L'ampadiem

  • : Le blog de Ampad Embiem
  • : Culture intra-utérienne d'une fleur technologiq : cheminement d'une réflexion de l'esprit sur les bords brillants de lyrism du théatre alternatif ~
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Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

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Bienvenue a tout nouveau visiteur

Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

1 septembre 2022 4 01 /09 /septembre /2022 08:58

[And the flower power]

D'ascendants indécents en descendances incandescentes, le fil d'une pluie du temps-rideau qui s'étend en étangs et se poursuit en puits de soleils intérieurs rieurs, alternance de salles d'eau, patios, salons, chambres, et balcons arborés, les dalles tamisées de plafonds en terrasses-planctons amusées des aurores. Spacecraft-townshipper 2.0

C'est un rêve plus grand, l'image plus audacieuse, d'une ville-maison qui est une société qui vit au bord de la mer plusieurs générations simultanément, en déférant au bonheur des créations continues. Boissons d'orge, de sésame, de blé cru et de pommes-grenades géantes agrémentées d'autres traces de jus essentiels à base de sarabandes embardées d'embarcations truffées d'espadons amphibies. Du fœtus au frisbee irisé de Phoebe affublée affabulant affalée, d'affables amulettes d'irréfragables irradiantes à clefs d'orgues magellanes enflammées, les fables nuptiales au gris de bleu persan d'une robe-dentelle rafale d'ineffables des cours étoilées d'un corps céleste du dôme spirit s'inspirant où respirer le cœur de ville vitale aspirant à la disparition du son superflu. Que calme, luxe et volupté enveloppés de bains salés et des mélodies envoûtantes des siècles de lectures surannées pour ultime nourriture et uniq atavism. 

 

The whole thing is unpracticle !

_No, it's not. Only because you can't dream big enough.

Retour à l'essentiel. Sans fin, les sens ciels. Des criques pour alcôves comm des miroirs pour le soleil, sans fin. Planctons en suspensions dans l'air, des algues flottant dans les parois lumineuses et des colonnes remplies de soleil, piles animées qui étreintes sont sons, et éreintées puis éteintes se font fond sonore appelé 'tinting', l'air tintant à la paume d'une vapeur velours sobre, en caressant la peau d'un fin filet de dorures ambrées comestibles aux issues potables, majoritairement multiples. Des fins essentielles, le but ultime, l'extrême onctuosité de ce qui contient le lait d'un potentiel sans limites par plages de Mythologies intérieures, une pleine page, couverte de dessins dansants et d'essais dansés, de desseins d'encens et d'essaims dessinés à la plume d'une paroi gravée de durée indéterminée, loin des terres minées, flous artistiq de villes du cœur encor entier.

 

Roses allées peintes.
Échantillons d'échantignoles échues des champions déchus au lampion fichu d'arbres et de roses écloses.

Au pied d'un océan cosmiq, Niké & Galatée

Comment vivre en autonomie ?

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 13:58

Déformation de trois histoires qui concourrent, se contournent, s'entourent & s'attachent finalement en simultané, à faire des doigts de fée coudre un cheval au tissu de l'oeil - sans trembler.

 

VERY LAST TANGO IN PARIS ~

Issus des secours, les trottoirs passent, vaporeux, inlassablement. Sur le réflexe du bouton ou

Dans les niches où se creuse l’histoire.

Nos yeux se touchent pour recenser nos paupières de vitraux, lignes d’argile insensibles d’un tracé qui piétine ~

Du jour à la nuit.

Un papier insensé qui se gratte le dos

Au mur où coule en sons, de son sein,  l’encre.

Son sang s'allume sur les voies qui dédoublent l'écho.

 

  A des débuts

 

Ses yeux à elle se couchent, d’argile, l’un sur l’autre. Elle découpe des petits morceaux de bois. Son corps se tait dans les oraisons où fleurissent les sens luminescents.

Celui qui s’est muni du matin dès le saut du canal, & qui suit la ville se pliant pour qu’elle consiste en son œil – pour quelq coupes de champagne, ou des glaçons sur le front en vue d’une fin – en un étang plus friable. Il raille les préposés au dossier des chaises, il raye les propositions du plafond qui défile.

Il s’y écoule de l’image à boire chaude, du son qui réverbère de lui le lointain bruit d’approche, il en fait des rebonds sur leurs plastiq flexibles dans les placards de la ville qui dégorge après chaq lavage. Quand il entre parmi les couloirs, qu'elle court au pas de la porte d'une maison de course.

Le tangible est une notion abstraite, dont le tissu n'est issu d'aucun fléchissement du bras. Elle fait ce cadre se coller au pied d'un mur épais de trois bras joints.

 

Les heures en entrant ont chassé de sa tête la masse de l’aiguille, il batifole, à l’aube. Qui s'empruntent des passages à l’attroupement des clous ~ ils chantent le remue-tête d'un puissant enivrement. La chaleur de leur col s'emboite au pas des mots sur leurs chemins traversés de la nuit dans l'alcool qui gravite au creux des sondes ~

Les vases des veilles, tiédis, tant pis, plongés dans la vaisselle d’un secrétaire mis à disposition ~

Parce qu’on énumère les atouts mis en pièces, les précautions prises aux devants des jolies nageoires bravées de leurs défilés oubliés pendant l'étreinte,

Aux hautains sursauts des langues.

L'innocence clamée flambe dans les tricots, à l’éclat des voisins invisibles qu’il a fait se pencher.

Il pâlit au mirage que produisent pour décoration les maillages survenus du pavement,

Les homms du bas sifflotent, des airs souvent maussades, cet air connu surtout, avec l’incertitude d’une invention qui ailleurs brûle en toute pièce. L'animal qu'on dit passé, continue de sévèrement peser de son oeil l'oscillation sur une balançoire de juvénilité prise à cheval, en courant sur le long pas des trottoirs ~

Ailleurs, à celui-là, qui coule sous les ponts qu’i se passe & repasse aux mains

Devant les fonds qui s'éclaircissent sur l’apport du fleuve en estuaires ~

Pour aboutir ou se jeter en bronze, la quantité d'amour.

Les pores plus ludiq ou moins lumineux de l’écorce s’agrafent & se décharnent, s’acharnent encor lorsq’il ouvre son visage, à tendre des sels aux pardessus qui l'abritent, il dévore les plis sur son crâne roulant, même lorsq’il s’ouvre au naufrage.

Car elle coule aussi, au passage des mains visiteuses.

Sans la toucher nous frôlons le passage d’une abeille, d’un état à un autre.

Ils ne s’étonnent plus qu'en l'essaim la plus grande cause de mortalité ne soit plus faute d’attention. Sans avoir baissé la garde, tout en se jurant que ça n’arriverait pas. Pourtant toucher du doigt seulement, l’après. Qui tient en secret dans une main, et se maintient dans l’ombre.

Soit je l’en tire, soit je l’y mets. Il a d’urgence réclamé le sommier de l’arbre au seuil de gratitude, l’attitude dégradée du plus vieil homm au monde ~

Les champs de vignes font lexicaux les tendeurs, étendues qui s’épanchent sur les façades qu’il a prises. Là rue, la demeure où tout grille.

Vous ne monterez donc pas ? Enfin, la pluie. C’est pas trop tôt. Non, je vais marcher. Derrière les carreaux ceux dont il capte le regard suivent ses démarches, en te tenant tous la main. Les femmes indélébiles dans les décors de l’intérieur, sont mouillées, là où ils croustillent tous. Que leur os se solidarisent, s’assemblent, se rassemblent. Elles ondulent, leurs vêtements fondent en une seule seconde prise à la suite.

Ligne insensible, un tracé qui piétine, la couleur du papier qui se gratte le dos.

Avec un stylo qui fait couler le long du mur son sang intercalaire. 

 

LE SENS ~

Il ne prend plus conseil. Longtemps déjà, qu’entre les parois dans les bains de lumière prises au seuil de perception du seul son de ses échos intérieurs, il reçoit la coulée verte qui douce fait se boire l’eau dans la bouche d’où ressort et s’essore le nectar d’une pure vision que sa route semble avoir filtrée.

Au pas des princesses du tango qui se tiennent debout sur les plateformes hissées dansant dans les bocaux, d’où pointent leurs doigts, les flocons épars en trombes décollent & se ramènent au tour des formes.

A ses yeux elle fait semblant de ne rien voir, il l’aide à passer ses manches, & décolleter le raz de ses lectures dans l’atelier souverain qui s’établit. Qu’il tient de ses bras où elle porte les bijoux. De ses cheveux, d’où se tire son aura.

Les dentelles prises de racines. Il l’observe longuement encor après qu’elle s’est endormie, derrière ses paupières les vitraux battent la musiq. Elle répète inlassablement qu’il l’aime. En respirant comme un fanion. Quand il s’évanouit dans le large ou le long du fleuve où rougissent les estaminets en vapeurs d’eau.

Son souffle aux barrières se coud des horizons, c’est un cendrier

Le cachet

D’une pulsion cardiaq, magnétiq.

 

& toi le feu efface de leur passage, les traces.

Son avenir lancine dans le creux de la vague oscillation d’une bougie qui s’incline.

 Ou bave par la fenêtre.

Où elle fait un signe de croix, en accord avec ses principes

D’avatar disparu, romantiq qui se ferme un jour de sa vie pris pour anodin, au coin des chambres où les anses pointent les fumets grinçants de la cheminée délaissée tout le printemps.

Par la ville.

Comme une table de bois se découpant des figures il détaille, se détache, des formes de fond, & ses yeux découvrent des voiles dans les façades droites du site.

 

Ses vitraux, l’odeur vitreuse de sa bouche qui déambulent dans les essaims où il a la bulle gorgée de son eau. Ses faibles signes de fatigue le remettent au rebond d’un choix pris pour certain, et sans retour.

Ses propres décisions s’affermissent au passage de chaq métro. Il remercie toutes les mains qui tendent son affection jusqu’à la torture de l’écartement.

Il a plébiscité qu’on arrête de brailler, mais il n’a pas de nid où écouter les réponses. Son travail derrière les lunettes de son piano à queue, allègrement aligné de lui-même au mur en le suivant d’angles en angles tout le long des barricades.

& dans les croisements de pêches fortes en bouche.

La forme de son ouvrage crie les origines avec détermination.

Dès l’ocre. A faire crisser le pneu en verticales.

Ses barbes pointues ont une solide présence de marbres qui reluisent dans les tapisseries. L’araignée rince un échantillon de la valve où elle a pour la première fois commis le faux pas de croire que ce sera la dernière.

Dans le portefeuille où court un contrat à perpétuité, les liasses s’entre-déchirent dans la liesse, et s’effilochent des extraits choisis.

Il s’agit de fondre – un gaz épais s’échapper, de son cachot.

Anglette frappe à la porte. Il n'a pas remis à sa bouche de cigarette fine, une couleur qui l'odore d'usage.

Echantillon d’une engeance, rayon captif d’une source lumineuse. Qui est sondée des meilleures répliques de l’écrivain en petite tenue. Feux flamboyants. Flux rongeurs – rougeurs chaudes qui brûlent les surface du liquid prêt à danser sur scène.

Lourdes cadences frappées d’incandescence. Les fanions blessent la brise de passage dans l’astre gravi à pied dans l’espace d’une minute qui se coud, seule des secondes et des suivantes.

Le long des nuits battantes. La pleine jambe d’un coup d’épée qui a franchi le seuil où lève le pied.

Ses rires d’enfant exposent des solutions qui se raillent les unes les autres en offense aux choix évincés. Il rince ses doigts dans le précipité, solution aqueuse des éclats de plusieurs personnes à la fois.

La lèvre entrouverte, sort bleue, en grande tuniq, comme cavale dans le précipice – car on voit d’elles que leurs lèvres ce sont leurs yeux – le couchant d’un papier éteint sur le mot qui s’est excuser en absentant l’effet. Sa foire fait une tête de plus que le monticule d’essais avortés. Les gorges s’ouvrent en grand bruit dans la recherche d’un sirop convenable. Avec la lune pour invitation au sein, à coucher.

Les échardes des lendemains brisent le poil comme les mailles qui chauffent en se dressant à mesure que les gestes de grande dextérité tirent les titres les plus provocateurs en grande qualité de signataire. Bataille, ma foi. Contemplée toutes sonores, gardées couvertes de leurs gilets en lambeaux.Qui s'adouciessent aux mesures.

Elle vibre & ses larmes tranchent dans un tissu du silence, l’envie d’en découdre. La buée de ses bains de mise se prend dans les boutons du mimosa.

Comme il a vu boiter ces costumes de bord de plage plongés dans l’ouate des rêves éveillés, des homms en verre qui se peignaient des cravattes et qui logent encor leur tête profondément dans la volupté d’un matelas qui la cueille. Son poil sur les rebords de la peau, seul, résume sa sueur. Pendant que sa colonne la locomotive en des durcissements du cheval dressé sur ses membres.

& lui avance de faire le temps se prendre dans les révolutions de la grande orbe des monuments de briq noire qui s’endorment aveuglés par l’espoir.

L’aigle qui s’effeuille à chaq prestation de l’astre un peu plus.

En allégeant de sa charge le poids défait des secousses. Il provoque tous ses enlèvements de l’esprit, lui-même sans conduire le long des trottoirs qui passent, vaporeux, inlassablement la ligne à ne pas affranchir.

 

L'AMOUR FOU ~

A la raison – quand elle se porte le mieux – d’une seule main.

Son aile, son huile, sont mises en malle, où son instinct d’emporter la victoire dans les nuées, part voyager . De mal en pis sous les cotelettes grillées au clair d'une tasse d'effets entassés sur les choses dont on cause - le troublant évnèment.

Aimant des voiles ~ le fleuve douteux, à son tour elle se déshabille d’effets, et de causes.

Quand il souffre elle en est attendrie, mais elle ne relâche jamais

 De sa couture fière.

Tandis que le chêne de son épopée efface ses pas dans la poussière des vivants. Le tons de ses paroles se teinte et se débat à la surface du liquid. Battu dans l’écuelle par les flots qui s’y déversent.
A cœur, dans le flocon où il imite à trois tête de plus, haut dessus, le regard dans les décors fuyants.

Conte l’avis de tous son enclin se décline en plusieurs degré d’une étoile qui se brave à la force de la main, il voudrait, il l’avoue, broder une étoffe d’un seul fil, il garde pour cela un doigt sur la chaleur de son corps jusqu’à son extinction. Même déteint, il brillait. D’étains ou d’autres matériaux.

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 08:56

 

De l'esthétique des trois principales avant-gardes du cinéma muet des années 1920 - expressionnism, constructivism, surréalism - Guy Maddin rapporte des images d'un univers insolite. Figures extravagantes, costumes de fantaisie, éclairage sophistiqué, érotisme aberrant, textures multi-supports, et  thématiq surprenantes : décadance du dandism, aliénation révolutionnaire ~ 

Sa poétiq surréalist, compositions picturales oniriq, sa scénographie expressionist, et atmosphères oniriques rendent au film de Guy Maddin le caractere fantasmagoriq typique des contes de fées avec l'enchainement de l'utilisation des filtres de couleur et des séquences en noir et blanc.   

Tout dans son cinéma rompt avec les spectateurs habitués à l'esthétique blockbuster. Guy Maddin compte sur un petit groupe de fidèles encourageants qui le supportent et fabricant ses costumes délirants et anachroniques. Guy Maddin a 26 ans quand il fait ses premiers films. Il a alors un style personnel proche de l'art naïf, un univers enfantin.

 

Il puise du cinema muet, la thematiq de la perversion, notamment dans son conte de fées inappropriés pour les enfants, ou il crée, avec l'innocente perversite d'un enfant, un monde saturé d'irréalité. Et des tragedies grecques une certaine esthetiq.

 Maddin écrit tous les jours, en particulier dans son journal, mais il a des idées parfois difficile à réaliser. Il veut rejoindre les images de contes de fées de Hans Christian Anderson ou des Frères Grimm, certains opéra et quelques pièces de Shakespeare l'inspirent. Il veut adapter "Les légendes du monde encapsulé dans un seul."  

 

FILMS MAJEURS :


Le père mort (Canada, 1986, 25 ', N & B, CM, expérimental): fantaisie morbide. Comme le père mort refuse de reposer en paix, l'enfant essaie de le manger.

 Tales From The Hospital Gimli (Canada, 1988, 72 ', N & B, théâtre). Suite a une étrange épidémie, les relations entre patients et infirmières deviennent tres bizarres.

 Archange (Archange, 1990, 83 ', couleur, théâtre). Mélodrame de l'amour obsessionnel dans la Russie impériale, filmé dans le style des films soviétiques des années 1930.

Sissy Boy Slap Party (La fête de tapas, Canada, 1995, CM, expérimental): un harem d'homosexuels est ébranlé.

Les orgies impériales (1996, Canada, CM, expérimental): fantasme d'un bordel juif à Londres. 

Odilon Redon: L'oeil comme un ballon bizarre (Canada, 1996, expérimental): la lecture d'Edgar Allan Poe par le peintre symbolist Odilon Redon - une épopée en couches, dans lequel l'auteur crée des significations multiples au sein d'un récit complexe, qui se déroule en quelques minutes. Une partie de ce film a été la base pour le film de Maddin La roue d'Abel Gance. Le titre fait référence au dessin L'œil comme un ballon bizarre, qui préfigure le Surréalisme.

Twilight Of The Ice Nymphs (Le Crépuscule des nymphes de glace, Canada, 1997, couleur, le théâtre): Une forêt enchantée est peuplée de personnages de conte de fées. Retour d'un prisonnier politique dans son pays natal, Mandrake, ville imaginaire (librement inspiré de La Nibelungen , Fritz Lang). Une forêt où les gens adorent une statue de Vénus. 

Fleshppots de l'Antiquité (Canada, CM, 2000): "Une lecture expressionniste de la moralité humaine."

The Heart of World (Le coeur du monde, le Canada, 2000, 6 ', CM, expérimental): Le cœur du monde est malade, l'apocalypse est proche. La scientifique, Anna, est déchirée entre l'amour de deux frères - un fabricant de cercueil entrepreneur et un acteur qui représente le Christ dans un film sur la Passion. Elle décide de se vendre à un sale capitaliste, obtenir l'argent nécessaire pour poursuivre leurs recherches et d'éviter la terrible catastrophe. 

The Saddest Music in the World (La musique plus triste dans le monde, Canada, 2003, 101 ', N & B et couleur, théâtre): La reine infirme qui possède la plus grande brasserie du Canada, obtient des prothèses qui s'adaptent parfaitement a ses moignons et les jambes. Durant la Grande Grande Dépression, au Canada, en 1933, elle paticipe a un concours pour élire le pays qui possède la plus triste chanson du monde, en récompensant le vainqueur avec 25.000 $. Alors que les concurrents sont présents, la percussion flamenco espagnol du Cameroun, et une succession de chansons plus dramatiques les unes que les autres, un producteur de Broadway fait tout pour gagner, faisant appel a des musiciens et danseurs au parcours plus tragique les uns que les autres. Un travail spectaculaire de scénographie, où Maddin mélange différents styles, de l'expressionnisme à l'art-déco. 

Dracula: Pages tirees du journal d'une vierge (Canada, 2004, 73 ', N & B et couleur, ballet filmé): base sur Nosferatu (1922) de Friedrich Murnau. Le vampire est joué par danseuse orientale Zhang Wei-Qiang.


Image tiree d'un des nombreux courts-metrages de Guy MADDIN Les Tranchees ~ dont la premiere scene figure une pluie de lapins sur des soldats assoupis ~

guy-maddin-careful

 

 

Comment ne pas ~ boire les mots a l'Avenir ?

 

 

L'age d'or ~ de Luis Bunuel & Salvador DALI ~ 

Un chien andalou ~ de Luis Bunuel & Salvador DALI ~

Analyse d'un chien andalou

 

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 16:46
 

On n'en avait assez dit deja, de lui.

Qui ne se souvient pas du vilain qu'on n'aime pas et qui parle une langue de l'Est, qu'on ne comprend pas parce que ce qu'il dit n'est pas traduit, et qui veut choper le lapin pour lui faire des miseres :

 

Guillaume GIBOUT

 

C'etait une histoire hors-champs. Comme celles qu'on aime, et qu'on n'oublie qu'une fois qu'on a passe un an entier sans y avoir pense. Pourtant, il y a des rappels, souvents, et comme dans tous les sports, les acteurs, tout comme les joueurs de foot, sont appeles a remettre ca, un troisieme acte, une prolongation, des performances bonus, ou tout simplement une suite (pas que je sache pour It's o so cliche, mais esperons-la-encore-sait-on-jamais ....

 

Il n'y a pas plus a dire ? Que ces informations sommaires.
 
Université Lyon 2 Lumiere, Arts Du Spectacle (Dept. ASIE), ENSLL, Photographie, Cinéma, Son, Université Paris 8, MST Image Photographique & Multimedia, INSAL, Arts Plastiques / Etudes, Directeur De La Photographie, 1er Assistant Opérateur, Ataca Films, 2nd Assistant Opérateur, BFC Production, Cinéma, 2nd Assitant Opérateur, Capa Drama, Cinéma, Directeur De La Photographie, Film Autoproduit, Cinéma, Assistant Opérateur, Télé Images : Nature, Cinéma, Réalisateur, ENS Louis Lumière, Cinéma, Directeur De La Photographie, MEROE Films, Cinéma, Réalisateur / Opérateur, Film Autoproduit, Cinéma, Hobby: Littérature, Hobby: Voyage, Hobby: Cuisine, Hobby: Cinéma., Hobby: Très Bientôt : Plongée, Hobby: Parapente...

 

Eh bien Guillaume GIBOUT, dont le  genie  video a ete une fois percu dans ce film desormais introuvable, CHERCHE DU BOULOT ~ eh oui !

 

Pourtant bon. Un lien vers ledit film serait bien a placer ICI non ? ~ eh oui : le film A DISPARU ...

Un tract circule, qui demande le retablissement de l'ordre des choses. Mais la encore, lien rompu. Internet, c'est un vaste bordel de grandes vides remplis de vide. Des liens casses, des chaises suspendues a des tentes qui n'ont rien a faire en l'air, mais ont l'air, bel et bien foutues, d'attendre quelques connections entre les hauts et les bas ~

 

Bientot j'ecrirai ce que je pense de ceux qui reussissent, et de ceux que le merite oublie de feliciter, de tous ces laisses pour compte sans argent, que le talent oublie de recompenser. Et laisse sur un carreau, et meme pas un damier, ou ils auraient pu en attendant l'heure dite et mille fois annoncee d'un tour de piste pour saluer le public qui les demandait, se prelasser en contemplant l'irreguliere singularite des lignes et des contrastes, mais non ! ~

PAS MEME ! ~ de ces fichus damiers, que-des-carreaux au lieu de ca je le dis.

 

Comme je dis souvent dans ces moments difficiles de resignation :

Heureusement y a Andalouse ~

 

- Tu me sauves

- Des precipices

- Tu me precipites

- Des sauves

- Et des moins vives,

- Heureusement tu es la,

- Qui me meut quelque chose

- Dedans, dehors,

- Avec ou sans les s

- Tu me mets devant les chutes

- Qu'ON espere toujours trouver

- A la ligne suivante

- D'un roman bien ficele

 

- Dont on connait l'Hauteur

- Dont on attend beaucoup

- Qui exige l'exigeance

- Et refuse qu'on s'en tienne

- Au seul mot sans portee.

 

- PRECIPICE, CHUTE, PORTEE, FICELLE et COINCIDENCES

- Je t'ai dit deja,

- De plusieurs facons sans doute

- Qu'il n'est pas d'incidences

- Sans raisons

- Mais des raisons sans incidences

- Ce sont ces genies oublies ~

- Des esprits inconsequents ~

- Deraisons d'etres ~

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 14:33

 

Parfaite, entichee, Antioche et penchee, epanchee, etanchant sa soif se penchant sur les trombes.
Effeuillee flore tu me revers tout nu.
Reveil & merveilles, a part l'OR, qu'est-ce qui coule ?
Les materiaux de plvs grande densite que l'eau.
Le lait coule, la fontaine, les bains coulent, ainsi aussi que le cafe.
Les enseignes non rentables, elles aussi coulent.

    La cathédrale du commerce moderne (...),
faite pour un peuple de clientes.

Emile Zola  

 

Au Bonheur des Dames 
Anna danse Ampadiem,
Comm on dirait de ma tete qu'elle est dans la lune ses bijoux luxueux ainsi portes,
ou des voyages qu'ils etaient dans le temps des pas peu devant ceux des nuits de mains superposees aux gris nuances de bleu.
Anna ainsi danse en Ampadiem, 
Comm dans cette langue elle s'illustre a la fleur de l'age, de fievre levres, poussee.

 

     
La vie que je te mene, blond bomb en corsage exfoliee, dans tes yeux, qui dansent quand au pas tu suis les miens et que je te suis reciproquement comm je te suis reciproq. Et nous rejouerons en boucle cette vie, nous la vivrons encor.
La meme.
Cette vie qui nous renait toujours renaissants, l'oeil au beurre noir sale, & les cheveux boucles. Estampilles SPQR. Encor, et encor, et encor.
        

 

Destino. Elle l'a aime, follement. Ce pourrait etre Marilyn Monroe, ce pourrait etre Joe di Maggio, mais c'est Destino. Son destin, sa vie, embrassee toute entiere, epousee comm une forme, une silhouette, pirouette embrasee au foyer embrasse de tout son etre par maisn superposees, ce dessin bassin, ce dessein, eponge, un festin. Comm un reve qui s'abstrait. Anna incidence si dense, en Ampadiem. Fait au mirage brulant, troublant le songe visuel dans les deserts des sens nes de l'oxymore physiq des textures, de l'image virtuelle du devenir antiq qui offre de faire un retour sur l'appareil immense qui la destinera, ce hero d'estime haute, celvi de l'amour sacre, l'or des eaux qui se deversent et coulent au pantalon d'un pantheon du paon qui lvi est consacre.  

 

 

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 16:42

 

 

diffusion des masses dans les champs contradictoires

 

 

 

A-ne-si-do-ra

 

 

 

5 notes pour tous les dons.

Une Isola Bella comm un visage dont le ciel retire tard de la surface des eaux par les joues amusees se baigne dans les yeux d'un explorateur qui veut la conquerir comm un bassin repere, un moment historiq, ou une date a faire anniversaire ~

 

Cambrure d'un bronze de rainette bucale sous la larme perlee du nuage pluvieux passant dans un verre et qui flambe

 

Magic happens on mornings like drawers & saturdays.

 

 

 

 

 

 

 

MaJ : D'apres Marius Markowski "fascinating ride"

Contre le pillage des oeuvres, (emssage to the author of this piece of art :) Contact me so i tell you where i found this oil of yours without any credits nor names given ~

 

Venus de Milo, a tiroirs de Dali, cette nouvelle A-ne-si-do-ra, elle, desormais stranger in Moscow, manifeste en quelq battements facon cymbale d'ailes deployees l'eloignement diurne d'une densite vasopressine de la nuit ou les choses lestes qui s'Achevent, l'achevent elle aussi, plutot que la voulue moulue rejoindre rajaunie dans le plissement a palliers d'un tryptiq metempsychose-psychotrope d'assauts convoyes tant convoite.

Love, Ampad 

Les plvs belles preuves d'amour sont des choses manifestes et non celles dont on parle. Autonomes, presq inconscientes et qui provoquent des sursauts longtemps apres, bien loin derriere, quand elle surgissent de nulle part, qu'on les a oubliees

Mastodontes au rocher / nouveaux codes de lecture / et rainette engloutie. La lueur friable des mastodontes de son corps qui dans une chasse aux tresors m'ont agite la vue a celles de ses promesses. C'est ligotter Caprice, la tenir pour acquise, et la prendre pature C'est figer l'instant exact, et l'etendre au possible, Ou elle appaert offerte, fixation au rose bu. Une paille a ses poles lestes pour en boire l'avenue en extraire tout le jus. Mastodontes au rocher.

Rocher. Nu integral, c'est dire si decouverte fut plvs grande encor a l'extremite des terres que celles attendues en nous y rendant. Rendez-vous sur ce tertre ou les algues & les coquillages s'agrippant prennent, comm prend la sauce, comm prend la formule, une forme et comm prend la levure. Levee d'Aurore, comm on dirait couchant du crepuscule, ou retombee de la nuit apres s'en etre releves les plats s'epicent encor. Le Miracle y est Quotidien. Iceberg. Le danger d'une derive apporte a qui veut loin de ses cotes escamotter un tertre flottant plutot que flotter a proximite d'un rivage sauf. "Daddy" Rodeau. Entre roseau et radeau, c'est dire chose febrile, facilement manoeuvrable, en proie au moindre coup de vent, qui irrise l'eau a sa surface, frise et se balance. Nouvelles, les etres surfaciq, decollees de la seconde et pretes a en bondir, nul pied, point de racine, virgules, pointilles, maths aleatoires. Elephant. Un elephant qui se balancait sur une toile, toile, toile, toile d'araignee, trouvait tout ca tellement, tellement amusant que tout a coup !~ Un elephant dans un magasin de porcelaine. On l'imagine difficilement s'essayer a une traversee sur le rodeau, lvi prefere les rocher, iceberg & autres tertres sans rivages, dont la femm araignee contemple la splendeur. Une gazette choc, ses titres raccoleurs, l'impression illimitee d'un grand tirage du feu pris. Sauterelles. Les voila qui s'otant mutuellement des ailes de l'accord des verdures printannieres sautillent de rodeaux en icebergs, et d'elephants en rocher.

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 11:45

      A l'origine d'une manifestation, sur le miroitement de lente motion, d'une emotion croupissant forte, immobile et forte, la peau de l'Ocean, cette longue vue d'une image de l'irrationnel concretement sur le longue vie de l'intuition logiq, brassa. Celle-ci vint pincer l'emotion et la faire en quelq sorte voguer, en suspention, bien au-dessus, au-dela des vues passageres, et la faire nager au-devant des amours folles, comm l'intuition logiq semble des lors prendre des longueurs d'avance dermatologiq.
Que faites-vous encor la, tout au sommet d'une emotion si forte ? (et tandis que se produit une reaction chimiq revelatrice)
_Un amas d'emotions fortes, un matelas mu et brasse des emotions de l'Irrationnel (et son negatif dans les cycles continus)
_Oui, elles ne vous redescendent donc pas ?
_Elles viennent aussi surement qu'il y a 4 jours qui voguent toute l'annee sur les plages sans tourists, heurter le recif suivant un fluxus ininterrompu post-dadaist. Et elles n'arretent pas la.
_Jamais.
_Jamais ?
_Des lustres sans decrue, et...
_Et ?
_RIEN. Du tout. TOUT est la.,
_Des lustres ?
_Toujours TOUT, et les plafonds atteignent les planchers d'autres etages, et continuent
_Des planchers ?
_Et des traverses, irreveresiblement poursuivant leur asecnsion ainsi de suite 
_Des suites ?
_Aux traverses d'adages OUI !~ et d'ambages !~
Des jambes en ligne courbe. Et qui titubent desqu'elles se levent comm un soleil.
_Et les etages.
_OUI !=~ des etages humains, des strates de eniemes ordres, des sequences correlees, et qui se colorent aux coeur en caressant les coraux.
_Et ? ~
_IL y a toujours des ET ? ~ et ceux-ci
_Ceuxc-ci >?
_Ceux-vi sont garnis.
Des coupoles de fruits peintes, des coraux qui s'ecoeurent a se teinter tant, tintant et qui se choeur jouent une melodie millenaire, l'Ocean me redrait FOU !~ si, seulement je ne l'avais deja ete. Ces plaq bien pratiq et flanquees de bas-reliefs saufs et flasq qui s'extructent en s'extrayant contrast d'abstract dans les strates, ces plaq, elles sont si utiels, et elles servent meme quand j'ai dessus plusieurs fermes yeux poses. Relatent du talent aux latences d'un cycle de mille jours, tout considere, aussi fermement que l'equation est universelle et ne se laisse as briser. Je dis mille jours pour faire le con, un compte rond. Ca pourrait etre 1256, ou 1556, qu'importe. L'oligarchie de ces origines du sentiment qui reste ferme quand seul, bien loin se calme repose liquid le cote soniq des dons d'arcs quand se saisissent les lignes qui sitot percues se courbent. Un appendice et son contraire qui se seraient rencontres au plus haut du plvs haut de tous les hetres et qui depuis auraient echange leur sexe dans un moment d'excitation extreme.
_DES ETATS !~
_DES ETATS !~ Des linules de cette peau comm autant de plis causes a chaq torsion quand monte continuellement un amalgamme de consequences de enieme ordre issues de la meme commande, et qui se croisent entre elles, et qui s'ordonnent. Des jours aussi levitant qu'il est d'etat de cet ordre nes de l'emotion forte bien avant d'arriver devant la vue de l'ocean.
_DES ETATS ? OUI, MAIS : combien ent tout ?
_TOUS !~ LES ETATS. De l'Escale a alamos, ar alafrugel. Loin de ce qui ailleurs veut rassembler ses esprits dans un grand pot de melange. Ici l'intuition jaillit, hors nomenclature et totalement nue. Une boite, aux lettres de l'Ocean, a l'homm qui vient le voir trop rarement, y relever son courrier. 

 Peu avant.   Rassemblement de nuances d'ocres grouillant en une forme de ville. 
  Dès lors ce sera partout ou on va, partout ou l'on a eu une cabine ou un cabanon à nous mou, il y a ce champ, ce champ dans les chants des visuels et c'est notre secret, une sorte de campement. Le bain dansé par le fond comme une pomme, une somme de Como, il s'y agite plaine interieure des lumieres, terre contenue ces cieux d'yeux pleins feux, dans un cul du centre de l'Europe. Je connais les clubs underground des villes de ~ Tallinn, Belgrade, Helsinki, Rome, Vilnivs, ~ quand vous n'avez qu'a demander les routes et directions, des caves ou des etages abondonnes de tours, des maisons de fond de cour dans les rues de la ville, loin de son dense maillage, a un portail parfois de sa respiration. Aux deux doigts de la catastrohe, l'apostrophe qui en suit les points interrompant leur sieste au milieu toujours beau de la ville. Celvi-ci qui s'impreigne !, saigne meuble sommet d'immeuble vide glissant, et sa decoupe plante plainte ou compatie pathos satyrs incomopatible des corps en fonds de lumiere comm un fond d'oeil dans les bains sonores d'invisibles au contact d'une lentille qui en balance le poids au bout d'un conte en se super-posant de detours econduits, l'enduit des tours par groupes sculpturaux de marges, par flocage pulverises et qui s'inscrivent et se rassemblent comm des gouttes d'encre sur l'ancre de la tete. Ressemblent a une performance live citadine, grandeur Nature. Un osier de poetiq virtuose ~
La latence relatee de cette emotion est la soif sans limite des souvenirs, d'un acte present, et celle de ces emotions elles-memes, de passif. Description de 5 toiles des Emotions de l'Irrationalite concrete.

    6.  Ocre cardiaq, craie du corps, cette ville à bas abandonnés, abattue se rebaptise, et tamise sa barre sans relâche, à rebâtir. Irisée cabre carbone, basse et trombonne de ses murs oniriq. Lyriq l'iris s'en hisse aux cuir cirées d'éros et ses rixes aux reliq in situ réalists de soie corrélées et commises crissent entre elles et elles l'enrouent. La roue d'un paon d'ocre aux labyrinths des cris. Entre les formes, ou glissent l'ancre, goutte d'or. L'oeil enroué aux rouages des roues libres de ce paon-édifice, déploie dedans ses plaisants palliers et se met à les poulies pleuvoir jusq à se voir déraper et pouvoir le passer au pores, s'en *saper*. Habillé dans des récifs des sot seaux de ces lumières qui parce qui les perforent se par flocage enfle et picore. En place et plvs appelé par l'ampli d'effet des palaces appris d'espoir, l'esprit sous-jacent jaillissant s'extasie, de trouver là partante, patente et approchée la prolixités des vues dont il demande le prix et soupèse le pesant.
Les paysages appât des peaux au pas de portes d'imaginaires prés et prairies, clef des champs apaisent l'apport promis des parts perdues de proues d'après. Et partouts envoûtants, les corps ne sont plus qu'accords qui ne sont plus, qu'ocre, qui n'est plus que craie. Que la ville ancre au coeur, par le même sentier. Nos gammes, oblongues pics games ~ Étendues d'images jouées aux joues des villes permanentes du corps d'ocre cardiaq. L'obvie des vertus, abstrait des abstrus et globes-vie sciés de verts tus. Ville aux murs ocres crocs d'écrits encor à peindre. Tout de craie croît écroué, et s'écroule encorbellé des corps ballants. Les murs aux frappes desquels se sont fixés des points d'attache comm des repères visuels frottent en rappel comm des spectacles permanents les moindres effets de rape aux paires de prises qui s'y érodent, en rodage ou format d'air. Les lisières éclairées obsurcissent les centres sombres qui déteignent et les éteignent en étreintes les trains transis d'efforts des fables. Ocre craie des coraux.

Les murs de la ville toujours facades a repeindre des couleurs de nos peaux comm le recif des odeurs de l'ocean. Allegorie des architexture de nos vies configurees labyrinthiq & habitees.
La barre orange d'une balustre de cage aérienne franchit immobilement morganite la baie vitrée d'un second étage. Souvent, plusieurs jours par nuit s'y voyagent d'inconscience un visage fermé et une nuit très vite tombée, tous deux tres émus. Ma tête tourne des films, et je vais partout ou on ne peut pas, ajoute-t-elle encor seins nus sur la plage quittée depuis plusieurs heures d'avion. J'écris des romans dans les toiles de l'esprit que tu me peinds seins nus. Pince aux plages de perditions. C'est Une autre sorte de ouf, colorfvl éperdu qui s'excuse que quand 
les absents sonnent, les présents résonnent leurs appels. Ou les renvoie, les plus présents font ça, aimants, et nos vies s'attirent, abondent et s'ensevelisset chrysalide, se recouvrent et se superpauses chrimatisnent crusstallisnet en images comm dire j'ai rassemblé tous mes esprits dans plusueurs jours bie tassées, et à présent je peux excléer dans toute matière accélérée de densité moindre ou je veux enfoncer un bras. La barre orange d'une balustre de cage aérienne franchit immobilement la baie vitrée d'un second étage pénétrée de cet instant. Qui donne sur le carrefour noir de piétons l'impression d'un blanc en neige, prend aussitôt un but. 
Et la chair de la ville en est le son issu, le tissu biologiq.
 Parfois moi aussi, assise sur toi ou nue couchée d'étendues, je voyage d'inconscience ~ comm tous ces texts écrits à 4 pattes comm moi maintenant qui commencés à quatre mains bietônt courent poursuivis à 8. Parce qu'on les file, leur suit une intrigue devinée latente. Vibrons la ville les heures de Sienne qui prise les pieds dans les fils d'une tente voguenarant vole et nargue l'OURS de ce campement de filiation de pages en nage en patientant patente dans un coin laissant filer ses coussins envoyés peints dans la couleur : terre Sienne. Conte atteint si souvent par l'heure des joules de marche vibrant qui se coudent entre les clairs de lune.      

       2. Ce regard tient dans un bandeau horizontal d'une durée équtoriale de quelq kilomètres sur la bobine du film panoramiq qui en ouvre les poétiq en les pour celà pourfendant de l'or de sa versée de lame, ainsi que le ferait des mines inexploitées celvi qui gisant reste à retrancher à la nuit par une extraction, exercice synchronisé des danses de la peau souterraine dans leurs propres repères temporels. Sa tenue elle, scintille comm on la met vue d'une fraction de la seconde en route vers lesdits versets poétiq dont elle a éclos l'oeil mutuellement visé et visant les actions qu'elle se déroule de ses sous-sols. En prenant une longue inspiration pour terminer une parade dans la plongée en trois temps de ces dimensions poétiq, temporelle et spatiale, les langues usees des lettres font un liant, tirant un bras par dessus les excavations nocturnes de ces beaux milieux d'achromatism profond, pont dont pond par les tirants noués aux yeux plus tôt contemplés, son paysage une sorte de suites, qui se déplacent et finissent par la replacer, la replaçant elle, simultanément hors-champs d'ou elle vient et plissant en son lieu et temps un figurant des songes, un caractère cacahuète sorti de sa cosse par sa faille dans le scripte qui vient de rompre un sort ~
Cette fille, une autre sorte de ouf. Touujours à seulement deux de la catastrophe. Nous y sommes à deux les doigts de l'apostrophe. Une main qui s'exclame, un membre qui hurle au for inner. Férus fièvres lièvres lèvres ferreuses. Cette dynamiq des bouches martèle, elle m'étalle, m'alitte, et me latte. Je m'attèle à l'alaiter, la dynamiq des bouches métalliq. L'imposture sabrée au sacre posthume. Ma chatte, à ces frottements fèrre me les offerts serrant de près la fièvre, les délices de soie servis à tes lèvres dont je me suis si féru fait le versant lièvre en versets, fervent serviteur de balcons dolmens, d'abdomens de faces a l'ocean multiples. Je t'écris que tu m'écries fais-le moi vrié briller, et nos coeurs saignant ensemble corrélés au loquet s'éclairent et semblent encor laissés éclos, selle et enclos. La nuit par ses échos, copie de ma ville par ses toits, mixte les coraux à leur état d'éclat la soie par éclosion. Toujours celvi qui réveille l'autre qui fait le plvs fort. Dans tes mains prophétèsse, dansent des douches froides, encor une auberge. Le campement des philomènes. Après un vrai, lourd et invraissemblable passage à vide depuis le 2 avril, je me sens soudainement bien plvs que jamais. Comm évidé, le bois parti en fumées. Je bois partis enfumés. Ae ngrands coups de schémas poétiq, comm lire Garonne vallée Cathare pays basq d'un seul jet, des illustrations verbales aux joutes physiq et aux départs en grandes larmes qui crient qu'on les attendent quand leur velo tombe en panne. Abri du camping aux bris de bruits qu'en pins et parasols cet ete approche qui contient en lvi l'eneregie folle des memoires de l'an passe, et ou perlent ces gouttes de miel le long des rigoles des toitures metalliq aux murs plastiq, l'air chaud interieur en floute les baches rigides.
Apres dans l'étreinte longue, premiere pleines de sanglots, et lvi avoir donné des coups de poings fébriles sur les épaules, elle l'a regardé comm une enfant qui retrouve ses parents, ou les plissement d'un terrain vague a rebatir ou rebaptiser.
    On se laissait bercés enfouir en lamentalations et murs de pastiq durs, je lvi suis rentré dedans comm deux mirages avant le grand saut. Sensation que nos corps s'hissant comete des commerages danseurs célestes plus intérieurs a cet instant, se battaent en duel avec un choeur qui a eu coeur d 'en mauvir mâle de l'air les tyrans du loquet. Pausages paysages en pause d'yeux déiq. Sex Heaven êtes neufs, dis-tu ?~ Je te survolée survoltée passe aux cheveux le sentir neuf et toujours inédit de te soigner fermement paume et t'enfermer pointe d'amant éléphant délices. Toujours celvi qui reveille l'autre qui epreouve les plus grands biens. A l'aube je suis reveillee par les stries du loriot. L'esprit des lors y au chants perd ses clefs. Percees clefs des champs. Les va-nus-pieds au pres titubant. Elle errait fumante ou bien fumait errante entre les hauteurs d'un fumet de Cabernet bien trop arrosé d'entractes en fête, et sa tête contenait les tractant l'édulcoré d'un tuteur que nuls ébats ne sauraient distraire. Diaz, que j'aime ce nom ~ Elle avait pris dit-on possession du balcon et depuis l'habitait comm cunéiformes le font les écrits des têtes qui s'y penchent pour la toute preière fois. Diaz que j'aime ce nom. Sûre de faiere le bond, tu te dis que je t'éléphanterais bien, encor le fait de choir tomberait mieux et tout se trompe. Sais-tu non bien sûr, que ma drogue s'appelle Une marche entre deux clairs de lune, ininterrompue et qui se poursuit de chats qui sourient.  

3. Le corps chavire. Ta robe à lèvres tulipe, fièvre rouge au pied du lit vibrante, elle mène loin. Performance orgiaq d'une orange à plusieurs corps entremêlés entièrement voué à la réussite à, pour l'artist écrivain, développer les paons de la nuit dans chacune des dimensions que traversent ses heures. Des partouts envoûtants, la véritable façon des formes, c'est une ville toute en craie, un épais revêtement de poudre brûlantes sur les tapis qui s'étirent et se contractent comm des toiles repsirantes. Nous sommes un nombre inquantifiable, il est des membres qui se trouvent et d'autres qui se cherchent, la brume recouvre nos soupirs et nos yeux mouillés s'enivrent de la volute qui les partout suit et fait suivre de ses profondes variations, de ses grandes fluctuations. Tantôt baignés tantôt émergeants, les muscles et l'âme, l'oeil qui prend dans sa force interieure tout ça et le tend, à d'autres yeux, se font rebondir et renvoient les échos d'un corps immense qui vient se projeter comm un sot seau de couleur au mur quand un véritable tableau projète de s'y peindre par flocage. Les gouttelettes qui perlent et ruissellent, elles se mettent à zigzaguer et couler le longdes golfes claires de chaq corps qui se superpausé trouve être le recueil d'un instant de soupirs défilé, qui se délie, qui s'est débobiné enfui un instant vers le loin et qui revient rempli des milles vies dont il sillonne les recoins, dans ce sillage, dès lors, en enfonçant dans les perles ses grésiles de colliers aux scintillements orageux, orangé111s. Bleues, rouges, noires, foncees des corps qui mordent la peau ~ Qui s'ecrie pour la mauvaise raison ? Avéré de cet instant loup tétant État de grâce des monceaux de mes pièces agglomérées désolidarisés se faisant entraînés ramasser dans un puits d'extension carrelée. Mousse c'est la méthode la plus efficace de dégrisement express ou la chute du niveau des alcools dans les cuves du sang par la réappropriation lexicale du chant de la sirène ~ À des fins d'exlatationq ui se fait rare que je perde aux jeux. There's this0 Loud and hot, red pink & orange music in my head, and it's mixed with creamy ocean skin's scent ~ and i cannot sleep it's moving.   

    C'est quand tout ce que vous faites enragés des réprecussions infiniment meilleures que tout ce que vous piyvez en escompter. Je vais trouver, dis-tu en apesateur sur les balcons de pots de plantes et odeurs cremeuses d'ocean. J'y ai fait Elsa pousser des cris une végétation luxuriante comm ils eurent été les essences fertil111es aux sèves plvs abondantes, et pendant plusieurs heures cette nuit de bouches ouvertes aux larmes dames endormies, de dimanche à Lindu j'étais cracheur de flammes. L'entre-deux saisons qui contrastent chacune de ses voisines comm un vrai bon prince concilie en faisant pousser des cris les plantes les plus fleuries les parties prenantes d'une tablée. Les canines, rouges primaires et de vert tertiaire. C'etait dans la pluie fracassante qui nous a tombés en pannes sèche comm une mobylette à une seule roue que ce dialogue s'est poursuivi ;  

"Ou va-t-on, ?  
_C'est moi qui vous le demande.  
_Alors nous sommes perdus.Tu veux un cachou ?
_Non merci, je ne suis pas très drogues.
"  
Monde uniq oniriq* ~


2. E(N)VOL  Cett ressource humaine, simultanéité déiq d'un amas des sons qui s'étiolent en idiomes dons d'abîmes dans les obvies ustencils. L'ostentatoire dépareillé, fournil fourmi rayant d'un seuil le rail qui le contraint et l'air émis s'étreint en de nombreuses soleils monnayés en pull et qui se font le mall. avec une flore pêle mêle mâle et scénette une malle à fenêtres. Décomptées. L'homm qui voulait refaire le monde. C'est comm un pari qui tourne mal. Le gage stupide, le defi meme qui l'est et qui tourne au ridicule le film de sellophane. Ppar ce que nous vivons du récit dillué dans les trames de tes toiles qui peingnent nos romans, je serais devenu le plus grand de tous les rêveurs, et toi le plus beau de rêves. Le contraire bel amant. Lalaloveyou, le contraire bel ange. Mes toiles les rêves, dit-elle en sifflotant, et nos vécus, eux, nous sons rêve vivant.
_Yellow, revêtissant revécus les rêves s'appelant My world is beautifvl complète,
_Yéyé-low !~ Dada entre eux qui s'appellent suite et se chambrent sur la mer. Une sibyline, ligne d'un bien à l'avant-propos, amant d'une suite sans relationau liant inexistant entre plusieurs raisons, de l'amour que ne connait aucun coeur. Que des marges. Ils exisent bel et bien, ils se tranforment de secondes en d'autres choses et sous la forme que nous voulons les imaginer, là ils nous tiennent leur réalité de ce que nous n'en croyons pas nos yeux. Pourtant tout est lié. Des assumés nyctalopes, des salles en foire et d'autres cochonneries aussi gloutonnes que lexicales, tous autant qu'ils sont, éléments uligineux, oléagineux, éolégineux, tous divergents ou tout ce que voulez aux incidences voir convergents en un point qu'on retient en les apprenant, par-coeurs.
Mon grand-pere etait mineur,
    ma mere travaillait a l'usine,
et ils ont donne le meilleur
       de leurs origines.
Des chansons de Brassens, et par d'autres
circuits d'Amities Liees, 
des airs de Django Rheinardt enivrer la jeunesse ~
Ce serait commencant par enumerer a chaq entree les diverses perspectives qui encadrerent la rencontre des personnages entre eux, le Premier roman relatant le talent de l'Irrationnalite concrete, a s'appeler Les heures de Sienne ~
    Astronautiq, Argonotvlisable, je hisse des astres, voiles gonflages, gonflable héro de deux bandes dessinées rivales, je fais des charitables et d'autre équidés, des potables et je suis ébéniste, en fait je sur-mesure, d'inter-mesures et je file les suspects, je suis des gens secrètes l'aide volontaire, et leur vie cachée, je la leur peinds retrouvée, je suis pompier sur le papier.

2. (EV)OL   

N'errige me dis-tu
Omnipotente Goddesse,
Sertie des libres ivresses
Le quart de nos vecus

Au-dessus d'un souvenir
Nageant en hors-propos
Gourmandises de hero,
Unis dans un soupir ~

En aucun cas pour moi
Sarabandes ou ambages
Des temples d'un autre age
Antinomiq d'effrois,

Ni n'en commande l'aloi
Servi bon comm en gage
Contre quelq mouillage
Entre nos langues ou boit  

Ce ciel dement qui mires
Immergees lit par les eaux
Elegage de ses peaux
Lentement se retire

Enveloppe-moi decrue
Linule, bulle pale d'ogresse !~ 
Aux danses qui bal tendresse
G
oulument t'est rendue ~

Un pas glissant qui fut 
En tournant ma tete liesse !!~
Nue qu'etanche a mes fesses
Ta soif de mes hanches mues ~

Un envol au sortir,
Naissant, du jour, tombeau
Pour images tombees tot 
A quoi rient homms-en-pire

Lies nuages plus  
Amonceles de palais que laissent
Intouches vierges d'Efes 
Sons de bouches, Anges Echus !~


3. Suites sans suite et boycott des chambres ou les anges echus ne peuvent pas se choisir.   (Arcs dansés choyant* : participes présents d'ayants chus qui se sauvent enfin choyés.)

Choregraphie :

Un coursier s'ecrie Au Lait !~ alors que c'est un feu et un voleur qui simutanement prennent part a un paquet qu'on veut faire des bebes. Une menagere interloquee a cette incoherence perd l'equilibre et sur un pied s'interrompt de balayer la facade avec un plumeau, ses yeux rives sur les boulons qui les ont remplaces pour un gain de temps considerable lvi reviennent aux vues comm des paysages d'autre-monde. Des bandits demandent a echanger leur metier avec le coursier qui accepte immediatement et revet une veste que l'un porte et passe leurs trois cagoules les unes sur les autres. Il dit Fait chaud !, Pleut !~ et aussitot on hurle Alors au loin !~ et la menagere cette fois se casse carrement la gueule, toute seule authentiquement, elle se balance des grands coups de poing en pleine figure jusq 'a etre parfaitement hilare et, euphoriq, tandis que le coursier vient la devaliser ~ c'est a dire l'aider a porter ses valises, on se refait pas dira un ambulancier de passage ~ demande a se faire conduire aux urgences pour faire une deposition contre x. Je veux des lors qu'on m'appelle, depose-t-elle, Madame X. Le bandit accepte, lvi donne ses trois cagoules et prend son plumeau. Il est inscrit X sur chacune des cagoules. Elle les passe et dit Fait chaud. Il dit OUI !~ mais je garde la veste. Lvi s'en va porter le plumeau mais ayant oublie le destinataire, le rapporte au centre de tri ou on lvi dit qu'il a ete double. Il regarde et constate qu'en effet, il vient de se trouver en plus de toutes nouvelles passions, une doublure satin et une autre doudoune a l'interieur meme de sa veste de bandit et on hurle Au secours. L'ambulancier qui croit a un braquage venant de s'improviser flic en tous genres s'enquiert du sien. Il repond masculin. Il dit Alors oui voila, bon on a un probleme. Quoi donc ? _Je ne pratiq pas a l'exterieur. Il faut retourner aux urgences. La je pourrai faire tout ce que vous voulez. Le coursier repond qu'il veut retrouver son poste d'antan... Il est en effet tres nostaligiq de cette epoq superbe ou il pouvait livrer, acheminer, remettre, transporter. Tous ces mots emeuvent le flic en tout genre qui le conduit vers Madame X qui le passe a ses rayons et lvi trouve un grave cas d'evidement. Elle dit C'est vide !~ la-dedans. Continuez de danser, avec la fiancee en flamme. Le coursier n'en croit pas ses yeux, qu'elle porte en effet tres cuits, recuits, biscuits, mais elle lvi assure qu'elle les a troques pour des boulons car, dit-elle, c'est un gain de temps considerable. Elle reprend a cette occasion son plumeau, dit qu'elle peut etre Madame X et etre doublee de menagere au plumeau. Non !~ Le flic en tout genre dit qu'il est bien lvi-meme ambulancier a ses heures, et qu'il ne voit pas en effet pourquoi celka ne se pourrait pas. On hurle au skandal. La foule demande ce qu'il se passe, et tous trois se demande d'ou peut bien surgir cette houle. On dit que les lignes prennent de la place et que des qu'il y en aura un peu, la liberee, la foule devient houle, et surgissant de nulle part peut scander des propos inedits ainsi qu'elle le doit. On hurle que Ceci doit terminer en hiérogamie orgasismiq.          Barq en miel obsolete relatee en palimpseste en psalette  ~ 

Je te veux jus, orange et haut d'orages en gout !~  
_En Super Hero que pris, le vague geint.
_Jaculatoire oraison des fusions, prix de serres mon monde est le tien.
_Tres, tres beau. D'Hiérogamie sismiq. Attention, Immeuble glissant qui titube.
Et Les parties prises comm des voies circulaires qui s'éclaircissent en se faisant mouillées réflechir leur parois amovibles sur les épiphanies du morceau joué quantiq mot-joue chanté d'une mouvance rapide. Un tres grand effort rasebmele dans un geste, et les metamohproses spontanees. Tout le monde y tombe et les uns sur les autres nous nous racontons comment nous nous sommes rencontres pour introduire chaq chapitre dans un amas d'etages qui ensemble forme l'ocean d'irrationel concret, concert en beton arme brassant. Une seconde et rien ne laisserait croire qu'il se soit passe quoi que ce soit, s'il n'y avait pour le rappeler aux yeux, ces boulversements semantiq inherents au moiuvement qui se suit et se fait suivre.       

 

 

4. VELO CE PASSAGE VELOCE a quelq chose de magiq.
    À l'extrusion de détails. C'est pas courant, hein, erreur de la banq en votre faveur, vous gagnez 1o,ooo francs. Car à part sentir à partir de toi plus fort en nez qu'à toute la bouche, ces bouts ces parts qu'à parts tenantes je vois de toi en partouts les pans tout empannés des voies que la foi a fait côte et les Co-Osmo Soma Como voyage de voisinages, ces sens tiens et tes seins essentiels sont de moi le membre inscrit qui regarde le mieux nu de ta voix mouillée l'inné en sus qui en jaillit ~        Un naval qui n'a d'aval que l'aspect, et régurgite nos quantités comm la baleine les eaux salées. Partout ou on est je, en un il y a ce de toi mari qui demande discrètement et avec tout le charme possible à l'hôtesse; l'aubergist; à la gardienne ou : se trouve donc la plus jolie de vos cabanes dans ces environs ~
et jusq 'à naître ici et n'y être que des possible nous comm il est possible d'y penser sommes et étions de gangsters le devoir de se voir attribuer des pouvoirs sans cesse grandissants, et des capes à la hauteur. Retentissant disant J'ai vu ta date de naissance sur la buée du miroir en verre opaq de mon mobile quand tu dormais, ralentir dans la foulée à petit pas grandes démarches mes pensées plus loin dans tes songes oniriq. J'ai pense a toi alors que tu n'etais dans la piece d'a cote qu'ecriant du pied mon nom au mur. Nous demandant quand nous repartions elle s'est vu répondre qu'on n'était que mardi ~ À l'hôtel chapelle, stars gangers, des gansters ou des tsars tanguons de la Villette aux hautes buttes. L'Homm qui voulait refaire le monde, image de l'esprit. Monte au but. Danse de cheval les mêmes circonstances que celles dans lesquelles j'ai pu de l.amour au contraire extraire jusq 'au son produit sans le vouloir, juste par réflexes. Qui toujours en chasse produisent les meilleurs crus, et même cuisses lèvrent. Échangé en un jour cet équivalent de lourd-pesant qui instantanément 365 fois extra-ordinaire te rend beau le pareil. En cet instant précis j'aime tellement ce que tu fais, que je veux que ça ne s'arrête jamais. Partouts, envoutants en des microscopiq particules de quantiés omniprésentes, le sens dillué respirable. Sa bouche grésille comm une radio qui déconne. Défailles entre les sons produits et leur retranchenent aux terres secouées de mes pieds qui s'appuyant s'enfoncent. Sainement l'abondance fine, la mouvance régulière et sans rigidités ou soouplesse fixe, la fluide façon d'en épouser les formes dans le sillage de celle dont elle pourtout veut s'appliquer à prendre pour imitation du jour dès qu'on l'ordonne à celvi du pouls ou la tension faiblissant semble tout à coup retentie ressentie telle. Bientot je te montre dit-elle folle de moi, une peinture molle de moi. Bientot ~ je te monture molle peinds. Je me souviens a Rome, quelq part entre les ruelles boursoufflees de peupliers, vers le tram, Prenestina Coccini je crois, de l'homm a la parka jaune un carre vierge sous le bras qui mixait des scandes de Fidel Castro sur des airs de Brassens. Le verbe absent, déconcentrée concertante, et dès qu'on s'est remix ultra riche mirage alphène renoué balise des quartiers torpeur mise bas monde l'ambassadrice un soir d'hiver en trombe aboutissante retentée la langue. À la langue même, sur moi tu assumes en un seul mot, m'être à la hauteur de ces exploits sur ta vie. Je dis tu suis la vie sur laquelle tu montes jeu des chapiteaux jusq 'aux sommets un monticule de tendre ludicités extra. Tu as lucide du ou pu me voir pulsion te dire des choses psylo la nuit passée en secret ~ Je t'ai insensée tendue sentie la ressource de nos sorts poursuivis comm des intrigues, j'ai intense été l'intention du corps un tant soie immense polymorphe, et j'ai été voyagée par le rêve dans ces joules d'heures ocres. Je rêve-voyage d'inconscience moi aussi. Moi qui suis c'est un fait plus qu'avéré avérant traversé par la ville à l'envers plus souvent que le contraire quand tu m'ecries. Notre seconde dans la foulée altercation de cette série d'idées alors en route vers le bon sens. Soie, soit. Sois une fin en soi, route en soie. La plus delicieusement tendre du monde. Dans nos substances qui permettent que durent le heures, c'est la définition exacte du terme réflexion, un long arrêt de service entre deux mots et l'extension de ce qu'est, au départ, une fin-en-soi, devient le raccourci d'un moyen déjà très long. Vus les termes d'une expression de l'abondance étirée s'étioler en parler ressources, humaines et animales jusq 'à ce qu'elle ait tout à y perdre de son sens tout ce qui n'était pas le bon, et à y gagner par l'érosion, la corrosion, l'image ruée mue sure est rien si usée, si finement décomposée qu'il n'est plus possible de ne pas à chaq inspiration t'en respirer les essences. Polymorphe y perdant conscience, si épuisé divaguant que le choeur-isthm antiq soit chromatism du corps chroniq & charismatiq au début débouté danse, une chandelle, un bougeoir celvi d'une piste qui s'assemble à l'instant des spots épileptiq à la pupille des lieux, les rondes illusions imaginées comm des trombes d'eaux graves résonnent gravant les entailles d'un rayon fluide dans l'abondance des ciels de ces airs lymphatiq, le notre corps contorsionnist d'instruments plus virtuoses, et alors d'une mélodie de mille ans, vieil adage rebel joue en boucle ses merveilles tu avoues que tu m'en connais par coeur jusq 'au refrain.
1. L'homm qui voulait refaire le monde, image de la reprise de la Bastille envolée musicale comm un but spectaculaire sans fin, ralenti découpé en séquences RAL antiq rose alterosa 3o14 un autre jour epais d'avril de couleurs sombres, lourdes et enivrantes, 223 ans et 6 mois plus tard un mix électro soupière des fontes qui s'élançant déglacés se met à vibrer tandis qu'on veut maintenant d'une main tendue arrêter le process comm il en eût été le membre le plus visible, ou la fin annoncée. Une chute ratée et le bris se coud aux existents physiq qui le rassurent. Vibrant entre les bras; ce que la tête veut tourner de tes films sur leurs sombreros d'hydre maladive un Quinoa géant au pied duquel se prend racine pour le mors d'un cheveu indomptable, improbablement mors sauvage de Camargue haletant. Cataclysmiq, ces sensations de l'echapper, belle de justesse. Ces tristes pays ou la romance n'existe pas, et les filles regardent toutes les homms qui ont le double de leur age. Ces figures qui devisagent, ces visages defigures, figure-toi que j'envisage d'en faire figurer de sures qui te visent sages au visa d'ages ainsi configures. 

1. Des corps hissée, la nuit montée comm un astre, elle contait nos souvenirs passants de la vie plaisante. Depuis que l'on compte jusq 'à 1ooo et non plus à 5o comm avant. Depuis que ces philtres tamisent l'or pescies de nos vies enflammées. Ou les filles glamour se lovent. La pure foison d'un mure miracle, qu'un peu plvs que quimpant remet montant l'ater-ego hyper-hissée. Poesie champetre.   
    Disons Vladivostock, jour de ténèbres. Elle nous a immédiatement fait penser à ce Winnipeg de Guy Maddin. Une nuit longue comm une autoroute toute droite et qui rase le sol sous le ciel très bas. Un siècle abandonné comm une grange de sorcières pendues dans les limbes. Hâtée par une sorte de peur, poussée partout, à toutes les façades par ce que personne ne s'attend jamais à y attendre quoi que ce soit. Une ville aussi grande qu'on ne l'habite se dit-on, jamais bie pour longtemps, et qu-on finit par boire des nuits entières pendant l-hiver qui a les ciels mis bas. Les bras portent des poissons dans des bocaux; et notre maison soudainement surgissant dans une chambre, éclaire tout. Au-dessus du son des nuages, a cette hauteur pourpre propre au Pacifiq soniq source ~    
C'est une ville toute en craie, un épais revêtement de poudre brûlantes sur les tapis qui s'étirent et se contractent comm des toiles repsirantes. Nous sommes un nombre inquantifiable, il est des membres qui se trouvent et d'autres qui se cherchent, la brume recouvre nos sourirs et nos yeux mouillés s'enivrent de la volute qui les partout suit et fait suivre de ses profondes variations, de ses grandes fluctuations. Tantôt baignés tantôt émergeants, les muscles et l'âme, l'oeil qui prend dans sa force interieure tout ça et le tend, à d'autres yeux, se font rebondir et renvoient les échos d'un corps immense qui vient se projeter comm un sot seau de couleur au mur quand un véritable tableau projète de s'y peindre par flocage. Les gouttelettes qui perlent et ruissellent, elles se mettent à zigzaguer et couler le longdes golfes claires de chaq corps qui se superpausé trouve être le recueil d'un instant de soupirs défilé, qui se délie, qui s'est débobiné enfui un instant vers le loin et qui revient rempli des milles vies dont il sillonne les recoins, dans ce sillage, dès lors, en enfonçant dans les perles ses grésiles de colliers aux scintillements orageux, orangés.     

 

 

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 23:49

Secousses endémiques d'une seconde de l'image ~

Dans l'exaltation de l'image ultrapixelisée, de la densité informative proche de celle et qui va en s'éloignant de la perception réelle, qui supplante l'émotion et tous les sens usuellement mis en éveil dans l'agitation de la seconde, à sa convulsion de queue enrobée et qui se développe comm un instant fugitif le fait, par alternance stroboscopiq, aussi immédiatement deployé qu'il se renverse en dedans, remplacé par un autre, dans cette exaltation du 48 images par seconde qui veut ralentir l'accélération et surenchérir sur la vie, ses envols et ses envois internes de muscles autostimulés, la surenchérir parce qu'il en prend le pouls et le fait se heurter au mur sémantiq de l'osmose propre d'usage au toucher lymphatiq, abondant comm un battement de minitatures qui se sont fait extraire de leur minutie des échelles pour paraître soudain des taillles suréelles de la maille texturale, sorties de leur micrososm d'entités microbiennes d'existences invisivibles et latentes, cachées et mystérieuses passées à la dimensiond e l'engeance des physiq, des actions compétentes et d'impact direct; ces changemets, intoxication de l'image sur ses rails, boulversent les révolutionnant, l'estimation approximative instinctive des distances qui sépare les présents continus de leur devenir potentiel en en éprouvant chaq déroulement, allant jusq 'à les anticiper, et, le cas échéant, les avorter, rétroactivement, c'est à dire avant de se produire, comm leur encaînement entier aura été parexfiltration de l'usage mental de la vue dans le sillage des contraction du muscle physiq, abandonnée après séparation réelle de leur agitation dans le courant naturel du temps quo poursuit sa bobine en déroulant ses vertus créatives. Révolution techologiq & socio-anthologie de l'articulation des codes autour de leur perception.
Au-delà amour au-delà même des vues, là, dépassés les 2o % de perception et 8o d'interprétation surréalisée, ces pourcents purr sentons-les qui agitent l'exploit d'un déploiement instantané des potentiels de crues accourants au mirage de tous les tournants présentés comm des fuites de l'avenir vers quoi tendent des dimensions inhérentes à l'expérience humaine, ses dimensions inexploitées.

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 12:51

de Georges Schwizgebel (la musiq ~ ici Boards of Canada ~ n'est pas celle du court metrage a l'origine.)

C ourt-metrage d'animation.  

Scenario, dessin, realisation de Georges Schwitzgebel.
D'apres une fable de Liu Tsong-yuan.

Domaine public : des oeuvres dont l'auteur est mort depuis plus de 1oo ans et qui ont ete publiees avant le 1er janvier 1923.
(la loi chinoise, alors qu'en France c'est 5o ans)
?

Animations : 
_Logorama.  Oscar Nominated - Meilleur court-metrage d'animation
        ~ Projete dans la cour du Louvre lors de la derniere Nuit Blanche.
_Etienne de Crecy, ou Alex Gopher ? Child session

BEAU, BLEU, BLANC, BLOND. BEAU, BLEU, BLANC, BLOND. BEAU, BLEU, BLANC, BLOND. Beau bol, bleu bolide, blanc banc, blond bles. BEAU, BLEU, BLANC, BLOND. BEAU, BLEU, BLANC, BLOND. Beau bol bille, bleu bolide boule, blanc banc bondi, blond bles bulle. BEAU, BLEU, BLANC, BLOND. Beau bol bille emballee, bleu bolide boule abonde, blanc banc bondi balle, blond bles bulles bandant. BEAU, BLEU, BLANC, BLOND. L'annee du daim.

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 04:45

Reprenons. 'Les yeux clos, les étoiles'. Mais le garçon ne comprenait pas et visant l'étendue derrière lvi baissa la tête et commença de faire la moue. 'Qu'y a-t-il ?' demandait le chien dans le mer, mais le petit garçon ne savait pas quoi répondre. Sauf nous la voie. 1. À l'angle très serré d'une rue basse holographiq, nos membres traversent les décors : des lustres et des illustres de Baccarat transpercés comm le crachin de pluies sonores, fines et de poudres compactes & ininterrompues, incassables qui dans les sous-bassements en une réserve d'imprécision émettent comm par principe, d'incertitudes Heisenberg plvs tot l'a fait, leur propre réserve. Arrivées proies et roues au-devant des deux petits yeux dans la fille, des files défilent, des fils de l'attente donc, dont nous respectivement étions la queue, et pas, non, paon respectueux, qu'une femm provoque d'hilarité quand elle se met soudain pisser par terre sans que personne ~ sauf nous la voie, mais le bout. Cette esplanade, château des lumières ~ un rêve éveillé, évident, évidé, évité de peu des peaux par le recours de la matière, la manière noix & branches d'un arbre pris pour centre de tout (il se pouvait qu'en effet c'en fut le coeur) ~ qui a le pouvoir de dans la nuit briller translucide et vriller les yeux clos, les étoiles, dit dans le chien, la mer. Le petit garçon fit comm plvs avant l'Amour la moue en se sain, saisi ainsi que l'océan retirant. Du bassin une idée just, très à trente ans à propos une image nette et ultra-riche, surtravaillée comm ces photos cosmétiq du luxe paré de montées et filant les descentes, dont le moindre pixel qui s'était d'abord rempli, s'est relu plu, du verbe pleuvoir. De nous sur tout, en idées hautes, une rue basse ~ [Un très grand amas de songes]

2. À douze ans j'en avais fait des bandes dessinées. Et déli chez mon grand-père ancien mineur, dans sa retraite méritée, - je pissais dans un seau après lvi, lvi y pissait des heures avant que je puisse y aller et ça sentait très fort, c'est ce qui me réveillait devant l'aube - à treize ans avant les Métamorphoses & le dictionnaire des synonymes, je lisais trois livres, un de Malraux, un de Nietzsche, et un de Cocteau. Sans tout comprendre, j'y suis resté deux ans. J'y reviendrai plvs tard (d'allers en retours continus, de retards), J'avais fait ce qu'il fallait avec Perrault déjà, des jades et jadis. Verne et Mark Twain m'avaient dit que ce n'était qu'une question sinon de temps, de regard, et j'apprenais ensuite l'anglais et l'espagnol en regardant Victor à la télé - sur La Cinquième. À cette époq de l'an - froide - en Polysémies - de très anciennes, belles et lointaines colonies dont on n'a jamais pris le temps ~ ou bien n'était-ce tout bonnement pas du domaine encor du conscient ~ de me dire l'injuste condition - j'élaborai sur une plage le premier projet d'un systèm de carrelage par l'appareillage d'une simpe poulie sur papier et d'un très ingénieux rappel à l'encr de contre-poids qui pourrait en se vissant servir de sarbacane et en la revisant maintenant d'un oeil plvs avisé faire penser à ce que sont les actuels clouds d'un tout-numériq amovible, réincarné. La prévision, provisionnelle voire providentielle, d'un immatériel ainsi équipé d'imminences n'a pas que fait rire, on la trouva aussi belle. Favola selvatica.

3. Je l'ai rencontré mais personne ne veut pas le croire, à une simple fete il y a quatre ans, qu'avait organisée Andrea Crews pour son anniversaire auquel je n'avait pas été invité. Il m'a salué des que je suis entré et comm je m'approchai du bar il a commandé à la serveuse un Cuba Libre pour moi... "I'm a stove, An italian stove. I don't heat so well, but, i'm a great invention anyway."

[Gnauthi seauton] For a long time, the ferryman looked at the stranger, searching. "Now i recognize you, he finally said. At one time, you've slept in my hut, this was a long time ago, possibly more than twenty year ago (...)"

5. Dessins d'essaims, desseins !~* (Blouses a bulles) Émaux des mots démodés, c'était comm le verre qui travaille ce qu'il reste des expressions surgies à l'esprit instables & premièrement parues orages désordonnés après que s'en est organisée la pensée suivant quelq logiq qui dut pour toute choses octroyer une place. Il s'en perd en route* dit-on. Le rêve dillué, une fois oublié, dissous même, ne contient plus rien de ce qu'il s'est echappé qui le remplace. Dessins d'essaims, desseins, suivant ce schéma, répond d'une autre manière, d'une logiq identiq, dans laquelle se voient purement fondre en une les ressources laborieuses des recherches menées pendant la buée des forêts nocturnes de l'onirism chancelant. [ prochainement - il existe deja une version gif de cette partie, qui n'aura pour des raisons evidentes bien sur rien en commun avec celle qui est ici a venir. PAname pendant 5 jours, commune demesure sur les rails de l'ambivalence comm elle vient ]

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 12:37

Ou La mode, la mode, la mode !~ dirait-on plutot.

"Aux solivages de sucre des grottes a hippocampes", Oil on canvas, Jr Reg, Collages fev. 2o13

"Aux solivages de sucre des grottes a hippocampes", Oil on canvas, Jr Reg, Collages fev. 2o13

INTO LEXIVOGATES

INTO LEXIVOGATES

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 11:21

Le plvs le reve est beau, le plvs ils sont nombreux a se faire cohesion

François Jouffroy, Premier secret confié à Vénus (1839), marbre, Paris, musée du Louvre

François Jouffroy, Premier secret confié à Vénus (1839), marbre, Paris, musée du Louvre

Quelq lignes, de ci, de la portees.

Premier coffret sondé

Where did you find the key ? Deux solides très compactes. Et l'vn au-dessus de l'autre. Chacun sa clef de voûte, l'une dessus, l'autre dedans

Whenever you're alone, You need my Company. Marketing Lexical

Vouer, dévoués. L'avouer. Un pas de plvs. Ne font ~

Car, quand elles se troublent, comm une eau, on peut commencer de lire entre les lignes.

*On voit mieux quand il pleut`*

Hypertrophies optiq dans les ciels bleu-hiver ~ On voit bien quand il pleut (Jr Reg, oils on canvas, Collages, fev. 2o13)

Hypertrophies optiq dans les ciels bleu-hiver ~ On voit bien quand il pleut (Jr Reg, oils on canvas, Collages, fev. 2o13)

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 10:26

Reproduction a l'echelle de notes prises sur-mesure (le text). Il y a longtemps maintenant je creai en photos l'intention d'une reproduction semantiq, sa copie, son adaptation illustree et sa figure imagee, de ce que sont dans le processus de creation archetypes aux emotions sismiq de la cosmogonie architexturales, les notes, et c'est suivant cette retrouvaille textuelle, que j'enonce pour premisses a sa version encor vierge, lexicale, que s'imprime dores et deja l'invention d'une reproduction a l'echelle de cette prise sur-mesure de ce qui, vraiment, ressemble a un pouls.

Premier jet.

L'aspect reflecxtif ici non n'est pas visuel, mais sonore. Une rime. Car ce n'est non tant d'un pictural lacté l'écho phospéniq que de véritables acouphènes l'évocation dans la formule 'Aurore à étages' qui m'ayant fait ce matin Tréteaux en envisageant un Petit Prince songer apès les rapides nappes, Ayurveda, et Anesidora, dès la page suivante le nom - introuvable jusq 'à ce soir - de l'auteur de Transformation, a "invoqué" à mes yeux l'image que vous voyez là, par le véhicule si courant, et commun, imperceptible car trop bref, du flash que produit le très incontrâble et bien-nommé *RAM* et mettre un nom dessus. Aesthetiq réflecxtives s'il en est. Incroyable ce que l'esprit sait faire par association d'idées : c'est fou sous ce titre, de "Parabole de ma proprioception" que je viens non seulement de retrouver l'auteur de transformation, mais aussi, effaré, stupéfait - sans exagération - Ayurveda, et Anesidora, ainsi, donc, que cette ... Aurore à étages. Quel cheminement de l'esprit, quelle clairvoyance lucide des choses compactes ?

Parabole de ma proprioception, premiere reproduction a l'echelle d'une suite de notes prises sur-mesure

Parabole de ma proprioception, premiere reproduction a l'echelle d'une suite de notes prises sur-mesure

Prochainement

[Au pied de la derniere colonne subsistante, des thermes avant la mer, huis clos a ciel ouvert]

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 12:00
L'AGE D'OR ~


Avec : Gaston Modot (l'homme), Lya Lys (la femme), Caridad de Laberdesque (Chambermaid and Little Girl), Max Ernst (le chef des bandits), Josep Llorens Artigas (le gouverneur), Lionel Salem (le duc de Blangis), Germaine Noizet (la marquise), Duchange (le chef d'orchestre). 1h03.


On voit d'abord les images d'un documentaire scientifique sur les scorpions. Puis on se retrouve sur une île dont les abords sont gardés par des archevêque. L'île est habitée par des bandits, qui végètent dans une misérable cabane.

Arrive une délégation d'importants personnages, sous la conduite du gouverneur mayorquin venue fonder la Rome impériale. Les bandits installés sur cette île meurent lorsqu'arrivent ces personnages alors que les archevêques sont devenus des squelettes figés dans la roche.

La cérémonie de la pose de la première pierre est troublée par un scandale : un homme fait l'amour dans la boue avec une femme. Des policiers se saisissent de l'homme et l'entraînent.

Ce dernier, qui a rompu avec un passé honorable, est amoureux fou d'une jeune femme de la haute bourgeoisie. Son père, le marquis de X..., donne une réception mondaine dans sa propriété. Des événements bizarres s'y déroulent : le feu éclate dans la cuisine des ouvriers en charrette traversent le salon, le garde forestier tire à bout portant sur son fils désobéissant...

Les amoureux se retrouvent, à la faveur d'un concert donné en plein air. Mais c'est au chef d'orchestre, un hideux vieillard, que la femme réserve ses faveurs. Désespéré, l'homme s'enfuit et saccage la chambre de l'aimée.

Le dernier épisode (emprunté au marquis de Sade) évoque une orgie au château de Selliny : l'un des libertins est le Christ. Le dernier plan montre une croix où sont accrochés des cheveux de femme, sous une bourrasque de neige.

Ce premier film parlant de Bunuel est un hymne à l'amour fou comme force subversive capable de détruire la morale bourgeoise. C'est aussi une violente attaque contre l'Eglise, l'armée et la famille. Un homme et une femme qu'on veut constamment empêcher de s'aimer et d'avoir des relations sexuelles, se dressent contre l'ordre établi.

"L'Age d'or est une splendide exploration des pouvoirs du négatif, entendu en son sens photographique et dialectique. Si le cinéma, en termes chimiques, procède d'une métaphore du négatif en positif, d'un point de vue philosophique il en va de même pour les films de Buñuel, fondés sur le renversement permanent des valeurs et du sens. C'est ainsi que l'on peut voir l'image des squelettes des évêques sur les rochers à la fois comme le négatif de toutes les significations religieuses et sociales. C'est aussi la raison profonde de la référence au marquis de Sade qui éclaire toute la fin du film, en tant qu'il est le philosophe et l'artiste du négatif par excellence. C'est encore par ce travail du négatif que l'exaltation de l'amour fou évite toute forme de sacralisation, comme chez André Breton. C'est enfin peut-être pour cette raison profonde que l'Age d'or demeure l'un des grands scandales de l'histoire du cinéma."


Luis Buñuel rencontra vraisemblablement le vicomte et la vicomtesse de Noailles à une projection d’Un chien andalou. C’est eux qui avaient demandé à Man Ray de tourner le film inspiré par leur maison récemment construite sur les hauts de Hyères, et Cocteau allait tourner pour eux Le Sang d’un poète. Charles de Noailles proposa à Luis Buñuel de financer un court métrage.


Le film, dont le titre devait être La Bête andalouse, fut conçu selon la même démarche qu’Un chien andalou : scénario de Luis Buñuel et Salvador Dalí, réalisation de Buñuel. Dans la brochure de présentation lors des premières projections du film, Salvador Dalí écrivait :

 “Mon idée générale en écrivant avec Buñuel le scénario de L’Âge d’or a été de présenter la ligne droite et pure de “conduite” d’un être qui poursuit l’amour à travers les ignobles idéaux humanitaire, patriotique et autres misérables mécanismes de la réalité.”

À ce moment-là, Dalí et moi avons mis un terme à notre amitié. Cela s’est passé précisément trois jours après le début de notre collaboration”, confiera Buñuel qu’il faut bien considérer comme l’auteur principal du scénario. L’entente entre les deux amis était rompue, chacun jugeait très mauvais l’apport de l’autre. Les deux films, malgré un état d’esprit commun, sont assez dissemblables. “Dans Un chien andalou, il n’y a pas de critique sociale ni de critique d’aucune sorte. Dans L’Âge d’or, oui. Il y a un parti pris d’attaque de ce que l’on pourrait appeler les idéaux de la bourgeoisie: famille, patrie et religion.”

Beaucoup plus développé que le film précédent, L’Âge d’or, défini par le groupe surréaliste comme “un des programmes maxima de revendications qui se soient proposés à la conscience humaine jusqu’à ce jour”, provoqua un scandale bien supérieur. Tourné de mars à mai 1930, il fut présenté début juillet chez les Noailles. Il obtint son visa de censure le 1er octobre mais reçut au cinéma Panthéon un accueil d’une hostilité glacée de la part du Tout-Paris invité par les Noailles à la fin du mois. Outre des allusions très claires à la masturbation, certaines images (l’ostensoir par terre) et certaines phrases dans la brochure-programme (“Le comte de Blangis est évidemment le Christ”) étaient trop choquantes à l’époque.

Lorsque, le 28 novembre, il sortit au Studio 28, le film provoqua la colère des ligues qui attaquèrent la salle et lacérèrent plusieurs toiles surréalistes exposées dans l’entrée. Les projections purent reprendre mais sous la protection de la police. Il fut interdit définitivement le 11 décembre et les copies saisies. C’est en 1981 seulement que le public put enfin voir L'Âge d'or. “Voilà le résultat d’un film que je croyais tendre par dessus de sa violence et qui laisserai le public plutôt rêveur au lieu de l’avoir plongé dans un cauchemar. Ce résultat je l’attendait, au contraire, pour le Chien Andalou”, écrivit dans son français incertain Buñuel au Vicomte de Noailles le 29 décembre 1930 de Beverly Hills.

Le cinéma surréaliste ne devait pas se remettre de ce scandale. Seul Buñuel continuera un temps à émailler ses films de séquences ou d’images surréalistes avant de réaliser à partir des années 60 des œuvres plus directement inspirées du surréalisme, comme L’Ange exterminateur, et ses trois derniers films, Le Charme discret de la bourgeoisie, Le Fantôme de la liberté, Cet obscur objet du désir. Mais, à cette date, l’aventure surréaliste était déjà du passé.

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 11:58

UN CHIEN ANDALOU ~

Avec : Simone Mareuil (la jeune fille), Pierre Batcheff (l'homme), Luis Buñuel (l'homme au rasoir du prologue), Salvador Dalí (un séminariste), Robert Hommet (Jeune homme), Marval (un séminariste) Fano Messan (L'hermaphrodite), Jaime Miravilles (séminariste). 15 mn



Sur un balcon, un homme aiguise un rasoir, regarde le ciel au moment où un léger nuage avance vers la pleine lune. Une tête de jeune fille, les yeux grands ouverts. Le nuage passe sur la lune, la lame du rasoir traverse l'œil de la jeune fille...

Huit ans après : une rue déserte. Il pleut. Un cycliste parait, portant une boite rayée en diagonale sur la poitrine. Dans une chambre au troisième étage, une jeune fille lit, jette son livre, va vers la fenêtre. Dans la rue, le cycliste tombe. Elle se précipite vers lui et l'embrasse. Des mains ouvrent la boite et en sortent une cravate rayée, des mantelets et un faux col. Le cycliste se retrouve dans la chambre, regardant sa main : elle est pleine de fourmis. De nombreuses personnes regardent la jeune fille qui joue avec une main coupée. Un agent la prend et la remet dans sa boite.

Retour dans la chambre : le cycliste caresse la poitrine de la jeune fille qui recule. Il prend une corde et tire un bouchon, un melon, deux frères des Écoles Chrétiennes, deux pianos à queue chargés de charognes d'ânes. La jeune fille quitte la pièce et coince la main du cycliste dans la porte. Les fourmis réapparaissent. Sur le lit, le même personnage est étendu.

Vers trois heures du matin, un nouveau personnage arrive à la porte. La jeune fille lui ouvre : il fait signe au cycliste de le suivre, puis jette par la fenêtre mantelets et boite. Le nouveau venu prend deux livres sur un pupitre scolaire et retourne vers le cycliste. Il lui fait mettre les bras en croix et pose les livres sur les paumes.

Seize ans avant. Mais les livres deviennent des revolvers qui font feu. Le blessé tombe, dans un parc, au pied d'une femme. Des passants lui portent secours.
Dans la chambre du début parait la jeune fille. Elle est seule. Sur le mur, un papillon à tête de mort. La femme sort et retrouve un autre homme sur une plage à marée basse. A leurs pieds, la boite et les mantelets, qu'ils repoussent du pied.
Au printemps. La femme et un troisième homme sont ensablés jusqu'à la poitrine. Aveugles, ils ont dévorés par le soleil et entourés d'insectes.


 


Ce petit chef-d'œuvre d'un quart d'heure, est à ce jour un des manifestes les plus virulents jamais réalisés en faveur de la liberté artistique. Il conserve intacte une bonne part de charge subversive originelle. On a beau avoir déjà vu et revu le film, le globe oculaire fendu par le cinéaste lui-même, avec une lame de rasoir, reste une des images cinématographiques les plus difficiles à soutenir. Venu le défendre lors d'une projection publique en 1934, Buñuel avait rétorqué à ses détracteurs que son film n'était rien de moins qu'une invitation au crime et au viol.

Réfutant en bloc les innombrables interprétations symboliques et psychanalytiques faites du film, Breton avait affirmé que ce qui compte n'est pas ce qu'il a voulu dire mais ce qu'il a dit. A savoir, une nouvelle façon de voir le monde, façonnée par l'érotisme, libérée des contraintes de représentation classique, des repères spatio-temporels, des conventions narratives et morales traditionnelles. Par la seule puissance du désir, un homme se transforme en femme, une femme habillée se retrouve soudain entièrement nue, deux ânes morts se retrouvent coincés dans deux pianos à queue accrochés par deux cordes à deux curés, une porte d'appartement s'ouvre sur une plage déserte... Déjouant constamment l'attente du spectateur, ouvrant son imaginaire sur des abîmes infinis, le récit procède délibérément par association d'images. Sa cohérence, essentiellement formelle, tient à la récurrence de motifs, d'objets, de personnages qui écrivent bien une histoire, mais sur un mode totalement nouveau, et purement cinématographique.


Le scénario a été écrit en une semaine, par Dali et Buñuel, selon un procédé qui emprunte aux techniques littéraires surréalistes de l'écriture automatique et du cadavre exquis. Le montage, direct, transparent, reflète ce processus, en mettant en lumière ces jeux d'associations : une main trouée grouillante de fourmis/une aisselle de femme/un oursin, etc. Une foule massée en cercle rappelle plus tard, aussi bien la forme de l'œil fendu du début, de la lune qui l'annonce, que de la nuée de fourmis. Tiré par un petit fil rigoureusement tissé par la main de maître de Buñuel, on saute sans transition, et en permanence, du dégoût à l'émerveillement, du trouble érotique à la surprise amusée.

 

Un chien andalou est né fortuitement d’une conversation à bâtons rompus entre deux amis. Luis Buñuel était pour quelques jours à Cadaquès l’invité de Salvador Dalí au moment des fêtes de Noël, en 1928. Ces deux très grands noms de l’art au XXe siècle étaient encore deux parfaits inconnus, dont l’amitié remontait au temps de leurs études à Madrid. Buñuel a ainsi raconté cet épisode :

“Dalí me dit : Moi, cette nuit, j’ai rêvé que des fourmis pullulaient dans ma main. Et moi: Eh bien ! Moi, j’ai rêvé qu’on tranchait l’œil de quelqu’un”. L’idée d’Un chien andalou était née. Le scénario fut écrit en six jours, le temps des vacances selon un procédé que Buñuel fait revivre ainsi:
Par exemple, la femme s’empare d’une raquette de tennis pour se défendre de l’homme qui veut l’attaquer; celui-ci regarde alors autour de lui cherchant quelque chose et (je parle avec Dalí) : Qu’est-ce qu’il voit ?
- Un crapaud qui vole.
– Mauvais !
- Une bouteille de cognac.
– Mauvais !
– Bon, je vois deux cordes.
– Bien, mais qu’est-ce qu’il y a derrière ces cordes ?
- Le type les tire et tombe parce qu’il traîne quelque chose de très lourd.
– Ah, c’est bien qu’il tombe.
- Sur les cordes, il y a deux gros potirons séchés.
– Quoi d’autre ?
– Deux frères maristes.
–Et ensuite ?
- Un canon.
– Mauvais; il faudrait un fauteuil de luxe.
– Non, un piano à queue.
– Très bon, et sur le piano, un âne... non, deux ânes putréfiés. 
– Magnifique !

C’est-à-dire que nous faisions surgir des images irrationnelles, sans aucune explication.


Ce montage de rêves enchaînés, sans aucune intervention de la volonté des deux scénaristes, ouvre au cinéma les portes du surréalisme. “Dali et moi, en travaillant sur le scénario d’Un chien andalou, nous pratiquions une sorte d’écriture automatique, nous étions surréalistes sans l’étiquette.”

Buñuel repartit à Paris avec son scénario, et c’est à Paris, mais au Havre également pour la séquence au bord de la mer, qu’eut lieu le tournage en une quinzaine de jours au mois de mars 1929.

Buñuel ne connaissait pas directement les surréalistes à cette époque. Les textes et provocations de Benjamin Péret le faisaient beaucoup rire et il avait entendu parler des scandales provoqués assez régulièrement par le groupe. Pour ce qui est du cinéma, il avait peu apprécié L’Étoile de mer de Man Ray et, en revanche, avait aimé La Coquille et le clergyman de Germaine Dulac, film contre lequel les surréalistes avaient provoqué un chahut mémorable.

La rencontre entre Buñuel et le groupe de Breton se fit à la fin du mois de juin 1929 par l’intermédiaire de Fernand Léger qui le présenta à Man Ray. Celui-ci cherchait un complément de programme pour son propre film Le Mystère du château de Dé, commandité par le vicomte et la vicomtesse de Noailles sur la maison qu’ils venaient de faire construire à Hyères selon les plans de Robert Mallet-Stevens. Un chien andalou, qui passait déjà depuis le 6 juin au Studio des Ursulines, pouvait faire l’affaire. Comme on avait parlé de surréalisme à son sujet, cela avait éveillé la suspicion de Breton et de ses amis, toujours sourcilleux quant à l’attribution de l’adjectif “surréaliste” sans leur autorisation expresse. Et c’est dans un climat de franche défiance réciproque que les surréalistes se rendirent à une projection du film et que Buñuel le leur présenta, car il avait en mémoire l’accueil réservé quelques mois plus tôt à La Coquille et le clergyman. Pendant la projection, le réalisateur se tint derrière l’écran afin de sonoriser le film (nous sommes encore à l’époque du cinéma muet) à l’aide de disques, faisant alterner paso-dobles et extraits du Tristan de Wagner. Buñuel raconte qu’il avait pris soin de remplir ses poches de cailloux afin de les jeter sur les surréalistes s’ils réservaient un mauvais accueil à son film. Mais la réaction fut unanime et enthousiaste: Buñuel devint immédiatement le cinéaste “officiel” du groupe.

Le film plut bien au-delà du cercle d’influence surréaliste. Il fut projeté, à partir du 1er octobre 1929, huit mois durant au Studio 28, occasionnant des évanouissements, des avortements et trente (ou quarante, ou cinquante selon les versions) dénonciations au commissariat ! Le scandale n’était pas pour déplaire aux surréalistes, loin de là ; ils le cultivaient comme une arme privilégiée mais le succès n’était pas du tout de leur goût. Buñuel et Dalí signèrent une note de protestation assez surprenante dans la revue Mirador du 29 octobre 1929 :

Un chien andalou a eu un succès sans précédent à Paris; ce qui nous soulève d’indignation comme n’importe quel autre succès public. Mais nous pensons que le public qui a applaudi Un chien andalou est un public abruti par les revues et “divulgations” d’avant-garde, qui applaudit par snobisme tout ce qui semble nouveau et bizarre. Ce public n’a pas compris le fond moral du film, qui est dirigé directement contre lui avec une violence et une cruauté totales.”


C’est exactement le même état d’esprit qui animait alors André Breton écrivant en lettres majuscules dans le Second Manifeste du surréalisme (1930): “JE DEMANDE L'OCCULTATION PROFONDE, VERITABLE DU SURREALISME ”.

 

 

DALI pour Disney : Destino (1946)  

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 11:57

    Dali & Bunuel (1928) : PLAY IT ON YOUTUBE.

[ Decoupage en 16 sequences et Analyse par Guy Magen ]

Quel est le sujet qui dit JE dans le film ?
Celui qui affute le rasoir pour ouvrir l'oeil, c'est Bunuel en personne.
Il est d'abord le sujet qui dit JE. Mais que cherche-t-il ?
A l'origine du regard, qu'est-ce qui est cache derriere le regard ?

L'inconscient
La froideur clinique avec laquelle il accomplit sa preparation nous renvoie a la Lune et ce qu'il recherche, c'est l'inconscient de cette jeune femme.
Sa face cachee, onirique, est symbolisee par la lune puisque le nuage effile represente le cote effilee de la lame de rasoir. Et nous avons ici la pulsion scopique [reve & fantasme] ce qui est le propre du cinema. 
A l'origine du regard il y a donc l'inconscient, la face cachee.

Quel viatique [quel bagage] ramene notre hero ? (de son ecole religieuse)

Il a bien fallu qu'il oublie son corps, on voit en transparence, il ne reste que la cornette blanche et les surplis blancs, oublie son corps donc, dans ce pensionnat religieux. Telle etait la fonction de son education religieuse.
Son viatique est donc avec les obliques noires et blanches, le cote manicheen, le bien et le mal, le mal du corps, la lumiere de Dieu et les tenebres de Satan.

Une cravatte ?
Une cravatte dans ce viatique, certes une cravate dont elle va en quelque sorte refaire le noeud, et naturellement elle le remettra en selle, lui et son desir de par ses appas feminins.

Un realia ?
Si nous avons les fourmis qui surgissent de sa main, c'est que bien sur les insectes sous la peau symbolisent le cadavre mais que aussi ces insectes symbolisent, signifient la demangeaison du desir.
C'est l'expression avoir des fourmis dans les mains.

Le viatique a nouveau
Nous avons le combat de Eros pulsion de vie contre Thanatos, la pulsion de mort.
Nous retrouvons ce combat avec cette jeune fille, fiancee, asexuee, a laquelle il avait promis sa main.
Il en avait fait le serment : ma main a couper.

La mort d'Isolde
Aussi la mort de cette jeune fille, ponctuee par la musique de Wagner, La Mort d'Isolde, renvoie a la mort de l'Ideal et de l'Angelisme, permettant a la libido de se liberer a travers Thanatos, l'instinct de mort.
Le tango, pulsion de mort...
Le tango qui accompagne la vision de mort [la sensation du noueau-ne qui prefere Thanatos] provoque Eros, la pulsion de vie, et la sensation des yeux qui se revulsent vers le desir c'est evidemment le renvoi vers l'inconscient du sujet : Eros se transforme ici en Thanatos. Avec ce filet de salive qui pourrait etre un filet de sang.

Le titre du film
Le titre du film, Chien comme lubrique, andalou comme vandale, puisque le mot ANDALUCIA signifie le pays des Vandales, la VANDALIE, nous rappelle que Federico Garcia Lorca s'etait fache avec Bunuel et Dali parce qu'il se voyait personnellement vise a travers ce titre Le Chien Andalou.
Le chien bien sur c'est celui qui retourne a ses vomissures, a son relapse, qui recommence toujours les memes fautes.

Thanatos, le sadisme
Au coeur de la fragilite et de la beaute nous avons la tete de mort. Thanatos, la pulsion de mort.

Le Ca et le Sur-moi
Nous avons ici la pulsion,dans la tentative de viol, a laquelle s'opposent le fair play [It's no fairplay !] symbolise ici par le jeu anglais de la raquette de tennis, la menace de castration, boeuf ou ane, qui menace le sujet.
Le sentiment esthetique symbolise par le piano et la musique qui freinent l'instinct de viol du sujet, le double poids du religieux qui l'empeche d'agir, et enfin le poids insurmontable des ailes d'ange, devenues trop lourdes pour lui. C'est le Ca et le Sur-moi.

Les jumeaux
Le MOI ideal est represente ici par ce double jumeau au Nom du Pere et nous voyons que notre mauvais sujet a abandonne depuis longtemps et l'a vouee aux termites sa table de travail d'etudiant.
Au petit matin, vient l'heure de la schize du remords. La virilite, le meurtre du pere, tout cela signifie un affrontement des jumeaux.
Duel
C'est l'eternel duel du fils et du pere, mais surtout du MOI ideal et du MOI reel.
Et pour celui qui demeurait chaste et pur durant son adolescence, la beaute artistique comme la chair, restent inatteignables.

La projection
Nous avons ici un bel exemple de sensation projective.
Le desir du sujet s'inscrit sur la bouge du baiser.

La fin conjugale
Evidemment notre heroine qui s'en va, rencontre son epoux qui l'attend au bord du rivage, forcement l'epoux puisqu'il lui signifie son retard par la petite aiguille mais surtout la grande aiguille,
Au sol restent les depouilles de l'aventure qu'elle aurait pu connaitre avec ce grand dadet de mauvais sujet qui voulait la violer. Parmi tout cela il y a le viatique et les vestiges d'une adolescence, dans une fin conjugale.
L'amour eternel
Au printemps, ironiquement, au moment de la Resurrection, et cela rappelle le mythe de Tristan et Isolde, nous avons le sablier [la resurgence] qui ensevelit en fait celui qui aurait pu etre l'amant, celle qui aurait pu accepter ce desir.
C'est le contraire de la mer qui efface sur le sable les pas des amants desunis, la presence des corps marque l'enlisement pour l'eternite de l'amour fou.



     UN CHIEN ANDALOU (Suite)

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