L'ampadiem

  • : Le blog de Ampad Embiem
  • : Culture intra-utérienne d'une fleur technologiq : cheminement d'une réflexion de l'esprit sur les bords brillants de lyrism du théatre alternatif ~
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  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien
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Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

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Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 23:05

 

15 toiles a ecrire prochainement.
 

Themes abordes :

 

1- Le Bain trouble d'eaux mauves de la Mer Bleue Ouverte est le bassin d'une scene de Mythologiers ou les Muses assoupies reposees cotoient maintenant le calme apparent, apres la violente et contradictoire metamorphose du site provoquee par les dangereux melanges gazeux que les montees d'extremes en surface ont fait surgir de brutales et de toxique. Les premiers insectes en font leur terrain de jeux en redecouvrant pour la premiere fois les lieux apres la fusion. Le sable est noir et la seule vegetation en est un fragile equilibre de mauvaises plantes, eparses.

 

2- Le sang coagule de la rose qui n'en finit plus de mourir a seche sur la cime d'un arbre presque entierement enfoui sous les dunes du sable qui vient de tomber du ciel, et s'ecoule encore lentement pour parachever sa forme definitive.

 

3- L'alternance texturale des longues nuits d'eveil s'exprime en termes mathematiques, physiques, chimiques et organiques : on voit des tables d'ecritures a demie achevees, qui continuent de s'ecrire, de la main invisible d'un auteur inconnu que l'on ne peut reconnaitre par les quelques couleurs pastels qui en dessinent les traits hauts et les contours probables.Un magicien est ici incarne par la tete serieuse et grave d'un economiste vetu de finances, inquiet et l'air autocrate.

 

4- Le concept architextural d'un projet de facade-meuble dans la maison du lent-demain, avec des fondus soleil et des rendus nerfs-de-boeuf bleuis par une defaite dans une partie de pocker, le tout reflete sur ladite facade, bleue, transparente, a differentes dimensions, sans fond, sans surface.

 

5- An electrical extrapictural motion for adults : hollographix pixar est un petit personnage inspire des dessins animes americains historiques, remplis physiquement des nouvelles grandes preoccupation du monde moderne, qui picturalement se voit par ce qu'il est charge d'un fardeau rempli d'accessoires de mode et d'une synthese d'images a plusieurs facettes parfois erotiques, parfois generee dans un mouvement gazeux d'hormones sexuelles stimulees par les guilis du ventre plat d'une chair douce. L'homme aux ralentis latents est celui qui remplacera dans cette scene le tabac, la television, la machine a coudre et les courtisanes, on le verra tour a tour en forme d'ataraxie, de lassitude, de fureur, de penitence, d'envie rageante, de dependance physique et enfin, detachee, d'excitation irrepressible - un brouillon de l'ambition exacerbee du personnage conquis de la 1o- - qui sera percu comme la plus horrible des positions d'attente, impatience douloureuse, bouillonnement qui le brule de l'interieur et le rend meme parfaitement decalle a tout ce qui l'entoure - le contour des traits en est d'ailleurs radicalement efface, le personnage n'est qu'une ombre de l'infernale perturbation helicoidale qui brule dans le fond.

 

6- Silence pesant et oubli detache d'un soir devant le concert dissonant d'un piano qui s'est transforme en un ensemble de rhinoceros, pianiste, verre de vin et public endormi.

 

7- PLUS DE 466 Inattachables (et 77 recentes) : jeu des concordances alchimiques des verbes et de leurs consonnances

8- Mariage des elements touches et des sens mis en eveil juste au-dessus, en suspension.

9- Devant des trombes d'eau deversee en langue etrangere sur le sol grisaillant d'une vieille scene qui etait prete a s'eteindre ou s'etendre dans un autre monde pour disparaitre d'ici, un etre immobile apparait et demande si nous sommes surs.

 

1o- Carre rouge porte le long du bras, par la femme aux longues voilieres de paille et de copeaux de bois, qui doit rabattre le pan droit de sa veste pour le proteger de l'agression d'un etre bouillonnant d'envies - aux traits effaces du personnage furieux et brulant de la 5-. Celui-ci a une toile d'ariagnee a la place de la main, et une araignee immense lui descend de la tete, qui veut s'en prendre a l'objet mou, de couleur vive et d'apparence brillante qui est pose sur la main dudit personnage.

 

11- L'homme a la parka jaune et au chapeau haut-de-forme, etre sans psychologie qui cree un theatre dans le pigeonnier d'une vieille maison bourgeoise du domaine des Stenboch-Vasa.

12- Le corps eteint, atteint, etendu, contamine, d'un chien brun assoupi, apaisant le ciel, au loin sur la cote, et attendant probablement la nouvelle venue d'un eveil du Messie, fera office, en arriere-plan, de rochers qui limitent l'horizon d'un scene d'evolution, a certaines pompes funebres - immenses, posees juste devant lui, grises et blanches, sales, foutues ou seulement abimees par le temps qui au premier-plan, defile, passe et ne se laisse pas attraper - sans doute incarne par une libellule et ses petits, formant une nuee translucide transpercant un objet contendant en metal forge (du type d'un escalier a palliers en forme d'equerres tres brutes).

 

13- Sur fond d'une action rouge-orange-jaune-voire-pot-pourri-d'automne-avance, une balance en trois morceaux de formes rondes, fait basculer de droite a gauche puis dans le sens inverse, les nuances sonores de la saison, representees par des insectes presses et des vegetaux las, meme fatigues (un rosier, un arbuste vivace et myrthe).

14- Dans un couloir sans fin, avec l'avancee d'une prune rabougrie et presque fossilisee, un jeune premier de la classe se fait remarquer en denotant et levant la main pour cela, a haute voix, le caractere economique de la scene a laquelle il assiste sur les parois, et l'on peut voir dans l'expression de son visage l'immediate honte qui le frappe et le rougit violemment, qui le met en enveloppe dans la feuille transparente d'un figuier pret a l'etouffer entre les ramifications des conduits de sa seve fachee, furieuse et bouillonnante.

 

15- Le chemin suivi par une petite troupe de textes poetiques exotiques, inabordables, se laisse suivre du regard par les quelques miettes de doutes semees derriere le passage de ces derniers, incarnees par des lucioles aux paroles et aux attitudes aussi amphigouriques que volontairement bruyantes. Des semeuses de desordre dans la troupe, qui, menees par une vieille sagesse inattentive a leurs actes de deviance puisque regardant droit devant elle, souriante et sereine, bienveillante et surtout sans arriere pensee - surtout - se demarquent de leurs compagnes et ont les ailes nourcies par les poussieres soulevees et les craces retournees dans le merdier jusqu'alors demeure immobile et intouche, probable cercueil des annees oubliees d'un foyer tranquille. Parmi ces semeuses de desordre l'une, la plus a l'arriere, est sur le point de malice le plus haut, visant un chien agard, que l'on devine pret a busculer une scene des lors qu'il aura ete un tant soit peu et meme seulement a peine effarouche par quelque acte malveillant... Il faudra a cette scene que l'on devine comme une bombe flagrante que le seul mouvement de tete du chien provoquera une chaine d'evenements entremelant imprudence, malveillance latente d'autres textes couches, allonges, et meme parfois graves dans le sol antique, a qui l'on aura deja et au prealable monte le bourichon, et meme les faisceaux d'une lumiere avisee attendant juste ici, pour cela - et donc dans la position intellectuelle d'une evidente entente motivee par l'envie d'une action directe.

Un brin d'humour avec le psaume 15 :  

"Ici, tu sais depuis hier matin, une tension perceptible aneantit dans l'oeuf toute tentation a la rigolade.
_Tiens, mais n'est pas Francis, qui vient d'arriver sur la place, que fait-il donc ici celui-ci?
_Il n'en sait rien, et c'est precisement ce qu'il est venu chercher. Tachez de savoir pourquoi avant lui, mon Ami.
_Mais Gus enfin...
_Ampad, il nous faut faire vite, la chance de cette chose qui vient se produire bientot, va tourner et se retourner contre nous, sans doute se liguer, et il va nous revenir en pleine gueule une violente menace que nous sommes ici les malvenus et que nous aurions du nous presser de ne pas rester plus longtemps.
_Gus, je vous reconnais la. Mais enfin... j'ai peur que Francis ne nous voie deja, a notre insu. 

 

Illustrations d'une originale en 3 images

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