins ont subitement viré aux cendres, une pluie de grises particules a battu l'horizon, et le feu dans les yeux de cette horde de furieux s'est éteint comme leur courroux eut été contenu sous la pression d'une puissante profusion d'eau, et nous n'avons plus pu des lors que les observer du champ se disperser, et des souffles ignés de l'air ambiant se dissiper en épaisses lignes les nuées rougeayantes de l'abondance du soufre.

Lorsque j'ai levé vers le fond les yeux apres qu'Emilie est partie enfin convaincue que c'en était terminé, c'est votre véhicule arrivant a destination, que j'ai vu se dessiner une destinée. Il s'est écoulé un long temps que j'ai jugé nécessaire a ce que s'achevent de s'écrouler les éléments devant votre entrée. Ce n'est peut-etre qu'une coicidence mais...

_Mais les hasards sont toujours les bienvenus, n'est-ce pas Mathilde ?

_Je vous le dis une fois encore : c'est l'appréciation qu'on se fait de leur apparition, qui peut etre bien venue. Ne confondez pas tout Julien. Et lorsque vous boirez mes mots encore a l'avenir, tachez d'en détacher bien tout ingrédient - en tant qu'alchimie lexicale - et d'en nuancer la portée au seul champ de force ou chacun peut fleurir. Et toutes les images coincidentes de ce monde ne sont par ailleurs pas pour me faire croire en de glorieux desseins.

_Et il y autre chose.

_Il y a toujours autre chose.

_J'ai vu le SUMMER SHINE. Je l'ai vu comme il parait ici devant nous : j'ai vu cette boite, telle quelle. C'est elle qui a chauffé, c'est ca qui a causé tout ce qui s'est passé. A onze heures ce matin les premiers incendies, et immédiatement apres les premiers incidents s'en sont suivis. Tout ceci est lié, tous les ingrédients contenus dans la composition de cet agent ont contribué a éblouir le site, la lumiere y était trop vive, des l'aube il y avait une telle clareté que l'ombre semblait déja ne plus exister que pour donner lieu a quelques espaces de doutes. Les seuls lieux et temps qui n'étaient baignés de son brulant rayonnement, notamment cette clairiere ou on s'est donné rendez-vous sans qu'on ait vraiment compris pourquoi l'avoir choisie, fourmillaient de pieges, épars, et de déchets., et d'obscures morphes des plus improbables morphemes. L'impasse plusieurs fois, cette hésitation dans le jeu, parfois meme un trou de mémoire... Odeurs nauséabondes, insectes pullulants, dangers latents, et d'incompréhensibles mots d'inquiétudes répréhensibles. Ca s'est confirmé avec Emilie dans la deuxieme partie de la matinée lorsque, ayant repris sa place parmi la société et parvenant a commencer enfin d'etre cette femme de l'ombre que nous désirions qu'elle devienne, elle a été sujette au doute, en proie aux maux de tete, et violemment harassée par le poids de la culpabilité. Cette métaphore de l'ombre, vous nous l'avez décrite n'est-ce pas, c'est bien de ca qu'il s'agit, je ne pense pas me tromper ? Je crois qu'il y a des défauts de conception techniques dans plusieurs assemblages de vos textures ambient. D'ailleurs, j'y ai pensé a plusieurs reprises, je ne crois pas qu'il faille autant de lumiere sur notre arrivée. Je suis convaincu que si longue journée des le début, nuit.

_Que voulez-vous dire ? C'est assez paradoxal non ?

_Eh bien, il me parait prématuré, jusqu'a ce que la confiance soit installée, que surviennent la chaleur lourde du soulevement, la clareté des idées, la brillance des discours emphatiques, ainsi que les nombreuses teintes flamboyantes de l'été qui suggerent cette grande aspiration de liberté de mouvement tel qu'un ciel grand ouvert et son immense disque lumineux pour maitre savent en inspirer.Cette toile dépeint déja la deuxieme partie de la piece, n'est-ce pas ? Je suis d'avis que lancer tout ca avant que l'amorce soit bien ferrée, amenuisera l'effet spectaculaire du grand souffle suivant qui devra en contraste, jaillir comme une explosion des sens.

C'est pourquoi je crois que cette teinte brulante SUMMER SHINE devrait n'apparaitre qu'en conséquence de l'acte que nous venons aujourd'hui de tenter. Il devra baigner le moment, le submerger d'euphorie, éblouir l'espace ou se confine le grand tournant, pour créer une breche, nette, au sortir disons, ... du printemps, pourquoi pas. Ca coule sous le sens.

_Hmmm... Amorcer l'été avec un printemps, c'est pas si illogique.

_Bravo jeunes gens ! Vous avez commencé de faire vos armes. Je me réjouis de la vitesse a laquelle vous vous imprégnez du concept, vous ne manquez pas d'en saisir les tenants et les aboutissants. Bravo Clément pour ta clairvoyante et lucide - presque extra-lucide je devrais dire - analyse. Car c'est exactement ce qui est prévu. Nous avons mis beaucoup plus de temps que toi pour en arriver a ces conclusions tu sais...

_J'étais sur place, c'est tout l'avantage que cela me confere sans doute.

_Vous etes en train de vous frotter en premier lieu au SUMMER SHINE, car cette ambiance est tres certainement celle qui comporte les plus grandes qualité et quantité des éléments parmi lesquels il est le plus difficile de jouer votre role. Il faudra, et tous tes retours sont entendus au sujet des zones d'ombres, prendre en compte les séquelles de son intégration, afin de concevoir les agents qui en précederont la venue, et vous y prépareront. Et ca ne se fera pas seulement avec le PRINTEMPS dont on dessine en ce moment les grandes lignes, meme si je vois bien les quelques métaphores mentionnées qui peuvent déja nous inspirer a le rendre riche de signes et de bonnes augures... Peut-etre sera-t-il propre a en porter le plus grand nombre, qui sait. On a statué sur une scene qui comme le film ENFIN VEUVE s'ouvre avec une femme qui chante "Et si tu n'existais pas, dis-moi comment j'existerais." Ceci est encore a vérifier, a tester, a élaborer... Il y a, a toute mention d'un facteur, meme mineur, une série de conséquences, parfois imprévisibles, et c'est pourquoi il est si délicat de le fabriquer de toute piece, et nécessaire d'en nuancer toute partie.

C'est d'autant plus délicat qu'il n'y a que rarement de véritable point de départ. Il n'y a peut-etre meme que des destinations. Nous le saurons un jour. En attendant je compose sans brouillon que s'embrouillent les sangs qu'on pose. Et a mesure nous aviserons.Nous ignorons encore tout, des voies conséquentes, qu'on les séquencent ou qu'on les ordonne vulgairement au sécateur, on croit voir les memes résultats. C'est terrifiant, c'est incroyablement perturbant d'avoir affaire a pareille incohérence, depuis que j'ai la tete la-dedans il me semble que tout est tellement aléatoire."

 

 

 

~ CHAPTER ONE ~

TABLEAU SEMANTIQUE D'UNE AUTOPSIE : L'amphigouri scientifique de deux passionnés un tantinet barjots.

 

"Qu'est-ce qu'ils ont ces deux-la a tourner en rond.

_Ils veulent filer, fiez-vous a mon instinct. A l'instant meme ou j'inventerai un prétexte quelconque qui les force de rester, voyez s'ils échangent ce regard contenu de la déception.

_En quoi ca vous regarde ? Vous allez pas les empecher de fricoter ...

_Je les libérerai aussitot, c'est pour en avoir le coeur net."

Il appelle a se rassembler et fait tinter sa coupe sans vérifier ses allégations.

"C'est sidérant, je suis sciée. Vous n'arretez donc jamais. Vous faites vos expériences aussi bien dans le cadre de ce projet que sur vos propres acteurs.

_Ce n'est que de l'observation... Et puis ca m'intéresse. C'est important, figurez-vous, que je sache tout, il faut que je soit au fait de tout ce qu'il se passe ici. Il ne s'agit ici de presque rien, mais il y a certaines locutions, parfois emprises dans un détail insignifiant, qu'il serait bien péjorant de ne pas considérer.

_J'ignore parfois si vous prenez simplement votre role trop a coeur ou si vous etes aussi atteint que je l'imagine. Ca ne m'étonne guere finalement que Mlle FAURE ait été arretée plutot que vous, sans doute personne n'a jamais pu vous prendre au sérieux." 

 

Mathilde s'éloigne encore malgré l'insistance de M. PROBY a réunir sa table.

"M. ROCHARD, venez voir cet objet surprenant. Qu'est-ce ?"

Il la rejoint, tandis que Mme PROBY continue d'examiner sa démarche avec circonspection, et Julien invoque aussitot une raison a cette mobilisation.

"C'est la fleur technologique d'un mal naissant que nous avons identifié, lui répond Régis. Nous l'avons plantée avec Julien il y a bientot deux ans je crois, et il persiste a en étudier la croissance car, dit-il, l'analogie sémantique de son évolution pourrait nous renvoyer a la conscience d'un arbre ayant vieilli de pres de 4ooo ans.

_Ce qui ramenerait ...?

_A rien. Mais ce serait épattant.

_Et vous y croyez ?

_C'est une rare créature, moi je l'aime bien. Si vous lui dites que ca n'amenera a rien il la bazardera aux ordures. C'est aussi bien de ne rien lui dire.

_Ah-ah. Ca me fait tellement plaisir de vous rencontrer enfin. Apres toutes ces années ou nous nous sommes parlé au téléphone !, presque quotidiennement !, qu'en dites-vous. Qu'aurait-il du se passer, M. ROCHARD ? Que pensez-vous ?

_Ce qui devait arriver est arrivé, Mlle FAURE. Vous avez permi la pérennité de notre organisation, et meme si je sais que vous y avez vu une grave injustice, c'est vous qui avez joué le plus grand role, et ca, personne ne l'a oublié. Quelqu'un comme vous, votre arrestation a suffi a étouffer tout soupcon. Ils ont cru que vous aviez menée seule toutes ces opérations. J'ai longuement suivi votre proces bien sur, nous étions tellement émus que vous vous trouviez de ce coté de l'écran tandis que nous avions tous eu envie de vous voir un jour reprendre le flambeau apres la mort de votre mari. Mais dites, qu'est-ce que vous pensez de tout ca ? Toute cette alchimie, presque aussi coincidente en tout point qu'on pourrait confondre les deux affaires ? Entre ce qu'il s'est passé en 2o1o et ce que nous nous appretons a réaliser maintenant, je ne peux pas croire dans le hasard des signes mais, il y a eu de toute évidence, a ce qui se présente aujourd'hui, et ce a presque tous les stades, des annonces. Que je ne suis pas seul a avoir remarqué, je m'en suis rendu compte l'autre jour en repensant a vous, a ce que nous avons croisé de nos chemins depuis le début. Je ne suis peut-etre que de plus en plus fou, et ca me paraitra autant voire plus cohérent que si j'apprenais avoir raison. Mais il me semble que pourtant, personne ne saura me démontrer que j'ai tort si j'harbore - et dieu sait si j'abhorre pourtant !, cet aspect qui aborde ainsi l'univers - certains des points qui étayent ma philosophie.

_Je ne vois pas forcément de quels indices vous voulez parler dans notre cas. Mais je suis sure moi aussi, qu'il y a de nombreuses passivités trop insignifiantes et trop peu organisées pour etre les instigatrices des phénomenes qu'on leur a attribués. Je suis consciente d'un tres insondable champ d'action qui régit d'autres jeux d'acteurs, en coulisses, si je veux continuer ma métaphore. Nous avons avons été témoins tous les deux, de facon récurrente et meme hautement récurrante !, lorsque nous travaillions pour eux, de beaucoup de chamboulements, de ces toutes petites irrégularités - qu'on a appelées points quantiques pour les rapprocher a quelque chose de connu. Mais comment ne pas les avoir mis en exergue, plutot que confondus dans quelque idée vague que les études rendent passablement inoffensives. Dans la grande chaine imperturbable des formations et des mutations de la matiere, qu'est-ce que c'est selon vous. Je m'éloigne sans doute, mais peut-etre aussi ce que vous voulez appeler de la prémonition, de l'anticipation - une anachronie, chaotique semble-t-il, cela m'effraierait - ca doit tenir d'une tres longue lignée de domaines auxquels notre conscience ne parvient encore a accéder. De Jean-Michel OUGHOURLIAN je tiens cette citation "La liberté n'est pas un cadeau que l'homme recevrait, au départ, entier et terminé. Ce que l'on reçoit, c'est la capacité de se libérer progressivement. Non pas tant du désir mimétique lui-même, que de la rivalité à laquelle il pousse."

_Tiens, venez voir. Une curiosité qui devrait vous plaire.

_La machine a remonter le vent !, ca alors. C'est un tableau superbe. Félicitations M. ROCHARD.

_Ce n'est pas qui l'ai peint, mais ca aurait pu ...

_Je le sais bien qui l'a peint ...

 

Cinq ans plus tot

Ce qui aurait pu etre un autre point d'observation de la scene fascinante de cette aube mondriane.

Elle (arrivant par la chute des escaliers, a la cuisine, surprise de l'y trouver) :
Trait-fort ! Je ne savais pas que vous étiez la, je ne savais pas que vous veniez ce matin. Si j'avais su...
(triste, dans ses pensées) Et moi qui restais au lit. Mais depuis quand etes-vous arrivé, pourquoi n'avez-vous pas appelé ?
Lui (se tournant doucement, et d'un air faussement détaché, puis beau, infiniment ému) : Je suis arrivé a l'aube. Il n'y avait personne et comme nous sommes samedi, je me suis dit qu'il vallait peut-etre mieux que je vous laisse vous reposer de la veille, comment ca a été ?
Elle : Bien. Oui-bien. Mais on s'est couchés tot, vous auriez du prévenir. Et meme me réveiller. J'en aurais été heureuse.
Lui (visiblement touché) : Je n'allais pas vous faire sauter du lit, pas un samedi matin allons, Mathilde.
Elle (riant d'un air coupable) : qui parle de lit ! Et qui parle d'en sauter ! Allons mais quelle heure est-il ? Neuf heures, mon Dieu ! (puis dans un air precieux : ) Mais vous avez donc foutu quoi jusqu'a cette heure-ci, et d'puis l'aube !
Lui (roulant soudain les épaules comme prenant son envol) : Un éclat de genie m'a frappé Mathilde. Il était trois heures du matin, je n'ai pas pu attendre et puis tout tournait tellement, je suis venu directement le crystaliser, le figer, afin qu'assurément il ne bouge plus. Sans attendre, il le fallait, c'était inévitable ! L'oeuvre ne pouvait pas patienter plus, combien de siecles déja, allez savoir, qu'elle miroite tout ce qu'elle peut sans qu'on la voie ~
Elle (séduite) : Trait-fort ! Qu'allez-vous donc trouver aujourd'hui la force de m'annoncer que sera ma surprise a vous voir a la hauteur d'avoir été capable de commettre qui saurait me faire des ce soir venu vous sauter au cou ?
Lui (tendre, affectueux, paternel, languissant) : Mathilde, si vous désiriez etre surprise, tenez-vous bien (tenez-vous  mieux enfin), ce que j'ai fait la va vous épatter !
Elle (sans retenue, déchainée, en sueur) : Qu'est-ce ?, allons-mais-qu'est-ce !!
Lui (tel Dieu annoncant "Une Femme") : Une machine a remonter le vent !
(...)
Elle (dubitative) : Ah. Rien a voir avec une machine a remonter le temps j'imagine, puisque ca existe déja... (cherche encore)
Lui (l'interrompant, gravement) : Rien a voir en effet. Ca sonne pareil, mais c'est impossible, vous l'avez dit, ca existe déja. Mes idées ne se seraient pas arreté a ca, vous imaginez bien.

Elle (voulant etre agréable) : Ca oui j'imagine bien...

 Lui : Celle-la, cette machine que ce matin j'ai créée, je vous la laisse imaginer, se compose d'un sceau, une poulie !, une manivelle, un fil de cuivre douze milli, de douze metres de long, et d'une balance. Ah, venez vite voir, vous verrez mieux, c'est merveilleux !
Elle (visiblement ravie) : Mais ...ce n'est qu'une peinture.
Lui (ravi aussi) : Comment "Ce n'est qu'une peinture" ? Au contraire : "C'EST UNE PEINTURE" !
Elle (de plus en plus euphorique) : la peinture d'une machine qui remonte du vent... Ce n'est pas grand chose, du vent. Alors, la machine qui le fait remonter merci...
Lui (encore plus ému) : Ca fait remonter DU VENT !
Elle (l'euphorie meme) :  Ca fait remonter la notion de ce qu'est le vent. Meme une peinture peut etre du vent ...
Lui (immensément heureux, la joie incarnée) : Ah-la ! Vous etes médisante ce matin, qu'est-ce qui vous arrive ? Z'avez mal dormi ou quoi, BORDEL !
Elle (passionnée, a ses pieds, le prenant par la main) : Vous vous arrangez pas mon vieux, c'est pathétique en ce moment. Bon allez, je retourne dans mon pieux avec le vieux qui fait tourner le vent, pioncer encore une heure ou deux.
Lui (ne lui lachant pas la main, amoureux, Amour-lui-meme) : Ouais c'est ca ! Revenez quand j'aurais seulement fini, vous me l'envierez ma nacelle a remonter le vent, et vous voudrez meme etre dedans. Mais vous etes déja du vent ! Que-du-vent Mathilde !
(seul, inspiré, s'effondrant au sol, le visage poete vers le ciel, le regard tendre et absorbé comme visitant un mirage et ses poussieres d'illusions) : Que-du-vent-gnagnagna...


"Voila, avant de venir ici pour ce projet, nous séquencions avec M. PROBY, chez moi a Dubrovnik, des peintures de ce qui n'était encore qu'un prototype - disons une idée vague - de nos actuelles boites numeriq. Cette peinture est tout ce qu'il y a de plus mortel, plus sensible tu meurs comme on dit. Nous avions les ouvrages de son pere, qui vous le savez est un tres grand connaisseur en restauration d'oeuvres, et nous avions, avec les sciences que son pere a instrumentalisées pour devenir l'expert qu'il est, tenté d'ouvrir les décors et les autopsier pour en détailler les séquences qui nous semblaient défaillantes - comme un restaurateur l'aurait fait d'une toile de maitre en isolant un grain particulier de la tache qu'il veut opérer. Il s'agit d'une impression a l'encre et a l'huile sur toile émulsifiée, repeinte, épaissie au grain tres voluptueux d'un assez lourd mortier, puis taillée, sculptée au ciseau a bois, et dans laquelle ont été incorporées certaines fibres alimentées d'une énergie sthénique qui rendent a la figuration de la scene, comme vous la savez puisque c'est le meme principe qu'on a conservé, un instantané dynamique et donc bien entendu, mouvant, de la structure que les traits de l'artiste, mobilisés quoi qu'on en veuille par les rappels de l'émotion et des anlogies de sa psychologie - une tres savoureuse névrose et sa passion phrénétique pour les symboles myhtologiques soit dit en passant... Tout ceci est tres compliqué je sais, c'est assez technique, mais peu importe car ce n'est pas dans cette profondeur qui réside pour moi tout l'intéret chimique de cet objet, mais au niveau tres superficiel de la hiérarchie des travaux qui y ont été tracés et modelés, que vous pouvez observer la, et la encore, plus intact. Cette petite organisation locale, que je vais vous montrer isolée et grossie, voila, tenez, nous renvoie a nos propres notions de pesanteur, de célérité, et des coactions chimiques de presque tout ce qui compose l'univers dans lequel nous évoluons, n'est-ca pas ? Dont nos pieces a vivre, notre train pour Marseille, ou encore notre atmosphere. Eh bien, j'ai eu beau en faire le tour plusieurs fois, je ne trouve toujours pas de raison qui tienne pour couronner ma découverte d'un point d'orgue. Je me suis rendu compte que les memes proportions, a la plus échelle qui est la notre, se comportaient - comprenez bien que toutes les densités, hiérarchies de superpositions, tout, absolument a été transposé sur la base de cette petite partie que je vous montre la - que ces memes proportions se comportaient, aussi suspéfiant cela soit-il, de maniere completement différente. Completement. Il y a peut-etre trop de facteurs combinés, comment le deviner. Partant du principe, vous en convenez comme moi, que la sémantique poétique d'une oeuvre comme celle-ci recourt aux sens olfactifs, visuels, autant donc aux senteurs, émotions, qu'aux lueurs, qui peuvent elles-memes intéragir sur ces premiers, et avoir indépendamment, leurs effets propres, et singuliers. Cette partie qui m'échappe me bouleverse et m'accable des maux d'une impuissance émasculante. J'en suis a me demander comment fonctionne cette machine. et j'y vois un puits sans fond, il me semble qu'aucune matrice intellectuelle ne parviendra a me lire l'énoncé de cette impression picturale avec la fermeté de sens que la concision implore de détenir. Car si tout bouge, tout le temps, Mlle FAURE, vers quel désastre... Je ne veux pas nous porter la poisse, mais imaginez que nous rencontrions une dyslogie du meme accabit dans le programme qu nous concerne maintenant.

_Ahah ! Vous etes pourtant un ancien scientifique, vous avez eu des expériences du meme type n'est-ce pas, lorsque vous deviez élaborer des phasages pour le maniement d'appareils gigantesques. Vous savez tout comme moi que tout est déterminé, qu'une grande précision permet d'atteindre cette connaissance de la logique des cordes. Tout est question de temps, et pour notre projet je ne m'inquiete pas autant que vous, car je suis convaincue que nous tiendrons au fur et a mesure, de plus en plus de facteurs, et nous les interrogerons !, nous les ferons parler, et nous les torturerons !, s'il le faut, et que nous serons a meme d'anticiper, de prévoir chaque évenement lorsque nous aurons bien saisi et ce !, a force d'essais naturellement, d'échecs aussi nombreux que dommageables, la dynamique des éléments, leur déclencheur, et leur motrice. Déja les nombreuses découvertes que vous avez mis en exergue, de l'apparition de ces intervenants exogenes, me rendent optimiste quant a la rapidité des progres que nous allons faire dans cette science. Je peux présager que nous saurons meme un jour ou, et en quelles circonstances temporelles et spaciales - car je suis convaincue qu'il s'agit d'une combinaison au moins aussi complexe que ca - la hiérarchie des enchainements laisse se former une faille par laquelle quelques désordonnements ont lieu. Et si nous allons plus loin, profondément dans la faille, nous y trouverons faites-moi confiance la-dessus, la porte d'une nouvelle matrice de lois de physique, plus en amont que celles qui ici errigent nos principes de créations, vie et survie, et régissent notre monde selon la moindre influence que vous savez, de nos esprits sur le monde abstrait des forces, que tamisent d'ailleurs certaines chimies de notre organisme."

 

 

 

 

JE T'A(b)IME ~

 

 

 

Ronds-de-flan au nombre de trois

Apres qu'un éléphant long a traversé géant l'univers physiq & ascétiq de macroréalism de mon reve en chute libre devant une imitation intimidante de l'éveil imminent

Sonic Youth - Sonic Youth

THEATRE QUANTIQ pour un antiq cantiq hors-champs

Je cherche encore

Révélateur d'un fondant de négatif photographiq ~

Salade salace de crudités et pré-fécondité crue ~

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 10:15

 

PROBABLEMENT LE PREMIER DU GENRE,  LE SEUL A CE JOUR EN TOUT CAS QUI PROPOSE UNE  IDEE VAGUE

DE LA REPONSE A FAIRE A CELUI QUI VOUS DEMANDE OU SE TROUVE LE FONDU AU BLANC CE MATIN

 

 

 

 

Tout ne deraisonne pas en moi.

_Tu es bien la seule.

Explore attentivement cette photo,

& dis-moi ou tu t'y vois les sens.

_Quelle photo ?

 

 

AUBERGE DEVANT LE CIEL ~ (La terrasse d'un prologue)

Elle et lui vont, allaient, venaient et viennent encore, dans des couloirs familiers jusqu'a commander un peu de temps en sus au present qui s'installe finalement avant eux. Par trop d'hesitation diront les mauvaises langues.

 

"S'il est avere, dit-il au prologue en guise d'introduction en la lui mettant profond, qu'il n'y a que rarement deux facons identiq de conduire d'optimal un prologue vers le recit ou il doit acheminer l'oeil, il est possible cependant, et ces lignes en sont la preuve ~

[LES LIGNES (EN CHOEUR) : Alors je suis cetet entite figee dans un dessein inexorable]

~ qu'il existe un point de l'esprit d'ou l'observation deconcentree permette qu'on pousse quelque fatalite vers la sortie.

[LES LIGNES (EN CHOEUR) : Et nous en sommes la preuve : Ici les mouches pour deux."

 

 

"Cette manie obsessionnelle semble, aux nombreux debuts presents, indifferente, et a moi elle me parait plutot engagee. Il n'y a qu'une constante, il n'est d'aucune consistance. Mais meme ainsi, exageree ou pas, un theatre ne doit plus s'ecrire : il ne doit plus se lire.

_Il doit s'apprendre par coeur.

_Pardon ?

_Rien, j'y ai eu mal.

_Tu as raison, c'est ici. Il doit se tordre le dos, tordre le cou aux debuts, faire leurs coups aux fins, secouer le ventre aux etapes intermediaires, foutre des crampes aux hanches du denouement qui s'annonce. Tu as bu ?

_Un peu. Un peu trop.

_La premiere Allemande qui ne tienne la biere.

_C'en n'etait pas, c'etait du porto mais on l'a bu comme de la biere.

_En francais on dit comme du petit lait. Normal remarque, ce serait etrange de se forcer au rhum antillais a Lisbonn, n'est-ce pas ?

L'evocation du rhum lui a rappele le gout du porto.

D'une main elle tenait sa crampe, de l'autre cherchait la porte qui ouvre le plus vite sur un recipient quelconque.

_Une douche. Un echange continu, dans lequel l'homm qui y passe la journee, reprend ou il en etait, avec de nouveaux interlocuteurs. Quelq chose m'y est familier, qui l'est a tous.On doit y voir la familiarite partout.

_Voila une idee etrange.

_Ca va mieux ?

_J'ai fait du bruit dans la douche.

_Je m'y suis essaye aussi, je voulais lire un text a voix haute, mais sans succes, sans public.

_Oublie qu'il n'y en a pas, tu verras, il n'y en aura vraiment, ceci ne changeant rien par ailleurs.

_Tu parles tres bien francais, mais j'ai parfois du mal a te suivre. La par exemple.

_Dis-toi que ce n'en est pas, et en effet, tu verras, c'est une langue creee de toute piece.

_La sorte de derive du langage de theatre ~

_Rien a voir.

_Je ferme les yeux, et encore, je ne vois rien non plus.

_Voici un theatre pour le moins surprenant...

_Oui, n'est-il pas un peu fade, a tourner autour d'un pot sans le trouver ?

_J'ai trouve une faille.

_Ca tombe bien, c'est peut-etre celle que je cherchais, tu l'as laissee dans la douche ?

_Non, tiens, en voila une bribe (elle la lui tend, il l'hume, dit qu'elle sent fort quelque chose de bien connu, elle pretend que c'est pourtant neuf, et inedit, du moins a ce qu'elle en sait.)

_Pourtant...

C'est amusant-et-un-rien-agacant, ce que tout text qui se veut volontairement apolitiq, prend en fait, necessairement, position politiquement, et de fait, le devient. Je relis et je ne trouve plus que ca dedans. Un miel qui a du mal a se defaire du gout du miel.

_Un peu comme moi, en fait.

_Si tu ne te voulais volontairement pas quantiq, tu serais quoi au juste ?

_Je serai au Juste, justement, peut-etre ce qu'il en a le moins. Une idee de moi je presume, une ombre de moi, un souvenir du doute de moi, cette part-la je pense, qui ne pense pas.

_Hmm... Je me suis entraine toute la journee, a reprendre des echanges verbaux a chaud, a l'ecrit, et pour contenir ce cote dont-tu-parles-comme-ca-souvenir-d'ombre-du-doute qui reste sans quantiq. J'arrive a quelque chose de satisfaisant, bientot je pense que je pourrai retranscrire integralement un echange de pres d'une heure... avec un bon entrainement je peux garder une bonne memoire du chaud. Avec un bon entrainement.

_Et du temps.

_Oui, du temps. Mais qui peut m'en laisser entre deux echanges verbaux, personne ne se soucie de ce genre de besoin.

_On vous sert deja ?

_Oui, mais j'en reprendrais bien un peu. 

_Il va avoir un bon pourboire s'il en est capable.

_Ah-ah ~"

 

Le serveur parti, passe encore.

"C'est la, dit-il au passe en guise d'introduction, que j'ai trouve en guise d'introduction un substitut de reponse a la question deposee au passe qu'il fallait que je me pose pour trouver un substitut qui ait l'air de rien. Je relis, et je comprends enfin...

_Je croyais bien que tu en avais deja fait le tour.

_C'est le cas, bien, et plutot deux fois qu'une, en long, en large comme on dit, et en travers. Mais quant a savoir par quel bout le prendre, la residait encore pour moi a ce moment toute l'ambigue et epineuse question, question d'ordre tu vois ca ?

_C'est ce serveur de temps qui te fait repenser a ca ?

_Non. Pas seulement, un peu de tout. Ce petit prologue devant le ciel, cette idee permanente qu'il doit etre une introduction qui achemine logiquement a un recit annonce, ca parait pas idiot hein ?

_Ca depend. Parfois... On peut s'attendre a des pieds de nez, quelque bourrique qui te la fasse tourner et t'emmene un peu paitre des fleurs fanees dans les champs voisins, tu peux bien chercher des connections logiques, je trouverais pas banal que tu me dises ensuite que cette fameuse question et son substitut de reponse n'ont rien de mieux a faire que de m'envoyer moudre du cafe au passe, ou tondre la pelouse, repeindre la cave pourquoi pas au present, ou meme m'envoyer des fleches verticalement au-dessus de la tete d'une file qui attend la suite, juste pour la surprendre. Si ce n'est certes pas un but en soi, c'est en tout cas un bon depart pour en atteindre d'autres, n'est-ce pas ?

_J'attends toujours mon rabe de temps, il est vraiment serveur ce type tu crois ? Ecoute l'idee qui seduit par certains aspects vaudrait bien que je me perde encore dans de nouvelles derives, mais je prefere finir de faire le tour de celle-ci. Question de principe non, seulement question de reflexe. J'ai appris a en avoir avec mefiance, vis a vis, je ne sais pas, de la memoire, entre autre, qu'elle est trompeuse, et trop souvent m'a joue des tours. Je ne compte plus ce qui s'en est echappe immediatement apres un bref flash visuel. Un concentre qui gueule Ouvrez-moi une porte qui me file, et file d'elle-meme, aussitot, sitot la suivante survenue qui se planquait dans une seconde d'inattendu.

_Comme pour ce theatre, je ne te repondrai que ca : non seulement il ne doit plus s'ecrire, non seulement il doit s'apprendre par coeur, mais encore et surtout, ne doit-il ne plus devoir que ca. Et ne rien devoir a personne, ni quoi que ce soit, a qui que ce soit. Il ne doit pas. IL ne. Le theatre nait, et des lors, il est. Echange verbal sans fixation. Relis-le demain : il aura change de position.

Le serveur revenant annonce Je vous servirai autre chose, mon collegue a pulverise la machine. Tous deux croient entendre : "Je me suis egalement violemment heurte le pied a un problem de taille. Et les suites de mes idees depuis en souffrent."

"Etrange ce cafe tu ne trouves pas ?

_Rien ne l'est moins. Rien ne l'est pas, du reste. Changeons ce pas du reste, le pas de ce negatif qui court, la negation de ces allegations alegees, ca m'edulcore autant dire. D'autre part le cafe y est bon, ce qu'il nous faut ce n'est qu'une meilleure orientation.

_Au contraire, non, je nous trouve plutot bien partis, dans le sens ou on ne s'attend pas. Relis-moi seulement le debut, on jugera des suites a heurter du pied du mot apres.

 

Selon plusieurs lignes de recherche concertee

autour d'un point uniq

en lequel d'aucun savent qu'il est possible de chuter sans se blesser

et de perdre la memoire de tous les temps, simultanement,

- point critiq et en tout cas point clairement identifie, et localise avec la plus grande precision -

l'absorption simutanee d'une certaine qualite de drogues qui n'est plus a verifier,

conduit a l'etat gazeux derriere lequel une myriade de bohemes etoilees extraite du filtre epais du firmament enlasse aux plus petites parties de notre organism, ramene a la memoire, non seulement la memoire perdue, non seulement la memoire qui s'etait evadee, la memoire en fuite, et la memoire en cavale, mais encore en susciterait de nouvelles, de toutes neuves, fondees sur rien, fausses d'emblee, et annoncees comme telles, ayant pour but et seule raison d'etre, de separer pour une duree indeterminee, toutes les notions qualitatives des faits, de leur essence pratiq, essence originelle dont se separer devient legitimement necessaire, considere l'usage qui en est fait a l'oeil. Une Depolarisation. Qu'un Sud prenne la place du Nord et tout ce qui etait attrayant nous repousse en dedans les envies qui tantot tendaient a etre projetees au loin.

 

Dans la piece d'a cote, celle ou l'on joue ce qui peut l'etre, et on fait semblant de jouer ce que l'on voudrait pouvoir voir venir - ceci amenant a cela, et rien d'autre par ailleurs ne prouvant le contraire - il y a tout un procede, certes encore tres au stade experimental de balbutiements tels que ceux qui denudent scrupuleusement, crapuleusement parfois, les sens, avec lesquels pourtant ils veulent coucher l'ardoise thermale de leur ambition, de l'association d'idees qui, combinee a une certaine prolixite de l'auto-stimulation des aleatoires les uns avec les autres, est en realite et meme en reve, capable de faire fondre pas mal de choses a pate molle (dont l'assurance notament, d'un irremediable, ou la conviction, par exemple d'un conquis qui entend encore qu'on lui preche sa propre eglise.*)

 

En nota ici :

*Lesquelles assurance et conviction, respectivement ou permutees de l'irremediable et du conquis, etant des notions molles par definition, et des pates par vocation (qui a trie sur le volet ces principales emergences, nul ne le sait, pourtant c'est ainsi, c'est mou, et c'est indeniable - tiens, encore une pate molle), agissent independemment, emanent de sources divergentes, et amenent pourtant vers un fondu de connivence : latente.

 

Tu crois qu'il cherchait a noyer un poisson ?

_C'est drole que tu dises ca. De trois lectures que j'en ai faites ce matin, j'ai eu 33% d'avis que l'auteur etait un anarchiste-semeur-de-trouble, 33 autres qui pensaient qu'il etait suicidaire, alors l'idee de noyer un poisson ...

_L'Un est plus que probable, l'autre (en consequence) parfaitement impossible. Et que disait le dernier ?

_Bof, il en n'avait qu'a moitie rien a foutre.

_Ca fait toujours 83% d'interesses.

_Oui ~ pourtant je ne voulais pas que ce soient ces points qui attirent l'attention.

_Tu sais, les points, tous les points attirent l'attention. Sinon c'est par ecrans de fumee qu'il faut la detourner. Je ne crois pas qu'il m'en reste mais on pourra en reprendre demain. C'est toi qui a ecrit ca ?

_Oui, mais en relisant la premiere fois j'ai eu du mal a me souvenir ou je voulais en venir...Et ton histoire d'ecran de fumee ne me plait pas du tout. Trop deja en usent, j'en ai mal aux yeux.

 

Il poursuit :

Fondre ces pas mal de choses (et d'autres encore) dont nous ne pouvons encore, du haut de notre inspection des vecus empiriq, que nous figurer un semblant deja critiq, mais encore quelq peu derisoirement reduit, du monde des sens sans essence ni texture modelee encore, et en concevoir, par l'image, seule echapattoire du chapitre existant a ce jour pour nous, une partie substantielle, substantiellement concise, et dense.

 

Illustration d'une photographie nette avec la mention en ecriture serree a droite qui laisse passer ce qui va trop vite : "Image circulaire emancipee, anticipee d'un passe de ce qui deviendra, a son tour, le present".

"Bonjour a tous !" ~ Le nouveau petit bonhomm de la photo qui vient faire le mime du naufrage, mime aussi d'un ton des plus emus, qu'il se remet tres bien de ce qu'il sait etre sur le point d'aller eprouver de difficile a l'approche de cette seconde dont il se reproche chaque seconde l'avenue un peu plus.

S'il est avere qu'il n'est pas non plus, dit-il alors au prologue en guise d'introduction et en la lui mettant bien profond, deux facons identiq d'acheminer  de maniere optimale une introduction vers le text qu'elle attend, il est cependant possible que quelq virgules sautent parfois, et que des mots soient inverses, voire oublies.

En choeur, les lignes : Alors je suis destinee a cet etat fige et immobile, qu'il n'est rien a en expedier qui me laisse des degres de liberte ?

Les lignes, pour preuve :

Je n'ai jamais trouve plus qu'etonnante la beaute de Madeleine a chaque ligne, assise au pallier.

J'ai toujours voulu savoir a quoi ca pouvait ressembler.

Le moins je suis lent, le moins le poulet. Mon point m'acheve.

Je plus le suis rapide, je plus le poulet. Ma virgule, l'un pose.

Je suis longtemps demeure errant en Cesaree.

J'ai toujours continue de prendre Mallarme et Merimee pour des verbes du premier groupe.

Je n'ai jamais dit Je ne t'aime pas Mathilde. Maintenant c'est fait.

Par d'etranges combinaisons, le temps passe devient parfois le temps a voir venir. Mais rarement le temps a ne plus voir que venir. Je suis une ligne de phrase, sans sens reel, toute extension m'en est preuve.

Je n'ai jamais lu une courte phrase jolie tournee. Maintenant c'est fait.

Je n'ai jamais ecrit un pave imposant. Maintenant c'est fait.

Je n'ai jamais ecrit que des choses jolies tournees. Maintenant c'est fait.

Je ne retournerai plus a Solid Square. Maintenant c'est fait.

Il n'y a jamais reellement eu de veritable point de depart. Ce sont principalement des objectifs les ont donnes.

Ici les mouches pour deux. J'en suis la preuve, a chaque extension un peu plus.

 

_Pas mal.

_Non, pas encore. Le revelateur suit les lignes. La tu n'as que l'apercu d'une sempiternelle guerre de position qui s'observent et se font echo depuis les lustres suspendus de l'attente d'ou des chaises longues ne servent qu'a deconcentrer le dense recit. Le reste est compression, il fait le dilluer." Il reprend :

Le reste :

Un oeil n'est pas une fin en soi, un poulet quelconq.

Un oeil n'est pas un battement vital, le poulet, le seul qui vaille.

 

 

AUBERGE DANS LE SOLEIL : Revelateur d'un negatif photographiq fondu ~

 

A la fille aux tiroirs

celle avec qui on fait le dos rond aux murs

elle qui y a des tiroirs partout

a qui il est difficile d'epouser une forme finie

Nous avons du, tous les deux

avouer notre pendant pour elle

et notre penchant pour ses sciences relatives

comme nos hantises des absolus

Pour lui cultiver la difference ~

 

Il est possible, et si ce n'est pas une fin en soi, c'est a tout le moins un bon depart pour en atteindre d'autres, de ne plus s'etonner de rien, (ou a tout le moins qui me convienne plus :) de ne plus prendre pour impossible qui s'epouse, quoi que ce soit, quoi que ce fut, quoi que ce serait, des lors que l'on a accepte comme probable et ce, pour l'avoir vu vraiment ou l'avoir imagine du bout du toucher, de trouver l'eau sur l'air, l'eau qui flotte dans les airs autant dire.

Depassee de son etat gazeux, et atteignant a pleine vitesse elancee son etat liquide d'authentiq et insubmersible flaque d'eau, elle se repose a quelques centimetres au-dessus du sol, sans le mouiller non seulement, en l'emprisonnant hermetiquement, c'est a dire selon les lois sensuelles d'Hermes, de l'abondante quantite des airs libres, lui filtrant les rayons d'un soleil selectif pour ne lui en remettre qu'un vague echantillon sans point de comparaison. Quand on a accepte que ceci etait possible, on peut aussi bien croire que l'on va demain, ou des cet apres-midi, se trouver nez-a-nez devant celui d'un mirage d'eau verticale, d'un nuage immerge lors d'une baignade, avec un manteau de neige au fond de la Mer Egee, ou avec une epaisse couverture de pluie sur celui du sel qui se repose sur ses bords. On peut bien admettre aussi que l'on tombera passablement sur l'exploitation d'une vegetation subaquatiq, qui quotidiennement emerge des fonds pour reprendre son souffle, et repart aussitot apres, a pleine vitesse de meme, dans les fonds marins, qu'une espece de mollusq lumineux y joue des instruments a vent toute la nuit aquatiq, c'est a dire meme tout le jour solaire, comme un immense philarmoniq destine a divertir l'ennui des profondeurs ou avertir quelq surprise des surfaces.

 

Le serveur est un artiste qui geint des choses du ventre, en choeur avec son public conquis au cafe : 

Deux soeurs d'humeur divergente, se battent

a mon esprit la primeur,

a celle qui donnera le meilleur de moi,

a mon coeur tranchant.

 

 

AUBERGE COULANT SOUS LE SENS : Developpement de la photographie observee plus tot ~

Il n'est pas de longue introduction inutile,

meme qui ne soit pas sexuelle

 

 

Eh oui, c'est ainsi, & il va falloir s'y faire, il y a des choses qui ont une cause et d'autres qui n'en n'ont pas.

Sans references, ni points de comparaison, tres seulement isoles des absolus ou s'improvisent des relatifs les uns independamment des autres, ou s'ecrivent les reflexions des unes sur les autres et qui s'en font echo,

Sans plus de poles a cheminer, de directions, d'Orientation nette, de quadrillages a en restreindre, en enfermer, em reduire l'echelle, la portee, & l'envergure, juste et seulement trouves vulnerables dans l'immensite sans reperes, a la portee du plus petit des dangers qui saurait s'y loger discretement, aussi secretement qu'anguille sous roche, nous etions, et sommes, toutes et tous, a la merci d'une surprise, latente, possiblement.

Il va en falloir, des tiroirs, pour ajouter tout ca dans une bibliotheq de style sans prendre le risq de gacher les vues. L'Oeil perit a cette assise de laquelle, centrale en une piece de 24 h jouee sur 3 jours la maintenant en equilibre, il n'est plus possible de voir tout, mais il faut mettre en pratiq quelq autres ressources, bien gardees de se lever du doute jusqu'alors, d'une  historiq validite ou on affirme deja que "Tout est sujet a boite a sable".

On peut entendre "Je vous souhaite d'etre follement aimee". C'est BRETON. Les echos, portee d'une voix dissipee suir plusieurs dates &  espaces de vilegiature, font des echos a leur tour, et ces circulaires nous tournent autour, des envies qui font du vertige, un sentiment d'apensanteur. Leves, on lave, on bave, l'organismiq sculptural d'une frontiere, comme un controle douanier de 6h. J'ai entendu dire qu'il faut savoir fermer les yeux pour lire l'envers de ce qui n'a ete ecrit que pour les aveugles. C'est l'Irrationnel qui s'octroie cette jolie formule, quand bien meme je sens a son evocation sans vocation particuliere, qu'elle est du ressors des mecaniq les pluis fondamentale de notre verticalite, notre veritable verite, laquelle est tres certainement plus mysterieusement mysterieuse d'ailleurs que bien d'autres choses en polyestere ou en ceramiq antidatee de l'epoq trouble des antiq Hittites.

 

DEVELOPPE-COUCHE d'un tableau de bord peint du fond de l'esprit qui s'y est assis

Il n'est pas de long chemin,

il n'y a que des petits pas.

 

Une fois ceci dit, et les deux ecrivains saouls-maudits partis du cafe, la couleur du projecteur vire du rouge-mauve tendre, a un decolore abstrait de bleu, qui scintille immeditament comme les douze petits bonhommes a la pipe eteinte, assis les uns a cote des autres, sur un banc, ui parlent a l'horizon d'un couchant.

Dans leur bleu de ciel, se decoupe la tete asbtraite d'un simili-ange, soit en fait un veritable mollusq pretendu disparu. Puis ce n'est plus que sa forme generale qui parait, et se decroche comme une version definitive et asse aboutie de l'Homm. Onze partent, le douzieme rigole un peu tout seul, tape sa pipe, l'inspecte avec doute, et finit par quitter la scene aussi. Par la mer, lui. Apres lui, les bleu uni fait des faux bonds au silence, et une voix ricane une pluie chaude comme un epis de ble ramasse trop jaune. L'Inscription fait mention de son espece, et il est dit :

Vraissemblablement, c'est qu'il n'est qu'un seul carcatere commun a toute l'Humanite : c'est l'humanite en chacun".

 

Ou l'Ondine. On dit on dine. On souligne. On mentionne qu'il ne fait pas bon rester ici, qu'une fusillade va eclatter, ou est-ce un vase en chute libre depuis quelques lustres d'attente lente, qu'un ralenti qu'un attentat a ralenti fait retentir.

Decoupes de leur bleu de cielen papier, les deux atroces forts efforts de doryphores, forent l'air, et s'y plongent derriere le vase. Sans eclats, ils sont deux personnages qui viennent a la suite de tout, a toutes les suites en donner une nouvelle. Ils plongent a la suite du vase, dans l'eau d'un théatre ou baigne deja le restaurant dit de La Luna, ouvert 24h/24.

Ou sommeillaient en secret depuis leur moitié seulement, ou plusieurs années entieres vécues a demi-mot et a la voix basse d'une attente éteinte, la troupe personnelle qu'un public de clients atteints de jeux de l'esprit et accro au cafe, accuse de faire répéter, d'une piece calfeutrée, l'autre, manifestement scénarisée jusqu'a la virgule en chaque mot adjacent, la séquence.

Les deux tete dans le papier entrent, et se prosternent devant une premiere image d'eux, reflet de ce qu'ils sont en fait, d'authentiq papier maches dans le vecu des ages. Deux amoureux qui tracent les pages d'un ciel en bleu, et se font des cordes au toit, des rappels pour se jouer l'un a l'autre. Deux vrais amours fous emancipes du temps. Ils s'assoient, on dit qu'ils ne connaissent pas leur texte. Quelqu'un s'approche et leur demande pourquoi. Celui des deux qui fait figure de male, pretend pour deux qu'ils ne savent pas precisement, mais qu'il scherchent encore. On applaudit cette replique, et le patron du cafe dit Coupez!~ puis, un Cafe ? Ils applaudissent tous deux, acceptent, et on les assoit. Le public dit Action en buvant son cafe, et s'applaudit aussitot pour cet enchainement reussi.

On leur fait signe d'attendre sagement leur tour, ils regardent alentour, mais pour l'instant rien.

Il est ecrit Ne pas manger dansles rouges.

Ne pas retrousser les manches.

Ne pas marchander avec le patron, le prix du cafe.

et en lettres capitales, plus rouge, plus vert, plus gros que le reste :

Ne surtout pas crier PLUS FORT AU MONDE

Ils ne demandent pas pourquoi, ils refusent immediatement et le font. Le fond dela piece hurle au scandale. On pretend qu'ils jouent un numero, que c'est precipite, que c'est repete, que c'est surjoue, que c'est telephone, et que ca sent bon tout a coup. Le patron entre, et sert une bouillabaisse geante, on crie de nouveau au scandale, mais le premier est efface dans un ecran de fumee.

 

Fondu au blanc

On entend dire que le fromage fait bon lire aujourd'hui. Les serveuses partent fumer aggripees a la falaise cote cour, on les rappelle, et elles reviennent essoufflees. Leurs cordes pendent dans le vide, c'est une chienne et un oiseau qui viennent s'y attacher, et y tenir le langage laisse en suspens :

 

Une tripotee de chaton dans ce pays. Oui.

 

Je me demande dans quel sens il faut les prendre.

 

Chacun des chatons, en contrebas de l'heure des grands repas routiers, attent sur cette plage l'ordre de jouer ou de rejouer la scene concoctee aux petits pois. Les divers animaux agglutines a la falaise decident en un tres ingenieux system de poules et de qualification en trois tours sans rattrapage, de celui qui sera le metteur en piece de cette scene a salons.

C'est la chienne qui gagne. Mais l'oiseau s'est fait voler. musiq ~

 

AFF-CANDIDE-OK.jpg

Scene de film avant-gardiste pour un deuxieme passage du 17e siecle (tres imminent)

La machine a faire des pieds, des mains

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 11:38

Oui, quand le consommateur de la beauté mise en boite s'acharne a se charmer ->

 

.on les aurait entreposés

<- Réserve naturelle

d'une plaisante idée du plus beau du bon sens ->

de douceur hautement sublimée ->

  <- Comme dans une

<- des déchets

que la magnificiance glorifie en tous détails au sommet ->

de son architecture historiq ->

<- visuelle & olfactive

<- acre & sonore

le poet qui se prend au pied du mot percoit, lui, ->

          <- toute la violence conquérante de la pollution

____________________________________________________________________________>>>> PARIS (réussis ~ si pluriels

qu'on oublie leurs s aux noms

des la fin, jusqu'aux Débuts

de la civilisation du NEANT avancant

submergeant -->>>

de la NATURE, vaincra un CHAMPIGNON !~

 

 

Gouter au spiritueux

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 22:29

  PRESCIENCE PAR EXCELLENCE

 

Ce a quoi peut ressembler une premiere tentative

de faire repondre la question Si je me frotte a BRETON, est-ce qu'il fait de la lumiere ?

 

A la lumiere penchee d'une nuit sur son sort

un vieux pecheur qu'au lampion le secret a confie

la tache et le detachant

s'arrache des griffes.

 

Contemporains a tout,

Du langage des origines,

du corps, des yeux,

de projections de soi, a qui le dos dort,

et fait perdre corps, et peaux ~

OUTRES-EAUX L'OMBRE EN PLUS

des ores et éja sous

Un jour nouveau me retire,

demain

A t'arracher des griffes

d'un tenace déja chancelant,

Des longues marches d'ébéniste

taillées dans l'air

trouble d'un fait au mat

poindre lourdes gouttes

bulle qu'une haleine tenait pour fausses,

prenant pour élus, les éludés

ELUS A LA

fleur d'oranger

a la tete coupée sous le pied

a la réserve sans limite

des fonds sans fond

A la toile qui peint

Tachette d'ombres aux plantes d'un pied germé

l'espadrille rayée qu'un jaune de femme ~

 

Robe somptueuse que le reve entremelé du matin

révele, met a nu, nuit a jour,

mene a l'adage d'un final

virevolte a la mesure Contemporaine.

DANSE Qu'on tente

Contemple, lierres a tout.

Contemporaines a tout

 

Un cygne une horloge tracé a la main, aux gestes des airs

un amas de paille seche

une paille au cylindre plastique blondit

pour extraire du coeur, le coeur

enfer du thé, coulé, céréalier liquide

intérieur obscur quatre pieds grecs soutenus

du langage

sur une estrade en pleine nuit

rasent, parcourant a eux-memes, les folies de leurs quatre femmes

mises a eux, sorties d'elles-memes

Posant ces premiers a terre, puis ne les y ayant plus.

S'en détachent peu a peu, leur plusse-t-il d'y renoncer

a quelque ascendance vivante

choisissent et périssent de renaitre mortes plutot

Poésie fossile Contemporaine a tout

sous le coupe plastique de la politique des rythmes

géogrphiq sechent ambiants, ascendants, levent

L'Homme sorti d'un oeuf géoplastiq

assis sur sa tete

forme une draine sans maille

une maille, déchainée,

une chaine incandescente

A l'illumination d'une scene repond par la meme

est scenes-eux-memes,

il devient le témoin de sa lumiere elle-meme, la lumiere elle-meme

Contemporaine aussi la composition

ou chaque note d'un poisson au piano

fond sur les precedentes

pour les rappeler a la séquence suivante

d'une lettre dessinée a la main

dan sl'image poétiq qu'une flamme chante

a voix aigue

florale Contemporaine

l'harmonie gestuelle

d'une seve sortante

qui couche sur son ombre

son ombre,

cette ombre dans une tache

d'eau faite et fait se fondre

sur elles toutes les seves

precedentes qu'on rappelle

a la séquence germe, de la

lettre prise au pied, ou repoussent

ses limites, et ses étendues

inapprivoisées

(chanté a voix aigue)

INVISIBLE Contemporain a tout

Muscle de forme subsistante

allegorie meurtrie

de la forme contenue

d'une irréalité proche

du concret

INDIVISIBLE qu'elle rigidifie

a l'approche

de la flamme qu'un rappelle

nomme aux précédentes

flamme qui en éteint le verbe

au pied de la lettre ascendante

lue a la voix aigue qui commande

robe somptueuse que le reve

aigu, d'aiguisés orges

mene a l'adage d'un final

sous la mesure Contemporaine

Lierres Contemporaines a tout

Question d'autonomie

sous les bords oscillants

d'un muret jeté du ciel

vers les vers lus a voix aigue

Lampions d'un pecheur de brouillard

qui perce le secret

du fond de la nuit

Bougie Contemporaine a tout

des marais dansent dans l'absence

du regard durement visé

fondus au noir qu'on voit

demander au jour suivant

de revenir remettre au gout,

les veilles et les suivantes

au pecheur des lendemains,

les outres-eaux

dansant aigu

Espadrille rayée d'un jaune de femme

dansant aigue

Pire a faire croire qu'un mieux n'est pas

Elus

a la fleur d'oranger d'une réserve sans limite

s'en limitent, se réservent aux Contemporains d'un jour nouveau

a t'arracher du bout des levres.

Contemporaine la creation

au piano d'un lievre, d'un chevre, ou d'un agneau doué

Celui aux notes de paille

du poisson cuit au jour, sous le noir secret

Lampions ascendants, Contemporains a tout.

Nourritures du jour ~ suivant rappelé a l'ordre des choses,

descend.

 

 

Celle a qui n'existait pas de moi dehors

 

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 16:49

 

Il est la, notre arbre genetiq,
La fleur intestinale est le fruit d'une végétation gastronomiq
que le corps céleste d'une mere cosmogoniq est capable de mal,
tres mal digérer. Au point meme de le rejeter, comme son propre fils.

Qui a eu lieu ?, demande la narratrice.
La voix off, cette petite particule en mouvement,
tourne et demeure une perpétuelle agitation dans la rotation qu'elle subit d'elle-meme dans nos tetes.


I - LA LUTTE CONTRE LE TEMPS COMPTé : Derniers messages de la face du monde

Elle commence ici, la théorie plastiq.

_ Dans un cadre, un homm.
_ C'est l'Homm.
_ A proprement parler disons ~
_ Nous avons certes encore bien nos places fortes.
_ L'homm reculé
_ L'homm qui résiste.
_ mais le grand cadre ne permet pas de le faire tenir sur la toile, celui-ci
_ l'autre homm est trop grand, trop nomreux
_ et ce qu'il fait est encombrant
_ a sa démesure.
_ Cet Homm disons, DOMINANT en grosses lettres pour savoir qu'on parle de LUI
_ L'Homm 2.o
_ Il n'est rien sans rien.
_ Ca tombe bien, il a tout.
_ est un etre qui ne sait plus se perdre
_ phyiquement.
_ Il demande ou suis-je,
_ et aussitot on lui repond.
_ mais perdu mentalement, naturellement,
_ Par essence
_ dans ses propres reperes.
_ Il dit "Si je ne le fais pas, quelqu'un d'autre le fera"
_ A MA PLACE.
_ Envie.
_ C'est la, le Début de l'Homm 2.o
_ Sa raison d'etre, ses prémisses,
_ et ce qui régit TOUS ses choix.
 BIENVENUE dans l'ERE du TEMPS 2.o
_ Le Temps Compté

_Tu feras gaffe, je crois que t'as un oeil sur la langue

_Je sais, je cultive in bŭccae.

 

Fragrance exclusive ~ par le Trianon Palace Versailles

Nouvelles considérations générales sur l'efficience de l'être

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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 19:52

Nouvelle configuration

Disparition de la communaute maped qui m'etait chere.

Si vous n'arrivez que maintenant sachez d'abord qu'il est a lire imperativement ceci

Par 69 j'ai voulu dire euphorisante emphase de l'embolie jusq 'a l'empatement bolide de l'empathie plate : Le largage de materiel dans la circulation sanguine. Se devorer les epaules en gemissant

Tic tac tic tac./ Electro choc. Woodstock. Ma guitare rock. Rythm cardiaq si je debloq. Crac.

Belle embolie
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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 15:17

Tout commence avec cette serie photographiq, sublim. ~ 1946 a travers un miroir sans tain. (la boite verte)

On ne sent jamais si seul que quand on est en famille. Ok, je parle pour moi : je ne m'etais pas senti si seul depuis longtemps. Billet d'etendues temporelles fluctuantes. Un mur-miroir, vertical, d'inverses a verse dont la ligne de contact equivaut a zero. Des precipitations au repos, detendues. L'hotesse le sent en le saisissant, il y a beaucoup d'espace. Mais de place vacante parait-il, nulle. La rencontre improbable de la buee du marais avec ses roches abstraites deconstruites dans les airs. Et qui en sustentation creent l'effet d'un survol contenu devant les yeux, qui n'en demord pas. Un chien les bras tendus. Dans un avion qui quitte un continent pour en gagner un troisieme. L'avions boulimiq, le serons affam. Bord de terres abordees par la mere des ancetres. La rencontre improbable d'un boulanger qui se gele les miches en provisions en prevision d'une ere annoncee glaciaire. L'aire d'une glaciere au sol posee comm une prose qui se reposant propose qu'on ose le quiproquo rose d'une rosee ou bien sa cause morse adossee qui s'odore. Kiss odor. Mal d'aurore. Dans l'heure suivant la belle, au pas : comm un gibier, l'heure du racoleur, une aile rincee, le bonheur du recollement. Au sens topologiq, de roi-marge qui s'ecrie comm Apollinaire Ô m>L O.U. !~ ou comm moi, L U.C.Y !

Or et silice, lisse et si licite, helice elue in-situ L'Ici. L'Avant, l'Apres, le Deja-Venu, et le Reviens. Plvs loin elle naviguait entre deux moments sans jamais les atteindre, ni l'vn ni l'autre. Un peu avant elle s'etait comprimee dans l'instant bref de la zone vibree, comm un beton arme, ou une ere erogene, materiau rare par concretion. Compacte et impactee, empaquetee. Pelures d'orange Gean-Ro/ un instant roi elle s'est emise mise a epeler M.O.N.D.O. Tintant. Teinte en rousse comm mousse une lune, meme qui roule.

Tiens si fort, crazy love, phrenetiq, a forer d'efforts forets des phares phoresies.

AU sens biologiq et photogeniq.

Le conseil venait d'appoint d'a point nomme nommer le ponte d'un nom retour qui le renverse d'un rebours qui conciliat sans detour Genève a Lausanne prises incluses, les grandes poussees d'une offense offrande aux fences ivres qui n'etaient deja plus la, eprouvees que par ce qu'elles sont approuvees et demeurent de charme, a prouver.

L'Illusion d'allusions, elusives et Lucy, Love : Levant devant le soleil & Lac aux osmoses comiq (erotism iso a deux pans, qui s'annulent)

L'O, L'R, LA VIE

L'O, L'R, LA VIE

A travers un miroir sans tain : Yale Joel, 1946. Times Square Theatre, New York.

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 14:57

HYPER-BEAU   |||||   HYPERBOLE


A L'IMAGE DES SONGES
Extrait de nature, phenomene incarne, a la souplesse membrane sensible au passage de l'oeil sur elle,
Des statuettes de cires, ange volettant s'extirpe au passage trois-cent trente-trois fois relief l'apparition figee qui sculpte la pensee, l'arrete sur l'instant haut qui des meubles de la virtuosite compacte des reves emane comm diaphane, apprivoisement habile, habilitee a fondre ~.
 
UN BRAS ENTRE LES SENS  - pont d'outre-ciels,
Miels d'entre-ciels !~

Manlio est immense, son talent sans limite,
Les echos de ses vues tant sous-marines, aeriennes, de navigations et d'interieurs exterieurs a tout, vibrent d'emotions qui prolongent que s'ecrie comm traverse de pulsions, fractions de soi autorealisees, suscitees, excitees et reprises s'agissant de tenir la distance comm un intouchable desir promet de ne prevenir jamais de nulle autorite dans sa liberte de mouvement, revolutionnaire et sans cesse interactive aux airs pris entre-temps dans les inspirations soufflees de ces agitations de l'esprit, l'etre contemplatif
                                               MANLIO MANLIO MANLIO MANLIO !!~    

entre deux bouffees de cet art en vie qui alimente l'envie d'armoires aux murs du son.
Eclosions, pourraient etre titrees si Manlio n'etait pas plvs inspire chacune de ses perce-neige de motions florales a l'eclosion du jour sur les nuages penses.
Pensees, nympheas habitent le Grand Hotel du monde, habille de ces etres aux statures heroiq, aux evenements vecus d'un instant expose aux chants deiq qu'il endosse comm des histoires unies, ficeles de l'humanite qui respire en tout homm le corps d'autres histoires, ancestrales、mythologiq, genese de son regard
sur le monde qui le loge entier !~

Vertigineux & exterieur a tout.
Genie que cet art du reve !~ rare l'essence entiere de tous les mots bus des vues,

sans en ecrire un seul. 

 

Chose rare, & chere. Le produit des mariages, rupture nette & soudaine, addition d'heures mimiq, resultante des effets, vecteur d'orgues a simiesq hymnes d'hysthms a l'Inner. Profondeur interieure d'un jardin a l'etage, les voies de femmes de chambre au reveil en echo dans les murs face-a-face, rapproches s'amusent a donner d'un ton neuf le circuit, innove, jailli traine baignant, celvi d'eres aeriennes, de ce dont l'histoire soudain recele des devenirs. Annonce ici ce matin-la, avec un tres leger recul des immenses impressions sur des murs vierges, des desseins grandeur nature de son passage au ciel, sur elle. Surnaturels rejoues ailes par scenes courette reinventees, au theatre des hasards et de mille superpositions proposees suppositions apprivoisees des songes. Jusq 'a la dispersion, l'eloignement rapproche des effets epis des veilles. Almeria, s'ecrie la lattitude d'une temperature du corps devenu bienvenue brulante comm chantee a la bouche de Gainsbourg. Un bassin dessine au milieu de son petit jardin d'etage a l'altitude sans dependances. Jardin suspendus des merveilles emerveillees du grand hotel du monde, planctons et plantations des songes volants.


Chambrette detachee, suspendue, intemporelle & magnifiee. 
Jardin de louves a la nuit, feconde, faconde, si silencieuse, palpitant des ailes de colibri.
Une ondee luisante percee de satins feve aimants se met a former devant    ces yeux incredules parce que fermes des aurores boreales, magnetism ecoule des yeux clos qui ainsi fonts font vibrer la plastiq ciel de la membrane a peine approchee, d'une passante qui le signifie, du bout des levres, du bout des doigts, les pointant se demandant si d'elle aussi
Part ce grand vehicule d'or reves dans le grand hotel du monde.
Comment entre-t-on, Manlio ?, demande-t-elle.
_On n'en sort jamais tout a fait, repond-il. Vous etes deja dedans.

    Loin de ses cotes se detachent et se decrochent consonantes et effets detaches les gouttes de ciel et les perles d'un liquid bleu fruit entre ses maisonnettes agglomerees qui authentiq caravanes attachees par des linges au flanc nord de la montagne oniriq occilent et scindent le dessert en deux plats de resistance physiq qui durcissent les mesures entre deux tentatives d'estimation des disproportions magnifiees.   

 

 

MANLIO RONDONI, ti affido la mia vertigine 2010
acrilico su carta cm.100x150

 

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 09:18
Prodigieux Manlio, tu exaltes le desir, attises l'amour propre aux arts, l'amour en fait ~ Allegories vivantes 0u Muses incarnees, des scenes deiq semblent devoir remuer pour toujours l'instant de grace que tu as rendu a la vie, a la tienne, a la notre des qu'on y passe. J'entre, et je ne ressors plus, je vague, vogue, tangue, et je danse ! aussi !~ OUI !~
[O MONDO ORINALI O MONDO ORINALI O MONDO ORINALI
O MONDO ORINALI
 !]
   
Subjugue, l'homm deploye comm un astre vert ou comm une peche ouverte ecarquille des yeux comm ses ailes l'ange en inspirant a qui en est temoin une vie d'emotions fortes.
Un souffle veritable de conjugaisons inattachables*, de mouvances qui obsedent et se ravivent instantanement, ponctuees sur la seconde en y sautillant, et constamment, mutuellement s'insufflent les soufflant les flots boucles des spires ~ uniq. Et essentielles.
ET CENT CIELS - Combien de vies circulent dans l'arbre des veines ou chemine Manlio ?~ Et de quelle seve centrale a la vertebre colossale d'un objet de fascination aussi temple contemplatif ouvert aux quatre vents qu'une civilisation entiere interpretee, est-il l'impulsion ~, Par les racines, les ramifications d'un monde des planctons, s'y environnenent de songes relies entre eux par le trait le plvs commun du mortel, et differenciees par leurs floraisons, les Plantes de l'Art s'expriment.     
Femminili come foglie d'erba, ce sont parmi la foule des attractions vibrantes de leurs frissonnements au gre de souffles solidaires et parmi les saveurs identifiees a la bouche du mot reflexe, celle d' images instinctives & pulsives : les ondes feminines sacrees qui ravies de leur terre comm la plvs immense des beautes quel qu'en soit le degre d'observation, negligee, subtile, eprouvee ou passionnee, remettrait pour trait aux sens uniq de l'objet delicieux les voies ou circulant d'emotions elles ~ font leur impression ~ Elles n'expriment pas des sensations connues, non, elles font connaitre les leurs. 
Avez-vous deja entendu un coeur parler ?
PORTEE DE CREME, et influence de l'humus sur les detachements epidermiq de l'homm qui s'ouvre au monde les veines, en y mourant plusieurs fois par jours, et en y renaissant d'autant ~ plvs. Toujours plvs.
  
Manlio Rondoni, nate per essere felici, 2010
(acrilico su carta dittico cm.186 x 140)
 
Manlio-Rondoni--nate-per-essere-felici--2010.jpg
    
( *. Rome, Raffaello. Les fresq murales, la villa Farnesina.) 
 
 
 
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 13:23

CANDLE, Sonic Youth ~

Are we the last living souls ?
If you're still bleeding, you are the lucky one.
Coz most of us, their feeling's dead.
Collecting pictures ~

__\_/_\_/  BO \  /_\  /__ to the desperate ones

[je n'aurais pas aime avoir 18 ans en 2o13] 

Comm un grand pot d'herbes disparates molles qui se detachent de leur etat glacial, et qui s'agglutinent,

amas de choses agglomerees, coagulees, senteur de fonces gris ocre a pourpres, des roses qui saignent en se baignant.

La course a nos visions, cette idee sublimee qui nous a fait virvolter une fois, parfois juste une, et qui nous a maintenus en vie des siecles sans remonter de leur gelee flasq, gelatineuse subcutanee ~

Mouton sauvage disait Murakami Haruki par metaphore a l'humeur tumefiee a l'amertume amphores, justement filante !~ meta-corps couvert et habille qui se deguise et se camouffle dans les hauteurs de sa survie.
Moufflage  par projection cette immense compression de gouttes qui veut donner au tapis vertical de la vue des reves vecus donner un relief, saufs s'en maculer, accules s'en distinguer, tangues s'en fixer, erriges comm a cette echelle les organisms sont vivants, et remuent tous sur eux-memes cette quantites d'eaux froides cherchees dans les midis quand l'ete bat, et les saunas bouillants en inverse aphelie , cousue ire aux carquois-mais-enfin d'archers des quatre coins de la tete.

Des fleches lancees comm des appels, feux aux artifices morts et qui deciment les generations de nostalgie sublim.

La poesie de Baudelaire quand j'ai frole cet age avant de voler au-devant, d'en prendre le danger.
Sur moi piquant, cette immense toile a l'effet d'algue, envoutante et qui rance tance dance macabre et brillante.
L'air inoffensif et curieux, l'aspect sensible qui ne peut jamais faire ressentir la douleur d'une piqure de la rose sur le doigt.

Et qui fend l'arbre a sa feuillure la plus sobre, ou elle a cette forme simple qui semble n'etre rien. 

[WILD YOUTH] 

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 12:35

Aspiree, le corps tremblant, encor parce que c'est ce froid qui paralyse ses membres et me les rend insoutenablement freles a contenir dans le manteau qui a deshabille mon dos, aspiree et transie deja parce que le fruit du jour a entame sa composition sur une fin, sur un point d'orgue qui s'effile et qui se desagrege comm un fil sous l'effet de contorsions, comm longtemps apres, la surprise des effets du temps sur un carre d'isoles, aspiree et gloutonne, engloutie parce que c'est le ventre vide qu'il l'impressionne a marier entre elles les teintes de nos ingredients qui se souvenaient a sa naissance de leur appartenance au corps curieux, a ce corps ephemere de couche journaliere et de bas mis en l'air ~

Ses membres, parce qu'ils se souviennent, ses larmes parce qu'elles se retenaient de briller depuis l'heure passee, l'adoubement pour sacre du matin, pour terminer le jour sur un levant comm un present, comm un temps qui est la, que rien n'a annonce ~ laisse presager sous cette forme soudaine.

Profusion d'aurore dans les yeux profanes  ~

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 08:34
Faustus, Last night

Mis en scene par Dusapin, le soir est beau sur Arte. La nuit s'est coiffee de sa derniere superbe frange d'une voie du ciel qui, lactee, renvoit sur l'horloge synthetique, verticale, tendue debout, des reflets de multiples Faust en blancs de peau effrayants. Ses partisans et ses messages a Dieu, inouis, frayes dans le fil d'un fer divin trempe, qui veulent refaire la part des choses dans l'eclattant declin de douze boutons lumineux pour chaque points d'heure servant accessoirement de points de repere ou d'accroche musicale auxdits points de repere qu'on fixe au sol leve debout, deviennent des cris, des beffrois belges, des franges elles-meme, foncees, claires, alternativement, d'echos et d'ondes de foire, voulant voler a Faust sa derniere nuit sans qu'il le voie, voilent son corps dans leur decor, devoilent l'heure, constamment en avance sur le temps, constipations d'enfers de passage sur Terre, l'appelant a l'elan des, pele-meme, pelles et molles pelotes de loin scellees ligottees fioles de poison dediees, troubles boissons de soins, a l'envoyer parader sur les cordes detendues de bouillants bouillons pour eternel refuge. Repousse par les allees dans les tranchees percees, et les venues constantes d'envoyes le cherchant en toute chose, en toute parole, Faust pleure meme !, et se meurt dans ses mains, tandis qu'avec et sans lui, devant, divin, et derriere lui, des mains, d'autres mains que celles qui en larme dechirent ses cordes vocales en lambeaux frippes de cris d'effroi, l'offrent a leur maitre Mephistopheles ~ apre ~, frippon savant, savon moulant des fables de Marlowe, l'original, pas celui de Goethe qui a perdu de son front les tons fronces des cils et des sourcils qui font l'affront et font les formes des frondes physiques qui l'accablent et assiegent la victime sur les fauteuils du diable dont Faust ne veut plus recevoir avec tant de mirage dans l'oeil, l'accueil.
Fibre et febrile fin fil d'un frein qui defie a present le present qui l'accuse et le voit neiger tout a coup ! (veridique), sous les douze coups des points d'un repere sans repere, la scene montant en meme temps devant son public plus oblique qu'emballe, public qui s'obstine a oublier d'acquiescer de biais les repliques prolixes des acteurs comme des acteurs, mais les voyant a present plutot sans les regarder comme d'authentiques grelons d'enfers : des griefs de grandeur, des gaffes de grande ampleur, de vraies giffles qui leur giclent au coeur et les meurent, Faust fibre et febrile friand de faire encore connaissances et defaire les sciences imparfaites de patiences, imparfaites d'etendue, detendues meme, ou les aura-t-il vu ~ je ne le sais ~ comme plutot des choses finies, "Sache ou tu vas, Faust !" violentes chutes de vers a museaux xylophons, a museaux amorphes, a museaux museles, des animaux battus, des anciens deja perdus dans leur temps. Seul avec lui-meme, sans plus de cette saine et sainte compagnie qu'avant ca il se croyait detenir les tenants et les aboutissants butines dans l'eternel ethane des tons d'airs et de comparses, seul et sans ces soutiens qu'il soudain redecouvre, revoit sous leur nouveau jour-de-nuit, dernier nuit de jour ascendante et constante, pesante et consistante, il sa replie, tente de supplier, fait mine d'obtempere, opere les devenants en glissant des dons a Dieu de toute sa devotion, mais sa voix ne peut pas, son corps ne veut plus, il ne parle pas, Dieu l'oublie, Mephistopheles ~ apre ~ le veut et le voit deja voue a une place sure et solide sous l'enfer, en-dessous de le scene laquelle il traverse metaphoriquement par une des douze accroches qui maintenant sont points d'orgue en formes de fenetres, sans eclairages, comme des ombrages, des tombeaux ou des pieges a rats de taille respectable, Faust sans le respecter, rentre, sans le coeur, dans l'ombrageux accueil de cette douleur dont une seconde apres son enfouissement sort qui remonte un ballon gonfle d'air, son ame qui s'en echappe et s'enfuit sans trouver rien pour la rattraper sans y faire de trou. Et va toucher le plafond du theatre. Que c'est beau Arte, la nuit.
Qu'il y fait bon voir un Faust mesure, obtemperant devant la condamnation que des les origines lui etaient promises et promettent au public insatisfait lorsqu'il repart d'imaginer quand meme quelle fin en forme de fou d'echec fait phantasmer son auteur, et en quelle forme encore finira l'horloge qui finit de se recoucher pour renfermer ces heures, cruelles croyances d'une meilleure aube, croulantes frenesies d'implorations de la derniere heure ~ quels volets le l'histoire dans chaque fenetre, douze pages s'ecroulent, sans bruler, douze points de repere couches, confondus l'un dan l'autre pour le public assis qui les a dans le meme plan, tous impeccablement alignes sur un horizon qui font dans l'obscur fondu d'un blanc bleute vers l'aborbant noir d'alcove promis a doriphorienne posture por le reste de la nuit. Qu'Arte joue dans les sens d'un poil divin en marge avec les heures du jour ou il neige ! (veridique) quand on voit enfin les nombreux champs de voyelles de l'etudiant perpetuel se confondre dans ces fenetres avec les sciencs banies de lui, proprietes qui reviennent a leur Immense Createur, sous odeur de crepes allemande d'un siecle a mystere ~ car quel Mystere !, que cette creation de Faust, qu'il n y fait bon que voir, mais s'y baigner, peur, quel immense mystere dell'acreation que celui de cette toile figuree dramatique oubliee plus tard dans les dedaigneuses dedalles du rire qui rejouerent l'aube d'un horizon rejoint par les deux bouts, par des fruits et des forets de myrthes, comme s'il devait en neiger ! (veridique), pour nous plonger dans le blanc impeccable d'une douceur caline, au lieu de peser aussi lourdement le poids d'echec d'un fou intransigeant qui s'etait seulement promis prouvant aux trous de sa tete les premisses de sa requete, de rejouer indefiniment la scene d'un pacte gratyit, brade, en solde sur le marche des viandes a sang rouge, des viandes a coeur tendre, des viandes a fraiche moile, de ces viandes corrompues pretes a manger dans la mema auge les encens d'un fil de fer tordu, de ce febrile fil de fin fruit d'homme qui s'y sera egare.
Le reste de la nuit qu'on peut observer toute la duree des etoiles, sur Arte, il reste un peu de cette grouillante fable, dans chaque ficelle de reve que prend l'imagination, a son tour relayee par l'univers sensible des possibles et des connaissances entremelees. Le reve prend les chemins escarpes dans lesquels Dante derriere Virgil, ce dernier derriere Ovide, tous ensemble derriere Beatrice, feignent de se perdre tandis qu'ils s'y trouvent l'ame lourde et l'envie de tout faire, refaire sur des sentiers battus, sur des sentiers connus, avec des salissements plein les paroles, des souillures d'embruns, des batailles plein les reins, qu'a chaque pas ou presque ils evoquent en parlant a tue-tete, devant chaque ombre qui les implore.


Voyage de Dante au coeur des Enfers :

Ficelle de chemin sans balise et sans criniere a quoi se tenir, Dante detient a tout le plus une conviction qu'il garde intacte au fond de ses ressentis, et reprend apres chaque dure epreuve a son compte et en ses noms et pouvoir a remettre haute serenite qui bat de l'aile, conviction de trouver dans ce sur quoi il trouve surtout soutien ~ et jusqu'au bout, contrairement a Faust ~ c'est a dire dans ses mains, celles sur quoi il trouve soutien : la main de Virgil qui le guide et le prend comme il vient, conviction d'y trouver refuge et maintient.
Barque, barriere, barque encore, et aerostat, trombonne d'artisan, voile pour se cacher. Dante parcourt une partie, le neuvieme cercle et trouve l'espoir de se perdre dans son imaginaire avec tout le savoir de Virgil, il n'espree que ca, il n'est pas la pour autre chose. Pointe du doigt les accusations monstrueuses, dire apres coup les predictions des victoires e guelfes blancs ou noires, reprimer sans les devoir offrir les gourmandes de ses hotes, transiger sans faire mine de faiblir, ne sont pas ses buts dans le periple, la vie, l'exil deja tout cela il les y a assez vecues et condamne de son registre depuis Florence jusqu'on ne sait ou~ jusqu'ou est-il alle, physiquement, qui peut le dire ? !
Ovide, derriere tout ca, instigateur involontaire, admire de Virgil. On l'oublie trop quand on compare la Divine Comedie a cette divine fascination de l'homme pour l'autre paroi negative qui nous en fait miroir et nous y fait dormir, pourtant sans qu'Ovide ait donne tant a fasciner d'abord Virgil, qu'est-ce, qui aurait meconduit les devins prescients dans les tuyaux tortueux des trombes bombees de foi, de l'enfer et dans ce circuit, ce tour, des cercles ou crient les prieurs desavoues !


Ovide ! Hommagination.

Quelle fersque sur laquelle entre eux parlent deux anges, ronds paradis et pastels gorges de lumiere.
Ta lumiere, Ovide, regorge de la pure volupte des eclats fretillants de ton ame a longues ailes.
Les multitudes sont oubliees, tu deconsideres les multiples, tu decomptes et abstrais les fois et les comptes, pour les mettre un a un devant leur contexte de premisse. Ta lumiere organise autour de toi la loi de chaque ancestre que tu baptises et calfeutres, que tu baignes et que tu confortes, ces ancestres te redoivent la vie, ils t'ont ete sublimes, ils t'ont ete nommes, ils t'ont ete dessinnes, reecrits, remis dans l'ordre chronologiques des logiques de l'histoire, tu leur y as donne place refaite a neuf, quel ouvrier !
Quel ouvrier tu fais, Ovide, quel lumineux ouvreur. Chauffeur de salle, une fois un remis dans un, et la multitude repartie reconduite vers la sortie, tu as donne a ta scene, la flamme des monde, la genese. Une premisse a la premisse, la permission de demissionner maintenant ou de se taire a jamais. Plus, nus, convenus, mis en lumiere, au contraire ! Ils parlent ! T'y serais-tu attendu ? Comme si apres un mariage c'etait la liberte qui etait trouvee, tu as redonne vie a ce qui n'existait pas, et cree sur ce principe ceux aui donnent a nos desormais quotidiens colocataire de Terre, une facon d'evoluer sans le devoir de se plier aux meme normatives lois qui nous placent sous eux.
Tu as bati de tes doigts de Createur les Divins et les Fonds, leur a donne l'eclat de ton esprit, les ombres de la planete qui les accueille pour profondeur et les as mis plus hautque tout.
Qu'est cette scene, Ovide, ou nous jouons devant les cieux, ou le fond est au-dessus nous veux-tu horizontalises comme toutes ces choses sans capacite a s'elever, mais a planer seulement. A te lire, a te voir en tout decor pour scene de la vie, je plane, j'en dors encore debout-horizontal-humble et j'en veux pour l'eternite, de ta force a creer et a donner planitude, similaire planeite des planetes devant tes decors de lumiere !!
Ovide rend hommage aux objets que somment les un-a-un.
Il rend aux objets l'ordre dans lequel apparaissent leur corps et leur materiaux, redonne a la physique l'origine de son ignorance et le devoir de compte a leur Createur ~
Encore dans l'effort, Ovide concoit pour nous les odeurs et les sensations d'un monde au-dela, il a ete chosii parmi les nombreux peintres, pour faire les decor et les tenir bien verticaux, ceux-la, heureusement puisqu'il s'Agirait, selon le Createur, son commanditaire, Dieu !, de nous Elever, quand meme !
Devant les peintres seculaires, il a defait les preuves a l'appui d'une peinture qui ne passe pas, d'Une couleur qui demeure intacte avec le temps, et il a pris le premier prix, remporte haut la main le droit sur nous de faire les plis de decor, de nappes, d'ondes d'odeur pour voyage sensitif, et il a ce droit, esperons-le, a tout jamais gagne.
Quelle surprise nous reserves-tu, aujourd'Hui, Ovide !


Trois Graces voire quatre ~
Repro sur toile scultpee de l'oeuvre faite par Rodin sur Paint (peu avant le colossal Balzac, et la Porte des Enfers.)

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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 08:30
Canon de l'esthetique et marque d'une tranche d'humour divine evidente, le nombre qui suit et guide en meme temps les regles d'un accord equitable entre les rapports de forme et taille, et leur application physique dans l'equilibre dedites formes et taille sur une base phi egale ( un plus racine de cinq ) sur deux, racine positive de l'equation x au carre moins x moins un egale zero, est appele nombre d'or. Pourquoi d'ailleurs ne choisissons-nous pas, a titre experimental, et non pas par amusement mais pour constater seulement, apres le haut interet qui le possede aussia nous posseder les sens jusqu'a la folie, les jeux de scene que librement les rapports donnent entre eux lorsque l'on ne les observe plus, de mettre autant en valeur l'autre racine de cette equation : phi se rapprochera alors ~ jusqu'a l'egaler ( un moins racine de cinq ) sur deux, ce qui revient a quelque chose de proche apres la virgule, mais de tres eloigne dans les faits a ce que la configuration notamment des pyamides, et des toiles de Dali, nous donnent a voir.

Le nombre d'Or et donne a voir de lui cette respiration constante et delicate, neutre et faiblarde, comme seulement rythmee par sa reguliere recurrence, comme aussi presente devant le reve autant que le serait sa materialisation dans le reve. Le sommeil du nombre qui brille tant par son egemonieuse radiation sur le cours des siecles, est comme un Fleuve qui porte en lui les pierres precieuses de la Source vers le Delta. A L'Ocean, nos trouvons le nombre d'Or plus harmonieux que nulle part ailleurs.
Il est la radieux, il est la splendide et epanoui, car il accomplit son reve, et atteint son but.
Il est la marche gracieuse de ce qu'il a porte, il devient d'Or, comme un silence et repart a sens inverse, amasser plus encore. Car lenombre est avide. Toujours plus d'Or, de l'Or, oui-toujours-plus.Porter des pilliers ne lui sufisait pas, porter des verites au sommet des lois physiques, porter des secrets a travers les ages, porter des pierres precieuses jusqu'a l'Ocean, non ! Le nombre veut maintenant porter en lui toute la verite celeste, il veut divaguer, il veut tergiverser les conditions humaine et cosmique, il veut renverser les tendances et remonterles  fleuves jusqu'a ses confluents, et il veut repartir nourri, rempli de sens et dans un sens nouveau, et inverse de ce tout que nous le savions apable d'emprunter. Car en plus d'etre avide, le nombre d'Or est envieux, et il est avare. Et il est le jeu de l'avidite, de l'avarice et de l'envie ensemble, menes par son seul debit, ce courant qu'il se sait capable de mener. Le nombre est puissant, il ne connait nullelimite, et il peut meme parler ~


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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 01:00

Ceci est le mode peu conventionnel de mail que j'ecris-comme-te-dedie-et-te-voue-comme-le-reste-tu-le-sais-a-titre-experimental sans me soucier des conclusions.

Si tu le recois c'est que tu t'es toi aussi inscrite a ma newsletter - et tu ne serais que la deuxieme ~

Sinon, je l'aurais ecrit pour rien. Ou bien changerai-je d'avis et deciderai-je alors d'en faire une table de nuit (bien peint, tu sais...)

Andalouse ! Tes mots, tous, apprends-le, sache-le, j'en vibre, ivre-mort, sont autant de fois qu'ils se produisent des coups de fouets infliges-comme-procures sur mon esprit acharne a se defaire de ce qui ne va pas droit-dans-le-sens-de-la-marche-c'est-a-dire-vers-le-nord pour aller vers un essentiel que sans cesse je creuse de chercher jusqu'a douter l'avoir meme jamais cherche encore au bon-endroit-c'est-a-dire-vers-au-nord-directement.

Tes mots donc, remplis des formules des presciences dont sont issues les deductions logiques et tissus les maillages alternatifs qui couvrent et les recouvrent les mots enduits, induits sont !~ la-chose-emue, cette fleur vitale dont je te parle maintenant, la lenteur longue, fidele et molle, la douceur revelatrice, la chose-emue est l'onctus benedictis qui me fait regravir la chute d'un haut sommet lorsque je me suis trop permis de monter par un cagnard impitoyable. Tu es la chute ! Tu es ma chute ! ma si belle, vertigineuse chute ! du haut de ces sommets qu'en fou ! je m'en fous me mets en tete de gravir encore jusqu'a la grippe. J'etais Andalouse, la semaine derniere a Punta Cana, et je te le dis sans detour, ce que j'ai vecu jusqu'alors tu le sais mieux que moi encore, ne laisse pas penser pouvoir presager un seul instant que je puisse encore m'etouffer de croire pouvoir me mouiller en avouant sans supplications etre capable de m'en affaiblir ~ pourtant !, de cette remise en question dont je te parle la puisque c'est bien la de ca dont il s'agit d'emettre et dd mettre demis demi en page puis en question, de ce doute qui m'assaille frenetiquement tel l'azur attaque le coca quand l'aube tombe dessus et que le balcon etant si haut reste si trop loin de soi  que c'est deja presque l'horizon, ce doute-la, crois-moi, qui m'est monte la premiere fois losque j'ai peint une rarete qui ressemble vu d'ici a rien sauf a rien, m'endort et me liquiefie de sorte que rien ne me ramene plus en bas. Merci ma chute ! Je ne te permets plus de me laisser jamais encore attendre que ton eclipse me fasse souffler un peu de ce soleil qui san cesse tente de m'abattre en plein vol.

Envol !

mecanical kiwi & dolpfin right under the most perfect cloud :

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 04:10

De Georges Perec.

 

"Trace l'inégal palindrome. Neige. Bagatelle, dira Hercule. Le brut repentir, cet écrit né Perec. L'arc lu pèse trop, lis à vice-versa.

Perte. Cerise d'une vérité banale, le Malstrom, Alep, mort édulcoré, crêpe porté de ce désir brisé d'un iota. Livre si aboli, tes sacres ont éreinté, cor cruel, nos albatros. Etre las, autel bâti, miette vice-versa du jeu que fit, nacré, médical, le sélénite relaps, ellipsoïdal.

Ivre il bat, la turbine bat, l'isolé me ravale: le verre si obéi du Pernod -- eh, port su ! -- obsédante sonate teintée d'ivresse.

Ce rêve se mit -- peste ! -- à blaguer. Beh ! L'art sec n'a si peu qu'algèbre s'élabore de l'or évalué. Idiome étiré, hésite, bâtard replié, l'os nu. Si, à la gêne sècrete-- verbe nul à l'instar de cinq occis--, rets amincis, drailles inégales, il, avatar espacé, caresse ce noir Belzebuth, ô il offensé, tire !

L'écho fit (à désert): Salut, sang, robe et été.

Fièvres.

Adam, rauque; il écrit: Abrupt ogre, eh, cercueil, l'avenir tu, effilé, genial à la rue (murmure sud eu ne tire vaseline séparée; l'épeire gelée rode: Hep, mortel ?) lia ta balafre native.

Litige. Regagner (et ne m'...).

Ressac. Il frémit, se sape, na ! Eh, cavale! Timide, il nia ce sursaut.

Hasard repu, tel, le magicien à morte me lit. Un ignare le rapsode, lacs ému, mixa, mêla:

Hep, Oceano Nox, ô, béchamel azur ! Éjaculer ! Topaze !

Le cèdre, malabar faible, Arsinoë le macule, mante ivre, glauque, pis, l'air atone (sic). Art sournois: si, médicinale, l'autre glace (Melba ?) l'un ? N'alertai ni pollen (retêter: gercé, repu, denté...) ni tobacco.

Tu, désir, brio rimé, eh, prolixe nécrophore, tu ferres l'avenir velu, ocre, cromant-né ?

Rage, l'ara. Veuglaire. Sedan, tes elzévirs t'obsèdent. Romain ? Exact. Et Nemrod selle ses Samson !

Et nier téocalli ?

Cave canem (car ce nu trop minois -- rembuscade d'éruptives à babil -- admonesta, fil accru, Têtebleu ! qu'Ariane évitât net.

Attention, ébénier factice, ressorti du réel. Ci-git. Alpaga, gnôme, le héros se lamente, trompé, chocolat: ce laid totem, ord, nil aplati, rituel biscornu; ce sacré bédeau (quel bât ce Jésus!). Palace piégé, Torpédo drue si à fellah tôt ne peut ni le Big à ruer bezef.

L'eugéniste en rut consuma d'art son épi d'éolienne ici rot (eh... rut ?). Toi, d'idem gin, élèvera, élu, bifocal, l'ithos et notre pathos à la hauteur de sec salamalec ?

Élucider. Ion éclaté: Elle ? Tenu. Etna but (item mal famé), degré vide, julep: macédoine d'axiomes, sac semé d'École, véniel, ah, le verbe enivré (ne sucer ni arreter, eh ça jamais !) lu n'abolira le hasard ?

Nu, ottoman à écho, l'art su, oh, tara zéro, belle Deborah, ô, sacre ! Pute, vertubleu, qualité si vertu à la part tarifé (décalitres ?) et nul n'a lu trop s'il séria de ce basilic Iseut.

Il à prié bonzes, Samaritain, Tora, vilains monstres (idolâtre DNA en sus) rêvés, évaporés:

Arbalète (bètes) en noce du Tell ivre-mort, émeri tu: O, trapu à elfe, il lie l'os, il lia jérémiade lucide. Petard! Rate ta reinette, bigleur cruel, non à ce lot ! Si, farcis-toi dito le coeur !

Lied à monstre velu, ange ni bête, sec à pseudo délire: Tsarine (sellée, là), Cid, Arétin, abruti de Ninive, Déjanire. . .

Le Phenix, eve de sables, écarté, ne peut égarer racines radiales en mana: l'Oubli, fétiche en argile.

Foudre.

Prix: Ile de la Gorgone en roc, et, ô, Licorne écartelée,

Sirène, rumb à bannir à ma (Red n'osa) niére de mimosa:

Paysage d'Ourcq ocre sous ive d'écale;

Volcan. Roc: tarot célé du Père.

Livres.

Silène bavard, replié sur sa nullité (nu à je) belge: ipséité banale. L' (eh, ça !) hydromel à ri, psaltérion. Errée Lorelei...

Fi ! Marmelade déviré d'Aladine. D'or, Noël: crèche (l'an ici taverne gelée dès bol...) à santon givré, fi !, culé de l'âne vairon.

Lapalisse élu, gnoses sans orgueil (écru, sale, sec). Saluts: angiome. T'es si crâneur !

. . .

Rue. Narcisse ! Témoignas-tu ! l'ascèse, là, sur ce lieu gros, nasses ongulées...

S'il a pal, noria vénale de Lucifer, vignot nasal (obsédée, le genre vaticinal), eh, Cercle, on rode, nid à la dérive, Dèdale (M. . . !) ramifié ?

Le rôle erre, noir, et la spirale mord, y hache l'élan abêti: Espiègle (béjaune) Till: un as rusé.

Il perdra. Va bene.

Lis, servile repu d'électorat, cornac, Lovelace. De visu, oser ?

Coq cru, ô, Degas, y'a pas, ô mime, de rein à sonder: à marin nabab, murène risée.

Le trace en roc, ilote cornéen.

O, grog, ale d'elixir perdu, ô, feligrane! Eh, cité, fil bu !

ô ! l'anamnèse, lai d'arsenic, arrérage tué, pénétra ce sel-base de Vexin. Eh, pèlerin à (Je: devin inédit) urbanité radicale (elle s'en ira...), stérile, dodu.

Espaces (été biné ? gnaule ?) verts.

Nomade, il rue, ocelot. Idiot-sic rafistolé: canon ! Leur cruel gibet te niera, têtard raté, pédicule d'aimé rejailli.

Soleil lie, fléau, partout ire (Métro, Mer, Ville...) tu déconnes. Été: bètel à brasero. Pavese versus Neandertal ! O, diserts noms ni à Livarot ni à Tir ! Amassez.

N'obéir.

Pali, tu es ici: lis abécédaires, lis portulan: l'un te sert-il ? à ce défi rattrapa l'autre ? Vise-t-il auquel but rêvé tu perças ?

Oh, arobe d'ellébore, Zarathoustra! L'ohcéan à mot (Toundra ? Sahel ?) à ri: Lob à nul si à ma jachère, terrain récusé, nervi, née brève l'haleine véloce de mes casse-moix à (Déni, ô !) décampé.

Lu, je diverge de ma flamme titubante: une telle (étal, ce noir édicule cela mal) ascèse drue tua, ha, l'As.

Oh, taper ! Tontes ! Oh, tillac, ô, fibule à reve l'Énigme (d'idiot tu) rhétoricienne.

Il, Oedipe, Nostradamus nocturne et, si né Guelfe, zébreur à Gibelin tué (pentothal ?), le faiseur d'ode protège.

Ipéca...: lapsus.

Eject à bleu qu'aède berça sec. Un roc si bleu ! Tir. ital.: palindrome tôt dialectal. Oc ? Oh, cep mort et né, mal essoré, hélé. Mon gag aplati gicle. Érudit rossérecit, ça freine, benoit, net.

Ta tentative en air auquel bète, turc, califat se (nom d'Ali-Baba !) sévit, pure de -- d'ac ? -- submersion importune, crac, menace, vacilla, co-étreinte...

Nos masses, elles dorment ? Etc... Axé ni à mort-né des bots. Rivez ! Les Etna de Serial-Guevara l'égarent. N'amorcer coulevrine.

Valser. Refuter.

Oh, porc en exil (Orphée), miroir brisé du toc cabotin et né du Perec: Regret éternel. L'opiniâtre. L'annu- lable.

Mec, Alger tua l'élan ici démission. Ru ostracisé, notarial, si peu qu'Alger, Viet-Nam (élu caméléon !), Israël, Biafra, bal à merde: celez, apôtre Luc à Jéruzalem, ah ce boxon! On à écopé, ha, le maximum

Escale d'os, pare le rang inutile. Métromane ici gamelle, tu perdras. Ah, tu as rusé! Cain! Lied imité la vache (à ne pas estimer) (flic assermenté, rengagé) régit.

Il évita, nerf à la bataille trompé.

Hé, dorée, l'Égérie pelée rape, sénile, sa vérité nue du sérum: rumeur à la laine, gel, if, feutrine, val, lieu-créche, ergot, pur, Bâtir ce lieu qu'Armada serve: if étété, éborgnas-tu l'astre sédatif ?

Oh, célérités ! Nef ! Folie ! Oh, tubez ! Le brio ne cessera, ce cap sera ta valise; l'âge: ni sel-liard (sic) ni master-(sic)-coq, ni cédrats, ni la lune brève. Tercé, sénégalais, un soleil perdra ta bétise héritée (Moi-Dieu, la vérole!)

Déroba le serbe glauque, pis, ancestral, hébreu (Galba et Septime-Sévère). Cesser, vidé et nié. Tetanos. Etna dès boustrophédon répudié. Boiser. Révèle l'avare mélo, s'il t'a béni, brutal tablier vil. Adios. Pilles, pale rétine, le sel, l'acide mercanti. Feu que Judas rêve, civette imitable, tu as alerté, sort à blason, leur croc. Et nier et n'oser. Casse-t-il, ô, baiser vil ? à toi, nu désir brisé, décédé, trope percé, roc lu. Détrompe la. Morts: l'Ame, l'Élan abêti, revenu. Désire ce trépas rêvé: Ci va ! S'il porte, sépulcral, ce repentir, cet écrit ne perturbe le lucre: Haridelle, ta gabegie ne mord ni la plage ni l'écart."

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