L'ampadiem

  • : Le blog de Ampad Embiem
  • : Culture intra-utérienne d'une fleur technologiq : cheminement d'une réflexion de l'esprit sur les bords brillants de lyrism du théatre alternatif ~
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  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien
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Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

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Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 11:41
Une tape sur l'épaule je me retourne : c'est la fille aux grands yeux écarquillés. ''Vous êtes diffice à rattraper. _Vous ... '' Je suis incrédule. Moi aussi j'ai passé les dix dernières minutes à penser à ces yeux-là. J'y ai lu l'avenir. ''Vous m'avez couru après ?'' Deux jours déjà que je sentais qu'un fantôme rôdait dans mon appartement, et si je ne sais toujours pas ce pourquoi il s'intéresse à moi, au moins je sais de quoi il est fait. Tous les fantômes ne sont pas fait du même matériau, c'est évident. Le mien il est fait d'un matériau qui déforme l'optiq, un gaz chaud peut-être le chaud lui-même. L'idée qu'il faudrait s'en faire pour se préparer à le visiter, à notre tour. Dans l'encoignure de la porte j'ai entendu dire à l'intérieur qu'on disait avoir touché à quelq chose, l'épi ne s'est jamais fixé. Et avoir vu la lumière déformée, de très significatives oscillations de la lumière. ''Esprit, je sais que tu es là, fais pas le malin, je t'ai dans l'oeil.'' Plus facile à dire qu'à prouver. Maintenant je la tiens. ''C'est vous qui rôdez chez moi depuis deux jours ? _Pardon ? _Vous m'avez plongé dans l'oeil comme si... Enfin, je suis hanté par un fantôme je suis désolé.'' On risquait de ne pas se comprendre en démarrant comme ça. Esprit fais pas le malin, je sais que tu es là. En me croisant le regard, les inconnus ralentissent et veulent me parler spontanément. Les fous je veux dire, les yeux de la ville, les yeux qui voient dans les miens un dévidoire, une casserolle, parfois un piano désaccordé. _Va pour le piano. _Ah ? Et la mélodie y est bonne j'espère, ça vous ennuie pas si je reste ?'' Esprit fais pas le malin. Il est fait d'un composé presq'humain, de l'argile, de la paille, du fer, et beaucoup de cette chaleur corporelle typiq, pas moyen d'en douter, c'est un composé d'homm sublimé, du gaz qui répand derrière lui l'idée de son passage, & ne laisse admirer qu'un mirage. Vous voulez tomber sur mon épaule & me réveiller en sursaut au bord d'un gouffre trop tard ? _Je pensais à quelq chose de moins idéal, radical d'accord, mais plus ...bas. Le gouffre ne séduit plus. A-t-il jamais séduit, qu'on le réduit à une idée si plate, sans reliefs, presq'une assiette vide. C'est un don qui n'a vécu que pour lui, le 'truc' à sallement parler, le truc insignifiant. Le seul peut-être qui est apparu sans raison d'être, résidu phoniq d'un sèche-cheveux ou d'une batterie qui se met en charge, né de l'inattendu, mort presq'aussitôt, de ce que rien n'en attendait rien. Existance ou non-existance. Le doute suprême qui incarne l'envie de trouver de l'envie à quelq chose, quoi que ce soit. Dans l'encoignure d'une porte où s'entend dire à l'intérieur qu'on a touché à quelq chose, il faut ne pas remarquer l'ombre du fantôme qui passe, il faut autrement remarquer comme ce qui se dit avoir été entendu être touché, doit constituer matière à déformation, mais de l'optiq non pas, du sens de l'outre-perception plutôt, au bord du gouffre, entendre qu'on y relève une suggestion, comprendre que ceci gravite, et que cela en est un noyau, peut-être pas l'un des plus centraux, mais un noyau en fait, et qu'il est des distorsions qu'il ne faut pas chercher à corriger. Des visuels en fait impeccables qui laissent penser que la Réalité n'est peut-être qu'une réalité, que l'Illusion n'est peut-être qu'une illusion, et que la seule ubiquité qui soit, est une ubiquité. De sorte que etc. ''Comment ça 'de sorte que etc.' on peut pas finir une phrase par etc. _Ça tourne vous ne sentez pas ? Un metteur en scène dans toutes les pièces, il y a des boîtes qui composent des jeux de scène, et d'autres qui émettent la lumière d'une mémoire. L'homm est un gâchis de lui-même, il gaspille ses propres sens pour en créer au lieu, au lieu de les épuiser jusqu'à ce que l'érosion les lui rendent prêts à l'usage. Comme une veste ou une expression taillée pour un soir, les sens les plus justes sont aussi ceux qui n'ont l'amplitude de nulle adaptation, empris dans leur précision qui taille & rend saillant le verbe derrière son caractère désireux de non accomplis, dont il fait paraître l'image ~ ainsi que le fait l'expression ~ et serre de si près l'objet qu'il contient, qu'aucun corp physiq ne s'y retrouve & s'y sent à son aise sans éprouver le léger besoin de vomir. Ce fantôme physiq fait grâce à l'objet. Comme tout objet cette rencontre n'a en soi qu'une raison d'être plus follement excitante, que tout corps dirigé dans ses direction innées. Un outrage des sens. Qu'une usure réussie, aboutie, seule, permettrait de voir telle qu'elle. Tout ça tourne, sans précellence ni détermination, comme inoriginé, défait des lignes de conduite qui d'usage permettent de voir vert ce qui l'est, et rouge ce qui n'est pas visible. Tout ça tourne, l'homm que l'ubiquité croit rendre double, le divise en des sens inachevés, qu'il use mal, et qu'il n'use qu'à moitié. Dans ces yeux-là on comprend. Que ce fantôme est partout, non pas ce fantôme-ci, pas le mien, lui il n'est que chez moi, pas d'ubiquité chez les fantômes que je sache !, mais que le monde en est gavé, dans des textures qui n'ou pas cette rare propriété de déformer l'optiq ~ au bord d'un gouffre.
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