Combien de temps peut-on observer le silence, sans qu'il nous glace ?
Trop longtemps, notre regard déjà se sera perdu dans le vague avant que pierre n'en soit fait.
Comme de nous, qui en sommes, qui en somme le sommes,
Prière d'observer le silence sans laisser de miettes.
Derrière ? Derrière, eh bien, mais c'est la mer !
Dans quel vague crois-tu que se prenne ce regard qui se perd en silences ?
_Derrière ? Derrière, eh bien, mais c'est la mer !
Te tranformeras-tu une fois encor en robot, à l'attitude réflective, et la gestuelle si machinale que la commande ne mesure pas tes membres, que tu es bien incapable d'identifier.
Comme toujours, je te perds en silence.
Tu opères en silence, là on sait faire. C'est la méthode qui te va le mieux.
Derrière. Trop longtemps peut-être derrière, de sorte que le vague sorte.
Et se reprenne avant eux. Vois-tu d'abord comme s'aligne qui s'absrobe seule, cette silhouette.
Nue levant, et coucher vertcial.
Un blond levant, une nue verticale.
Comme s'absorbe le temps, celui que tu perds la pensée dans ce vague.
(Elle l'embrasse, comme un dessein, avoeu de désir qui s'est manifesté)
Elle l'embrasse.
_C'est un dessin.
_L'image qu'elle traine en dehors, sur le rivage, et que le visage perd, dans le vague.
Que la vague emporte.
En portons-nous beaucoup en nous, encor, de ces silences qui seront un jour bons à observer ?
Le porteur laisse ce post-it BAO, l'observateur lance l'observation.
Comme dans une dernière relecture avant l'observation, quelle place assise ou debout prendre quand elle s'illustre ainsi, aussi...
_Elégante.
_Aussi...
_Charmante.
_Aussi...
_Tentante.
_Aussi...
_Tout aussi bien qu'elle est.
_Aussi bien qu'elle est ?
_Assise.
_Couché nu, devant le silence attendu.
_Etendu nu devant le soleil qui s'incline.
Voilà bien, la statue de grés, elle nous a figé dans son instant de détente tant attendu.
_Pourtant si prévisible.
_Ce n'était qu'aperçu, toujours, toutes ce scourbes, ce ne sont qu'aperçus, elle est tellement plus. Nous croyions avoir vu venir le couché nu, nous ne voyions que le silence qui absorbait la pose.
_Un temps.
_Entre deux notes qui m'épicent.
Combien faut-il faire de ce sgestes machinaux, enfin, pour prétendre être insensible à cette magie quand elle nous opère - en silences ?
_En silences, ou debout ?
_Debout et en silence, sur son promontoire, la stèle qui nous errige des remparts devant l'oeil.
_Nous assoit sur nos derrières !
_Derrière ? Derrière eh bien mais c'est la mer !
Assis sur la mer qui nous opère, en silences, réduits à nos postérieurs sans avenir, figés
Pour de bon.
La blonde couchée nue au levant vertical,
me glace.
Son corps aspire
a me le soutirer,
son dessein entier
Il m'inspire un dessin
qui à son tour,
m'inspire un text.
La chevelure du soleil se bat avec les rayons de ton cheveu.
Si je voyais seulement tes yeux ~
sa fibre me perce les côtes.
Son inertie interne continue en moi de me mouvoir
l'émoi, & moi,
la mouvance continue, le fil du ciel remue ses propres fibres,
tandis que nous abrégeons nos circulations.
A ces seules inerties internes.