Po-èm du dérisoire illustré

29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 16:17

Conflits intérieurs, heurts des sens, qui se mettent en bataille devant les chevaux tendus de l'action retenue.
Par trop de frustration, l'essence innondée.

Tenue au vent réglementaire, une embase qui donne à domicile de la stature dans les positions choisies.

Suivant la conformité des chats en uniformes qui déplacent sur les chéquiers leurs chique et coiffes léchées, avec un peu de cette chorégraphie qui fait les monticules danser sous leurs pas apprivoisés, chacun prend des soutaches en les mettant de mise au front, d'où nait une tache de brise. Humide, légerement.

En culbutant un tourniquet en plein élan, prise de galons défensive, au moindre faux-mouvement, un faux-semblant pour réponse.

Le pauvre homm ne faisait que passer.

En bénins coins, d'angles serrés à bras-le-corps en fuite le long du corridor, les gestes encoignent les retours de cette porte qui reste à faire pour souligner la trame.

Dieu prétend travailler sur grille orthonormée, les ascètes savent que c'est faux.

Celui qui érige des fosses au lieu de creuser des tertres de son existence sur le courant de la suite d'autrui, remet à tout suiveur le devoir de mener pour une fois une tâche à bon escient vers son bout ~ le haut de préférence.

Une tâche de miel, une tâche d'or, un a priori qui finit avec les prémisses dans la corbeille ou le bac de sable. Un sac de billes plein de tout. A deux sur toi, je te soulage de poids considérables, inconsidérés pourtant, partant par là, partout pour toi, les efforts faits, fêtent les faîts où tu loges une balle clandestine.

Liège rêvée. Petite courbe à deux voies supersposées, des sucres latents, des friandises dans tes gencives rosées par la nouveauté de ce bleu automnal. Tout s'exclame dans ces ensembles !~

La lumière prise sur toi donne envie d'en savoir plus, tu fonds comm un po-èm en bouche, l'eau-forte qui te fixe à mon esprit fait de tes toiles visuelles un environnement propice à la survie. Au-delà.

Par-delà toi, je ne vois pas. Il y a cette existence immense, qui me cache la vue, alors, alors oui je croque pour voir au travers ~

Propre & habillée même nue, gorgée, gonflée et opulente, hermétiq cette chose qui ne saurait vider de son essence remplie de nous, qu'une part bien chaste, part bien chaste nous refaire une farce dans l'affluence d'une gorge dérâpée de toute circonstance prévisible. L'imprévisible se passe, et du reste, tout le reste en plus de le devenir.

Dans les joints de ces édicules mobiliers du grand salon blanc imprimé des cours ries, bavent des escargots qui se nourrissent de la longévité de ces parois en proie aux miroirs dont se dote chaq pièce en monnayant sa sortie.