L'ampadiem

  • : Le blog de Ampad Embiem
  • : Culture intra-utérienne d'une fleur technologiq : cheminement d'une réflexion de l'esprit sur les bords brillants de lyrism du théatre alternatif ~
  • Contact

Moi, Ampad

  • Ampad Embiem
  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien
  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien

Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

Bienvenue

Bienvenue a tout nouveau visiteur

Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 09:43

 

I - Ascension

1 - Imaginez une plante. Belle de toute sa hauteur. Une grande tige, souple mais resistante, une longue tige verte et parfumee. Et imaginez-la donc fraiche, avec ses goutelettes claires, parsemees comme de l'eau condensee sur le miroir trouble de votre salle d'eau. Et puis imaginez que ces gouttes

1.2 - vous regardent, qu'elles rient abondamment, et qu'elles stagnent fragilement sur la paroi lisse de leur hote vienveillante, vaillante de tout son relief brillant de vie. Comme le sol sans heurt et sans defaut,

2 - conception gracieuse. Imaginez alors que malgre leur effort, les amies amusantes, amusees, toutes enfants, se chargent de quelque poids, des micro-grammes infimes de mouvements brusques permanents,

2.2 - subis comme des echos perpetuels, rouages incandescents, propres createurs de force a l'inertie devastatrice et puissante, sans cesse desequilibrees, vous vivez maintenant dans ces bulles claires d'eau fraiche brillant de mille couleurs.

2.3 - Tout est mouvement et vos jambes agrippes au vert mouille d'un sol sans aspect, croulent pour retenir le corps lourd qui vous emporte. Il y a autour de vous, sur ce vaste paysage plat, plan, vide, lisse, glissant, brillant, des centaines d'autres vous, tous debouts, tous rieurs, mais vous vous rendez compte que comme vous, tous leurs cris

3 - ne sont autres que des pleurs, extase du labeur, evasion de l'esprit dans la perseverance, dans la connivence, dans la difference, et dans la resistance. A la force, aux forces, a la chute, a la glissade, au derapage, a la peur, dans tout ca.

3.2 - Votre sol bascule. Mais vous ne voyez rien. Aucun point de repere. Et de surcroit tout semble si immobile. Fige comme vous pouvez l'etre sur votre tige, fige sur ce sol vert. Mais tous vos partenaires, ainsi que vous-meme, se trouvent a chanceler,

4 - selon une meme droite, suivant une meme courbe, vers la roche, vert le doute. C'est une foutue tangente. Vert en dessous, vert au dessus, vous ne comprenez pas, mais soudain l'un des votres hurle d'une voix tantot stridente tant lourde, sur de longues partitions de graves, et de tres longues aigues.

5 - Une vague de mer fraiche grandit vers lui, et plaint insoutenablement un cri de demence a sa place, devastatrice et malveillante. C'est une vague dense, une cague tres blanche, intense en energies, qui vient s'ecraser d'un bloc sur le sol vert tres plat, et repend sur l'horizon des micro-vagues mouvantes remplies de centaines de vos semblables, et tous crient de ne pouvoir arreter la chute qui leur parait vertigineuse. Qui semble les pousser hors des limites inexplorees, ou bien vers vous autres qui dansez encore et chantez en riant, ignares.

6 - Tres loin, et bientot moins, certaines gouttes eclaboussent sur la vague surface plane des liquides envahissants, mouvant par vagues brusques,

6.2 - repandant sur le sol, d'abord vers vos semblables et puis jusqu'a vos pieds, une marre d'eau grouillante, peu decidee a stagner. Elle glisse sous vos pas, c'est une eau semblable a vous, couchee, riante et appeuree, dontles

6.3 - longs bras se retiennent a d'autres semblable nes de la meme crise unique, de la meme vague bruyante. Un  instant et puis un autre, et vos pieds agrippes tant bienm que mal au sol liquide, sentent que l'eau monte, en vous, comme

7 - un corps dans votre corps. Votre poids se fait grand, votre eau froide se fait lourde. Vous la sentez remuer en vous comme une vague, propice a l'extinction, berce de gauche a droite dans l'emsemble de vos membres., comme un sang repandu tres vite, sous une grande pression.  Vous chancelez.

7.2 - Votre tete est trop lourde, vos pieds sont minuscules. Votre gros ventre balance, s'ecrase et se releve, rebondit et surgit devant votre visage. Jusqu'au dessus de votre tete, et bientot vous emporte, vous emporte dansles cieux.

8 - Vous plongez. Aspire en un corps, unique force vers le haut, votre petits pieds legers semblent ne pas devoir suivre, et vos jambes, telles des tiges, flasques, minces et fragiles, se brisent comme un fil, un minuscule fil de sucre, dont l'elasticite a ete trop eprouvee. Et vous perdez ce corps, vous le sentez vous quitter, ce corps ou au dernier moment, ont glisse depuis votre ventre, par votre tete et par vos jambes,

9 - des confetis multiples, couleurs de strass, brillantes constellations que vous n'avez pu retenir. Il est trop tard pour ca, votre corps emporte, votre corps separe, a laisse s'echapper jusqu'aux pieds agrippes,

10 - tout l'espace interieur, toute l'essence de votre corps, corps multiples nes de rien, d'une fusion trop brutale, d'un fracas subi tel, dans un moment precoce, ou votre vulnerabilite atteignait des sommets.

11 - Et votre corps s'envole, vous depassez les semblables.

12 - Epargnes par la vague, qui stagnent encore et continuent de resister. Et vous montez aux cieux.

13 - Jusqu'a ne plus les voir, jusqu'a  voir le vert frais ou sont restes vos pieds, jusqu'a ce qu'il soit plus pale, jusqu'a ce qu'il devienne songe. Idee brillante, imaginaire et invisible. D'autres corps suspendus, dans les cieux trsnperces, crient de la meme horreur que vous, en cet instant trop long de votre ascension, qui retentit meme dans votre corps expulse de son vulve comme un vulgaire comedon.

14 - Certains autres de vous flottent, transparent, autour de vous, lourdes flaques voluptueuses, tournoyantes et stagnantes, jusqu'a ne devenir que des planctons ralentis, mous, souples, faibles.

15 - Et ils se taisent soudain. Votre corps les regarde.

16 - Leur fait front effrontement. Instamment, vous etes emu de la curiosite. Vous voudriez voir ce qui vous attendes. Mais alors qu'eux s'arretent, vous poursuivez toujours la montee propulsee par une force cynetique, l'inertie dynamique, l'attraction vers le haut, qui ne s'en finit plus. D'etre sans cesse ranimee par ses propres frayeurs. Votre corps monte encore, votre regards se fixe, tant bien que mal sur le passe, mais progressivement disparaissent chacun des points de reperes que vous vous etiez faits le temps de l'ascension. Et bientot tous disparaissent,

17 - avant que vous n'ayez pu voir la suite qui leur etait reservee. Tout est invisible maintenant. Tout est nuage. Le sol est un soleil, une lumiere tres floue, la fraicheur vous quitte, et vous sentez que brule une bougie au-dessus de vous, vous vous en approchez, et vous sentez qu'elle brule d'impatience impetueuse, de ne faire de vous, qu'une seule de ses bouchees, qu'elle veut vous absorber, vous fondre, vous faire faire de la buee, ou vous evaporer, comme vous pourriez le faire vous-meme

18 - si vous en aviez le temps. Mais soudain vous sentez que votre votre ventre s'arrete, que l'ascension a son terme va vous demander des comptes. Au-dessus de votre corps, il vous regarde maintenant. Betement, il se saisit de deux bras qu'il fait emerger par reflexe,

19 - et sans doute par peur de s'ecraser sur vous. Votre tete sait bien que vous allez etre submerge. Vous craignez votre poids, qui est revenu precipitament,

19.2 - et soudain, ou soudain, vous arrivez a stagnation complete. Apesenteur pesante, de cette humeur parfaite. Pese sur vous votre peur, atmosphere a teneur tres haute en craintes de toutes sortes, tous les genres melanges de vos peurs surgissent.

20 - La peur est decuplee. Plus rien ne bouge. Vous etes immobile. Tout s'est fige. Et vous flottez.

 

II- Abstraction

21 - Imaginez maintenant que vous essayez de vous tourner. Vous tentez tant bien que mal de vous faire tant de the que vous pourrez marcher. Vous essayez de gigoter. Mais vous etes d'abord emmaillotte. Vous gesticuler. Car depassant la peur

21.1 - vous savez que vous trouverez quelque chose de gros. 

21.2 - Vous atteignez l'elevation supreme de votre curiosite suspendue la.

22.2 - Vous vous etes eleve jusqu'a vous. Jusqu'a l'immensite d'horreur sublimee que le macro seul peut atteindre, sans egal a sa mesure.

 

22 - Le macro vous est offert. De la, vous etes egal a vous-meme. Complet, centre, et s'offre a vous toute la richesse brute du panorama que le monde sous vos pieds veut bien vous laisser voir.  Vous le voyez, n'est-ce pas.

22.2 - Tout est tres silencieux. Absolument silencieux. Silencieux. Les idees envolees, les restes eparpilles, le superflux discipe, votre esprit reintegre, et les peurs depassees, ainsi que vos semblables que vous avez laisses tomber. Oublies.

22.3 - Vous devez maintenant affronter, et vous le savez bien, alors que vous tournez, que se tournent autour de vous, vos composantes tout autant liquides et figees, alors que vous gravitez gravement autour de vous-meme, que le fracas n'a plus de sens, que les sens, essence, direction et auctions n'ont plus de signification, vous devez accepter que vous soient soumises quelques questions existentielles.

 

III- Ciel

23 - Et puis vous arrivez,  par une breve revolution de votre esprit, a ce stade sublime ou vous vous concentrez et menez par vous-meme votre propre volonte: vous souhaitez questionner.

24 - Et votre corps, alors, raison incontrolee, constat de membres charges d'energies electriques, votre corps immobile, son gros ventre sur-eleve, et meme ses bras freles, tout nouvellement jaillis,

25 - improvises, vises par vos souhaits, devenus inutiles, delocalises, emerges comme denudes, vous questionnent a leur tour.

26 - Sur leur raison d'etre. Et s'en font par votre fait.

26.2 - Tout votre corps transforme en idee vous regarde et prend la forme d'une enorme question.Un point d'interrogation. Votre gros ventre vous regarde avec son oeil de plomb, pesant. Impotent, il sourit pour votre pitie.

27-
Et enfin, vous pourrez, avec grande agilite, bouger, quelques remous en vous, enoncer quelques vagues, a tout le moins les evoquer, frapper quelques reflexes, et stopper nets dans l'oeuf d'un plomb modulable les echos froids de flaques qui vous glissent autour du corps, qui coulent et remuent elles-memes, qui tournoient meme sous vos plus grands efforts, et se dispersent sur la surface plane de vos idees gelees.

27.2 et 28 - Vous tournez. Sur vous-meme. Vous vous tournez dessus. Vous vous tournez dedans et vous tournez autour de quelque chose d'autre. Vous vous compressez. Vous avez absorbe une goutte d'air frais qui s'etait infiltree.

 

29 - Vous comprenez des lors que vous n'etes pas bien loin. La mesure prend un sens, vous l'avez digeree. Le mcro vous absorbe. Le macro vous enrobe. Il vous enroule en lui et vous etes enrole. Vous ingurgitez le macro. La distance prend un sens.

29.2 - A raison d'un rayon par senconde, sans onde, vous emettez des signaux lents. Et vous vous rendez compte qu'ils reviennent rapidement. Charges d'une autre force.

 

30 - C'est autre chose que vous.

 

Quelque chose qui vous entoure. Partout. Partout autour de vous, qui, fait comme des miroirs, assembles et sondes, vous reflette des remparts de ce que vous etes en verite.

30.2 - Vous vous refelettez partout.

30.3 - Vous vous etes reflette pour des notions abstraites, vous laissez le reflet de ce qui se suggere, de votre anatomie, d'un point de vue macroscopique.

 

31 - Et en-dessous de vous, ce ne sont plus vos semblables, gouttes de miroirs atomiques, qui vous regardent en choeur, qui vous lancent de leurs yeux pleins de reflets l'emotion de la chute qui fait leur desespoir. Ce sont un sol vert, un masque flou de luminosite opaque en tranches d'herbes surpassees, ce sont des brindilles noires, des poils gluants de brillance, erriges comme des epis, minuscules, fragiles, berces, passivement charges d'une energie mouvante qui les fait se remuer en un seul mouvement dense. En un seul mouvement d'anse. Dansent. Et dans ce tout ridiculiser par l'Oeil de Plomb dont vous vous occupez, c'est un reflet de vous, que vous apercez. Seul. Sur une surface brillante.

32 - C'est votre propre lumiere, que vous n'avez pas encore domestiquee.

32.2 - Evaporee de votre sol. Vous voyez s'enfoncer sous vous des distances creuses. Et ce sont des sciences 

 

33 - qui une a une se decouvrent, se mathematisent, s'allient, sous vos pas salissants.

34 - Des sciences de primes, de metaux, de mineralogie immaculee, sciences de la lumiere, sciences de l'espace. Et du temps. Des sciences relatives et absolument mouvantes. Des sciences universelles et des sciences chancelantes.

 

IV- Descandence

   

12 - Des sciences mouvantes, lois superbes qui numerisent vos mouvements. Et vous flottez. Entoure de chiffres, porte sur des ondes froides.

22.2 - Et berce sur les lignes, courbes et droites, logarithmique et exponentielles, lignes qui interpretent avant faits vos situation, position, forces et equilibre, et

3 - commandent les suites qui s’embriquent d’une logique qu’elaborent les regles.

4 - Vous n’etes qu’une suite.

Une suite sans forme, une suite logique. Une suite sans fond, une suite sans antecedant,

16 - une suite qui nait de rien. Une cause de tout.

Le neant s’en est efface. Le chaos dechire, les pieces s’organisent. En vous, vous, autour de vous,

39 - ailleurs. Tout. Vous flottez, car vous en etes le coeur. Logique. Mais vous n’etes finalement qu’une reponse concretes aux lois les plus materielles.

78 - Et vous etes entoure en verite et dans l’absolu sans objection de molecules palpables, palpitantes, reelles, consistantes

20.34 - de toute leur veracite existentielle et affirmee sans infirmes pour les parer. L’air qi vous berce, le meme qui vous tient en suspension et en haleine, frais, qui vous entoure, fort, se compose peu a peu. Il se charge et s’intensifie.

774 - Devient consistant et constant. Il devient insistant, et instament vous en rayez quelques proprietes, a mesure que vous en parviennent les formulas. Vous etes fonde.

9 - Oeuf.

1 - Peu a peu, vous etes desempare, depasse. Les evolutions sont bien trop rapides. Vous perdrez pieds: vous flottez.

Des cubes de couleurs pales envahissent vos ecrans demontes, vos yeux se liquefient et pourtant vous voyez : ce

46.8 - sont des assemblages compactes, des encastrages constants, des emboitement demolissant vos reves inaccomplis. Le paysage se couvre. On demonte votre piedestal.

Autour de vous, tout se construit. Des formes deformables qui deviennent bien vite un ensemble solide. Et vous vous encombrez

6.027 - de tout cet air solide. Lourd. Il devient opaque. Une infinite astronomique de nuances nuageuses du rouge des cubes pales et des evaporement de bleus figent votre voix sur un son off.

Comme de la glace compacte, vous vous glacez vous-meme. Vous etes congele. 44.4 - Et vos bras touchent curieusement de plus en plus surement des formes planes qui semblent vous rapprocher un peu plus de l’etat de compression d’abime. La marcge est infime. Implosion, explosion, quelle mort, quelle combinaison ? Un desir noir de vous voir repartir tel qu’a l’etat inconscient de respiration virtuelle, entouree de congeneres, degenere sans constante de savoir,

 

16 - vous envahit, vous submerge, vous encombre et vous pese. Une question, un paradoxe, et vous etes confronte a ce genre de question existentielle. A-t-on eu tort de mordre la pomme? De quelle consistante est celle de Cezanne? De Newton? Laquelle est la bonne?

Les questions se posent. Ou est mon poids? Pourquoi n’en perdrais-je pas? Qui etes-vous

4 - qui me regardez comme ca? Qui est-vous qui vous me regardez lire? Etes-vous alle sur ce blog, ou deux etres se parlent constamment. Ou est la fuite? Qui a reparee ma semelle ? Vous avez l’heure s’il vous plait? Ou ai-je vu ce bijou? Est-ce bien Lydie? Et alors que vos amis s’enfuient, sortent, vous eloignent de leurs corps emportes par leur force, vous les regardez

 

36.2 - seul, les voyez vous amuser, qui s’arretent partout ou votre regard se pose en parallele decallage avec le cours des choses.

9 - Et vous etes frigorifies. Horrifies. Sondes. Vous touchez bel et bien des parois froides de glace mouvante, et ce sont bien des murs epais de molecules d’air solide qui viennent vous enfermer dans une boite comprimee, une bulle d’eau reelle suspendue de son etre, dans l’infiniment grand realiste de l’espace qui ne vous est pas reserve. Vous comprenez?

Elles vous ont mis en boite.

Vous etes terrifie. Votre corps est a moitie de l’eau et l’autre moitie est appelee a rejoinder, discontinue, dans la masse de cette fonte effrontee qui vous fait maintenant face, appelee a fonder un etre simple dans la masse. Appeler a se fonder, passive, dans la masse attractive. Et alors que vos pieds vous ont deja laisse tomber, alors que vous vous en etes deja separes, vous presses de vos deux mains jointes votre poitrine brulante. Et retenez qui se peut de cet appel a fonte. Du bleu et du rouge rouge. Ce sont deux sangs bouillants, qui se sont rencontres et sont amenes a se separer. Appeles a surgir, forces par une pression que vous ne saurez retenir. Les forces du dehors.

96 - C’est le titre scandaleux de cette fin hivernale qui vous offert de vivre pour avoir ete elu a bondir de la tige ou vous aviez vous-meme elu domicile.

Explosion

Et vous vous sentez appele a sortir de vous-meme. Comme un volcan, le bouchon prêt a sauter. Du champagne en vous entre-ouvre une faille infime, ennivre vos abimes et fait jaillir du sang.

Une fusion trop brutal, un contact prononce, une rencontre poussee, un destin denonce. C’est un temoin tue, un echantillon rate, une fusion forcee qui est appelee a tout rompre a provoquer des reactions en chaines, que vous ne saurez non plus maitriser.

bb 0 - Comme tout est agite, maintenant. Les niveaux sont montes, les chaleurs vous sont montees aux visage, a l’etre aboli qui est sur le point de naitre dans votre chaire rompue par les rencontres vertigineuses des forces. Vos muscles se rompent. Et toute une partie droite de votre corps desuni, dechire, dechirant, liquide, grouillant, bleu, se sent rejoindre en un seul conduit canalise, central, la dechirure forcee, dans le chaos euphorique de votre anatomie sous pression, de votre

cdx.3o - anatomie soumise a experiences de fonte sans soulagement. Vous en avez un jet complet, haut, puissant, qui gicle et monte en hauteur par dela vos souvenirs esoterique et par dela votre invention, au-dela de votre imagination.

Vous n’aurez pris conscience que de votre place, votre taille, et l’irregularite de votre situation, et vous aurez gicle. Une fraction de secondes. Le micro detaille. Superbe.

xxx.oO0 - Le macro trop brutal, vif, capable de faire mal, infractionnable. Et mur de beton lourd qui gache la vue des veines.

 

 

Sangler l'émotion fugitive

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires