L'ampadiem

  • : Le blog de Ampad Embiem
  • : Culture intra-utérienne d'une fleur technologiq : cheminement d'une réflexion de l'esprit sur les bords brillants de lyrism du théatre alternatif ~
  • Contact

Moi, Ampad

  • Ampad Embiem
  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien
  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien

Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

Bienvenue

Bienvenue a tout nouveau visiteur

Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 23:02

 

Les principaux protagonistes de cette scene tenue pour secrete jusqu'a ce jour,

acceptent exclusivement que soit rapportee de leur conversation, ce court extrait.

Ils ont prefere garder l'anonymat.

 

St. P.: Hello George.

G. : Where am I?

St P. : Make an Educated guess...

G. : but it's not my time..

St P. : Maybe we could make an arrangement

 

Cette scene fantastique, si elle a prouve une fois - vraiment une seule - qu'une conciliation etait possible, et qu'un cafe n'en vaut pas un autre, est surtout la demonstration irrefutable que de trois hommes qui se presentent un jour du Seigneur sur un terrain de foot de banlieue ou se prepare a avoir lieu une partie de cartes au sommet - et combien - il en est toujours un pour trouver un piano en route, et ne pas etre a l'heure pour ladite partie de cartes.

Si cette conversation n'avait pas eu lieu, l'un des protagoniste, nomme ici G, en realite allegoriquement l'Homm, par excellence, n'aurait non seulement pas ete en retard pour miser gros sur le cercle central d'un terrain de foot de banlieue ou l'attendaient ses potes qui avaient deja installe une espece de table - en realite rien d'autre qu'un touret de 90 cm de diametre pique dans une benne a ordure sur le parking d'Alcatel - irrecevable comme telle en temps normal mais paraitement acceptable au vu de la somme qui allait etre depensee ce soir-la, mais encore et surtout n'aurait-il en fait jamais pu depouiller de tous leurs biens ses deux poteaux d'ecole, puisqu'un piano aurait, tout simplement et comme annonce dans une introduction profonde que je me propose de ne pas illustrer, mis un terme a sa vie - dont il dit qu'elle a ete trop courte "It's not my time", dit-il sans savoir, de quel moment il est question de n'etre pas encore venu, ce qui par elimination (disons, sans jeu de mot, plutot par eviction), prouve qu'il se trouve Trop jeune pour mourir.

Tellement courant.

Au fait sans doute, quant a lui, et contrairement a nous, humbles mortels hypothetiquement au courant de ce genre de choses dont la television - Dieu benisse la television - nous rapporte les meilleures combines, du penchant du protagoniste nomme ici St P., pour, disons, les machines a cafe (je dis ca, je dis rien) plus que pour les villas sur le Lac de Come ou pour les bolides qui permettent de les gagner assez vite le vendredi soir une fois liberes des bureaux embouteilles de la capitale, G. tente sa chance.

Un arrangement, dit-il ?

Bien, qu'est-ce donc, un arrangement ? Une sorte de pacte, en fait. Tu me laisse gagner ma partie de cartes sur le terrain de foot de banlieue ou je suis en train d'aller, et je te file ma cafetiere a 2oo euros ? Hmm... pas credible, hein.

On n'a pas tous les elements en main. Mais je ne doute que d'ici peu, on ait quelque indice sur le veritable magot en jeu dans cette histoire de Paradis.

 

Qu'un piano un seul, la, jaillisse des sommets pour l'assomer, me laisse penser que, si G. n'a pas parcouru toutes les scenes de sa vie pour arriver a ce denouement qui l'attendait depuis toujours, ainsi qu'on pourrait l'imaginer dans une suite que les idees tiennent elles-memes dans leur fond comme un secret dont on ne saurait cette fois rapporter bribe, il est probable quand meme, que des premisses a cette affaire, dussent etre mises en lumiere.

G. a-t-il rompu un pacte, une corde a sauter, ou un fil conducteur, pour que ce piano, libere de ses solides poulies, rompe a son tour une vie, ou un pare-choc de voiture comme dans un autre scenario c'aurait ete le cas - je vois des gens qui sont morts, non seulement, mais des presents sans avenir aussi, ceux qu'on a laisse tomber, moi je les vois de derouler l'air de rien - je vois surtout quand meme des gens qui sont morts ? On est en droit de penser qu'un premier pacte avait ete conclu, et que G. arrivait soit a son terme (dans quel cas il a balancer quelque banalite du genre It's not my time, deja) ou avait brise, si facile ceci lui sembla-t-il dans un moment de lucidite proche de celui ou il achetait la villa sur le Lac de Come (It's my time).

Si ce n'etait le cas, ni de l'une de l'autre de ces deux propositions probables, c'est alors ! ~ QUE G. AVAIT AFFAIRE ....

Oui, a un etre diaboliq. QUI d'autre est capable d'offrir a G. une villa, un bolide, un corps d'athlete, la gloire, la sante, la fraicheur, le sex-appeal, et la belle gueule ? Ca me dit quelque chose.

 G. ? >>>>

 

 

oqpd bclo

MEP

 

Il fait des liens des cordes et des perches des tendues

des moins tendres des molles ou absolument indefectibles

il defeque sur ce qu'il en reste, et des reste demeure las ~

 

L'Invention de l'ecriture, Philippe BORDAS

 

 
ARTAUD




Nous ne sommes pas encore nés



Nous ne sommes pas encore au monde, Il n'y a pas encore de monde, Les choses ne sont pas encore faites. La raison d'être n'est pas encore trouvée..."




Antonin Artaud







Nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que



pour sortir en fait de l’enfer.







Je constate simplement que dans



notre société. Ballotté, manipulé, automatisé, l'homme perd peu à peu la



notion de son être.



Je ne détiens aucune vérité si ce n'est qu'on



peut être sobre sans être délicat ; mais on ne peut jamais être délicat



sans être sobre.




L'enfer dont il parle, je le redis, ce n'est sans doute pas l'etat



d'inconscience pour entrer dans une forme de conscience dont l'art (en



aucun cas) serait une porte ~ mais de l'artiste, deja sensible, trop



sensible, a ces horreurs qu'il assaille et quii l'assaillent bien en retour



comme des piques interieures anonymes, inexprimables, inidentifiables, subcutanees, intra-uteriennes,



pour se sortir en fait de cet etat d'inconsistance d'oncques qui le



pousse a faire des bonds entre les etats limpides et les etats transitoires qu'il identifie.



Sculpter, modeler, peindre, reviennent a placer entre chaque lieu identifie et



balise de l'etre, dans ces zones d'ombre intellectuelle, des plots pour



se conduire droit ! ~ vers ce qu'il sait devoir trouver ! ~ quelque



chose mais quoi ? Ce n'est qu'une fuite !! ~ IL LUI FAUT DES SMOTS !!



L'eprouver seulement (au sens premier, eprouver par les maux) ne



suffirait pas a exprimer, laisser trace du travail fait, le dire,



l'identifier, n'est que pour le retransdcrire ~ L'artiste quand il suit



cette echappatoire, peindre, etc... ne met rien sur ces maux, et tout



eprouves soient-ils (au sens ressentis), il ne les a ni identifies, ni



exprimer, ainsi que pourtant il le voudrait s'il voulait echapper au



suicide inelucable ! ~



"Je constate simplement que dans notre société. Ballotté, manipulé,



automatisé, l'homme perd peu à peu la notion de son être.



Je ne détiens aucune vérité si ce n'est qu'on peut être sobre sans être



délicat ; mais on ne peut jamais être délicat sans être sobre", que je



ne comprends guere en verite.... "




La sobriete serait la notion de



l'etre / & automatism serait indelicatesse ?



Lutter contre tous les automatisms me semble en effet une formule de l'etre qui veut lui



donner sa consistance concrete & reelle, defiant la meme toutes les



derives sur lui-memes, les rates qui peuvent mouvoir sa vie par le



hasard, non plus du monde, qui sont naturels et font si et quand on a



fini de les accepter parfaitement, le mouvement permanent de nos vies



eligibles dans les cordes et selon les ordres de la fatalite et des



chaines de consequences, mais sur lui-meme, de ses propres



inconsequences ~ inconscientes, irresponsables ~ actes.







Les mots sont un support parmi tant d’autres le corps exprime les « mots »



à travers ses mouvements, sa cadence et décadence, spectateur de ces



corps en mouvement qui expriment à travers la danse/



La peinture à la même symbolique, cette main qui inconsciemment



trace les sillons d’un univers inconnu mais qui est notre inconscient…



Si Dostoeivski etait seulement parvenu a exprimer ce qui le tiraillait et lui



valait ces railleries aurait-il eu a justifier son impuissance devant la



Croyons-le bien, lorsque s'exhausse que nous prend la vie, par sa rage, son



impreveisible, sa permeabilite nous submerge, et rien, de rien,



malheureusement ou non, en tout cas on n'y peut rien en retenir, ne nous



traverse l'esprit dans ces instants ~ Nous aimerions qu'un etre qui nous habite, sache nous faire rire



en meme reevoquant les souvenirs, et comble ! ~



Ils se moquent et alors….la vie m’a
appris une chose « laisse toujours croire aux autres qu’ils savent mieux



que toi »



On se moque et ailleurs, donner une identité ou



stigmatiser à une personne se résume à classer.



Sommes nous des



feuilles à classer…non , je ne crois pas, le regard des autres peut en



dire beaucoup sur ce que nous projetons.
Donner



une identite, oui, c'est cela exister, je suis peut-etre par ce travers



vaniteux ou vil, qui me force a croire qu'on n'existe je l'ai deja



dit qu'a travers les yeux d'autrui ~ quel tristesse ce



serait pour moi de ne pas pouvoir exprimer a quelqu'un les fruits de



mes reflexions ~ j'ai ete mome : je pensais. Point.



Adulte, je veux



que ceci se frotte au reste, avec toute la repartie de l'autre, plus



seuleemnt en lisant, ecrivant, mais en ayant des retours, se savoir en



vie dans la vie c'est selon moi par ce biais un tentinet social que cela



passe ~ de la je sors du cadre strict et club ferme des incompris qui



finissent par se suicider






A la tombée des nuits ~

 



Partager cet article
Repost0

commentaires