L'ampadiem

  • : Le blog de Ampad Embiem
  • : Culture intra-utérienne d'une fleur technologiq : cheminement d'une réflexion de l'esprit sur les bords brillants de lyrism du théatre alternatif ~
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  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien
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Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

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Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 07:06

 

Allégorie #5 ~ Matin pastel de calme ambiant. On entend ''Regardez-moi dans quel état vous nous l'avez mis.'' Immobile, & brûlant d'incertitudes, les feux éteints du doute où l'ombre est morale. ''Je ne me souviens de rien'' Dans un coin de la pièce une forêt fond au rouge d'un lever de ciel permanent juste au-dessus d'une autre pièce qui d'usages en continus se joue d'endormis, où semblent s'être effondrés l'un sur l'autre deux étages d'un immeuble, ou les plafonds de deux terres redevenues vierges par goût pour les couleurs. Des bouteilles se passent de mains en mains jusqu'à être vides & d'autres bouteilles vides se remplissent de papiers brûlant encor. Sur le départ, demandant sa route, un serveur apprêté marche sur des brindilles peintes à la main et passe dans le champ comme un cow-boy tombé d'une autre pièce. Un groupe de chats errent, en vain cherchent un refuge. Une femm de ménage, dans les rangs. Des corps étendus partout. Elle se baisse sur certains, assez mécontente, parlant seule en rangeant, disant à voix haute qu'elle n'aime pas voir tout ça mis en suspens, que ça n'augure rien de bon, déçue aussi que les feux des barbecues & de joie soient éteints. Elle passe à côté d'un homm à terre qui lève constamment la main pour dire ''Je veux...'' Elle dit : ''Mademoiselle, prenez-vous pour époux'' Il dit ''Je veux''. Elle part en riant, et va de tables en tables et de scènes en scènes en marmonnant des trucs d'un air hostile en espérant qu'ils se réveilleront tous bientôt. Hémicycle, rond de ciel ouvert sous un parterre de lumière diffuse. Jaunes et verts de terre. Des rouges de demi-ciel salés tombent et s'enlacent amoureusement. Les roses éclosions coulent permanentes parmi les troncs secs. L'un dit ''Il y a là des pommes écrasées, j'ai des maux de tête bruyants pour fond, je vous cuisine quelq chose ?'' Ils n'ont pas tous encor conscience de ce qui s'est produit, pas la flamm dans l'oeil du soleil d'un grand jour, pas la révolution à l'expression du visage, de l'incendie récent. Un trou de mémoire. Un autre : ''Il reste du poisson, une bouillie tiédie.'' Ils se demandent ce qu'ils ont fait, et devinent que la question est latente de ce qu'ils vont faire à présent. Des casserolles qui font des gongs pénibles dans les têtes. Le bois qui hier reluisait a éteint cette nuit toutes les lueurs de son enthousiasm. Ses écorces se sont fanées dans le ciel nocturne, déteintes, les floraisons du pétale rendent fade le devant du levant, qu'on voit ici de derrière. ''Et ce maudit soleil sans heure qui ne veut pas se lever, et qui se montre de dos. Depuis quand il est suspendu comme ça ...?'' ''Il faut reconstruire le bar. Tout est vide.'' Un homm à terre levant la main dit encor ''Je veux...'' La femm de ménage (ne comptant pas ménager cette ''bande d'inconscients'') : ''J'ai un homm à terre ici, il a l'air brisé, et il demande à vous parler.'' Un homm portant une barbe de volontaire se désigne pour voir celui qui les demande. Homm à terre : ''Oh ma tête ~ Autre homm à terre (levant encor la main : ) _Je veux ...~ L'homm portant la barbe volontaire : _Que veux-tu, ces plaintes qu'est-ce ?~ Homm à terre : _C'est que nous sommes faits... _Ce que nous avons fait...oui ? _Est sans issue. _A cent issues. San-issu, pas sanzissu. Pas de liaison ici. _Plus de connexion, tout s'est cassé, il n'y a aucun rapport. C'est comme si on recommençait de zéro, à partir de rien, et le monteur a coupé. (Le monteur dit qu'il s'est coupé.) _Cette scène n'est plus personne, nous ne sommes plus en vie. _Cette scène n'a plu à personne, je le sais bien, et nous n'avons plus envie. Nous sommes las. _Nous avons là tout ce qu'il faut pour nous refaire. Pour tout refaire. _Nous avons voté, nous sommes tous pour nous refaire. _Je me sens étrange, étranger à tout ceci, cet état bizarre... _Un état gazeux ? La gueule de bois. (levant la main : ) _Je veux ... _Mais cet état de permanence, qui tourne immobilement. _C'est l'état d'ivresse, on croyait avoir tout changé, mais tout continue, identiquement à hier. _C'est l'état d'un coeur brisé _Le coeur d'un pays qui a rompu, oui. La révolution a bien eu lieu. ~ _Un état repu... _De vide. _Il y avait l'attente, vous vous souvenez ? _Oui, cette longue attente, tout était annoncé, toujours latent, rien ne se passait _Oui, il n'en faudra plus. Dans ce que nous allons être maintenant, il faudra de la permanence, une évolution constante,... _Revue à la baisse _Des magasins plus hauts (levant la main : ) _Je veux... _Qu'est-ce qu'il a, lvi ? _(levant encor la main :) Je suis... _Qu'as-tu, pas Qu'es-tu. Fatigué, comme nous tous. Encor ivre, allez bois mon ami. _(y arrivant enfin : ) ...Un café _Garçon !, un café table .11. Le serveur repasse son tablier, un peu emmerdé quand même. ''C'est que, je comptais partir, il n'y a plus rien ici, le bar est vide et je n'ai plus de patron, même la paillotte est détruite, ma place visiblement n'est plus ici, je n'ai plus rien à y faire ... il n'y a même plus de café. _On va reconstruire, t'en fais pas. Tu vas pas nous lâcher maintenant. C'est un moment crucial on a besoin de toutes nos forces.'' Puis, à l'homm à terre : ''Tu saurais rebâtir ? D'ailleurs tu sors d'où ? Tu tombes des nues, des dernières pluies ? _J'ai douze heures d'avance, douze heures qu'il faut que vous rattrapiez, le metteur en scène vous a laissé tomber. Vous devez vous ménager, et y aller doucement, je suis un être... _Tu es l'avoir qu'on nous a fait pour racheter notre peine. _Et quelle peine... _Tu m'étonnes ! _Je suis en deuil... _Tu as la gueule de bois. C'est rien, ça va passer. _Mais écoutez-moi un peu, je veux... (autre, levant encor la main:) _Je veux. La Femme de ménage (qui se fend la gueule :) ''Voulez-vous prendre un bain pour époux ? _Je veux... _Ce garçon, regardez-le il a tout ce que nous avons perdu _Je suis tout ce que vous êtes, perdus. On dirait la nuit, belle aurore irréelle permanente.'' Entre deux mots l'un parvient à comprendre qu'il leur est tombé dessus comme une passerelle entre les scènes. Il fait la jonction. Le metteur en scène nous l'a mis dans les pattes. _Enfin un qui est lucide. Je suis tombé de la pièce du dessus. On tombe pas tous de là-haut vous savez, c'est plutôt rare autant dire que ça arrive jamais. Oui, on tombe bien tous un jour de haut, moi j'ai le jeu de l'intention. On joue l'acte du coeur brisé. Où il est passé le coeur brisé ? _On l'a envoyé paître il commençait à nous gâcher la fête avec ses airs rabat-joie.'' Comme elle est venue, dans toute sa vérité, avec la virulence de quelq actes de longues durées, apparue de rien dans l'avancée de la pièce, elle est partie, la scène s'est brisée etc... La révolution a eu lieu.

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