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  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien
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Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

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Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 13:31

L'ART de MANLIO RONDONI


 

Depuis que je suis assis sur le point d'écrire sur mes impressions aqueuses, celles qui liquident les yeux devant leur impression mouillée de filets à rebonds semblant émancipés d'une fine tache de miel coulé sur la toile, il s'écroule sous mes fesses un temps démesurément fondant, filant, flippant autant dire, de lustres qui me suspendent à la seule relecture des boucles d'images, dont se remettre revient même à n'y fondre plus un seul étrange sentiment de regarder en bas depuis le haut d'un escalier, mais bien de plonger en dedans quand la toile n'a que suffisamment de dimensions pour m'en remettre au seul sens de l'observation attentive. Forcer l'attention, voilà comme toujours ce qui devrait non plus réduire mais séduire plus l'oeil qui sait aimer.

Oubliant parfois même de revoir mon oeil, déjà imprégnié.

Il est temps, et puisq nait ce text à l'instant (du moins je le crois :), eh bien, c'est qu'il est, ce temps, grand venu.

 

"Où sont-ils tous les arbres qui auraient voulu s'éprendre?

Depuis trop d'ans Mercedes voit les vers remonter la lune. Et elle a toujours la même tâche éternelle : trouver sa fille. Même si Dieu l'a clairement instruit qu'il n'est n'a plus envie de jouer, il n'est pas un jour où elle renonce à l'espoir de revoir sa petite Isabelle sortir joyeuse de son école de briques rouges. Tous ont oublié combien les collines sont revenues vertes, et combien de chapeliers fous avec les savarins chauds ont fait grands les enfants de la ville.

 

Mais quiconque a vu la douceur qu'a la vieille mère sur le front, n'oubliera jamais de l'évoquer dans ses prières.

Tabliers de nuages il specchiano* sur les fenêtres abandonnées depuis l'été.

Les violons dorment dans les rues en berçant la fièvre de vingt heures. Et elle inépuisée, le long des parcs à la recherche d'une trace familière quelle qu'elle soit, pérégrine en fouillant entre les tonnerres, le parc de la lune, dans les cellules frigorifiées d'un abattoir, ou entre les piles de marchandises sous bâches de camions en escale.

 

Sous la pluie qui n'a jamais arrêté de pleuvoir sur elle, elle a suivi des yeux le souffle haletant des trains. En les réprimandant de ne pas avoir su protéger sa fille, elle a appris à les compter tous les jours jusqu'à se salir. A genoux, sur la place de mai elle a laissé que son coeur criât plusieurs fois: ils ont tué sa balançoire".

                     Où sont douleur et fatigue que nul autre ne saurait supporter?
Et avec le fleuve du monde qui mouille ses lèvres, souvent en rencontrant d'autres nuages avilis, Mercedes si magnifique dans sa douleur de dire : "Où ils sont tous les arbres qui auraient voulu s'éprendre?"

           "Innocents que ces rêves qui devront faire frémir quand ils reviendront bénir ta maison."

 

 

Mercedes de Buenos Aires, récit de Manlio Rondoni (son nom signifie Martinets en français).

 

 

 Manlio colle au train de méridiens orientaux

 

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commentaires

E
<br /> <br /> Très beau lien, et quelle vivacité des couleurs ! Il y a des scènes qui s'animent dans chaque détail, c'est vraiment magnifique ces tableaux.........!<br /> <br /> <br /> <br />
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