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  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien
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Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

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Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 14:27

La Décantation sonore de la seconde comptée (ou l'incantation de celle qui suit les décomptés):

 

SIX GNOSSIENNES

 

 

Comme sous l'effet puissant des drogues de la danse contemporaine, ou des personnages hieroglyphés se font moudre le geste jusqu'a l'abstraction poétiq du corps, qui leur veut trouver dans les confins du muscle, l'énergie de se mouvoir sur eux-memes, la poésie classiq que joue Satie écrit en noir et blanc l'épilogue de l'histoire du théatre grec des antiq, en pronant au piano que dans chaque note courrue nue ou vite, soit prolongé le texte joué jusqu'au détachement du geste a son context - lexicographiq, pictural, sensoriel, ou pourquoi pas meme visuel -

pronant de rendre a la sonorité son indépendance texturale au paysage verbal de la scene gestuelle ou se déroule une fraction du temps,

de prolonger jusqu'a son interrution, apres la mort meme de son inertie interne, de sa charge électriq, le mouvement, le geste, qu'un ralenti en contracte l'expression dans sa relative lenteur, contrastant ainsi du reste de la piece : qu'elle retienne, cette note, dans l'énergie contenue de sa pause mise a graver chez le spécialist en la matiere, la grandeur de son évenement, comme dans la vie d'un homm, l'importance qui est percue d'un moment, n'est pas en proportion directe a sa répercution réelle sur la vie de cet homm.

Qu'au contraire, les phénomenes automatiq tels que l'homm se laisse aller a les prendre, sans chercher a en maitriser les détails gestuel lorsqu'il s'agit pour lui de phénomenes plus ou moins courants, & les évenements majeurs, temporellement s'entend, de sa vie, soient joués avec naturel, de facon indifférente, presq involontairement aléatoire, sans que soucis de précision n'y soit apporté. , de telle sorte qu'une représentation différente, en sera donnée a chaque illustration. Etant ainsi désolidarisés de la figure  immobile de l'évenement pour qu'en soit percue tout le caractere conjoncturel, les jeux sonores de cette attitude mentale ont une rapidité telle qu'elles passent pour anodines.

Tandis que le conjectural, l'indéfiniment exploré, des profondeurs d'une action de faible portée, menée consciemment, mais non consciencieusement, se verra attribuée dans le jeu de Satie, une place majeur - dans l'intensité sonore.

L'échelle des importances telle que la mélodie de Satie inspire a la mesurer, fait penser a ce qui, dans la vie de l'homm, porte ou retient le plus de carcatere crucial, et décisif, et dans la concretisation scéniq du moment présenté se ressent, comme elle se lit en danse contemporaine, le jugement de valeur qui rend primordiaux les moment directeurs ou charniere des grandes lignes du parcours de la vie d'un homm  ~

 

C'est avec grande rigueur, une lenteur exacerbée, le suspense retenu chez Satie, a la chute de la seconde lantente qui précede sans la retenir la suivante, que cette valeur est notée dans un system d'échelles qui fait comparaitre, devant nos sens a l'écoute, les différentes étapes, et leur gravité successive et respective. La disparition des memoires d'un instant paraissant de second ordre dans la vie d'un homm est jouée dans cette course de l'interstice que la seconde place entre deux temps.

 

Parce que je suis un Ange a la longue barbe prématurément grisonnante de sagesse sous la fumée de pipe que le baroudeur en moi veut offrir du Satie en pature a l'enfant de l'ennui,

je fais de Gymnopédies, nécessairement, un peu plus qu'un don visuel, une science exacte de la mesure des temps de l'homm.

L'espace que Satie consacre a la note, cette mutilée joueuse et joyeuse qui court apres ses suivantes, et charme les précédentes en leur embuscade, cet espace justement octroyé, avec justesse donc, au temps, tel qu'il est vraiment, et non synchroniquement rapproché a l'oscillation réguliere et imperturbable de l'horloge suisse, me fait me poser cette question (substanciellement inévitable a l'approche de la minute qu'on regarde défiler en lui) :

Satie était-il obsédé (oui bien sur) par l'age ? Par la date de sa naissance ? Par la durée de son existence embryonnaire gachée ? Par le sein de la femme qu'il parait sculpter en chaque seconde de portées ? Par la note blanche qui fait la morte a la fin de chaque ligne de texte (Je te veux) ? Par le silence ? Par son regne inéligible sur les pistes de la vie d'un homm ~ qu'il aurait voulu réécrire en 24 h de notes au piano ~

 

Le piano de Satie a dans la course contre le temps, l'adage mortel qui rend a la seconde sa donc tres juste valeur défaite de toute notion morale ou chronologiq, sa juste valeur spatiale, absolue, dans l'infini des relatifs abolis ~

Occupée, et occupant a leur tour, consécutivement - on n'en percoit que ce moment affranchi qui occupe, seule partie qui a intéressé Satie - cet espace, sans brieveté, mais bien éphémere et sue telle, avec toute l'importance savamment pesée - parfois avec amusement - d'un tournant potentiel dont seule la seconde de deuxieme plan sait se remplir et contenir, mais qu'il est impossible de lui défaire la notion sans tomber dans la désuette inaction, inconséquente, improbable, irréelle (~ en ceci Satie serait un Réalist).

Sans contenir le Tragiq (du Theatre Grec) ou sombre trop facilement la piece émotive (theatrale ou musicale, des opérettes), Satie donne cet épilogue avec le recul musical dont il a le don de maitriser l'instrument - son piano est cet instrument du recul - en faisant peser sur la seule responsabilité de la seconde, dont il donne la valeur et la définition presq comme un Académicien, ou le silence cependant peut encore laisser pénétrer la surprise d'un IMPROMPTU.

En ceci Satie est un Surréalist.

Cette facon cursive de chasser l'existence d'une seconde a laquelle il avait donné tout le poids, semble-t-til, de facon répétée, de l'un sur l'autre, de l'entiere piece, fait se poursuivre l'intensité des suspense que la seconde du tournant de la vie d'un homm contient, en toute l'étendue de  son existence.

Les secondes ou la note s'absente en attendant que la suivante chasse le silence, s'embrassent par-dessus le vide qui s'ouvre largement, et s'en étend, elles s'embrasent instantanément comme tout coeur que l'amour prend, et elles se saluent, pour se retrouver, encore, chaque temps semblant ici répéter que se joue indéfiniment les memes épisodes d'une lutte contre les absences dont le coeur s'emplit, et grace auquel il embellit le moment tant attendu : celui ou la note est ~.

Oui Satie est une vague qui parle de la chute en tout point, des panoramas serrés, recollés, qu'une division avant lui, rendait inaudible. Il est uniq et il le sait, en cela, Satie s'assumant fait génie courant, un artist de l'émotion. 

 

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En sommes-nous encore, en somme, de cette vélléite formée au coing, a meme de péréniser que l'espace occupe ce temps depuis la révolutionnaire action opérée digit militari dans ce sens par l'instigateur Satie, il y a de ca bientot un siecle, tandis que le temps continuait de lui gratter l'épiderme au point le plus chaud de sa sensiblité comme actuellement il me le fait dans l'ongle, au point le plus chaud aussi, soit dessous, de ma sensibilité au temps qui veut s'occuper tout seul sans s'occupper de nous ? Redonner sa force dévastrice a ce temps cru révolu pourtant toujours changeant, tourné sur lui-meme, et gravitant alentour de nous, que nous nous agitons a son approche (c'est a dire tout le temps en réalité) ~ il est gros a dire, et peu a faire a l'encontre, écouter Satie demeure la meilleure facon de le ponctuer, cet Espace qui sait agilement prendre en main le Temps dans sa mesure, et le lancer a l'eau (dans une seconde, puis dans la suivante, ainsi de suite jusqu'a ce que les chaines se dissipent ~ et nous retrouve, au tournant suivant...)

 

Satie est une forme de vie organiq anticipée du Surréalism sans doute.

Au meme titre que Lautréamont ou Gustave Moreau (qui etait un symbolist du retard) ~

Pour se prétendre autrement que musicien : phonométrographe (ainsi le dit-il lui-meme). Il prétend que ses travaux sont de la pure phonométriq, soit que l'ampleur sonore toute scientifiq de sa seconde "Morceau en forme de poire" ou de ses secondes enchainées en forme de Sarabandes lui font penser qu'il analyse plus qu'il n'a de don particulierement musical, soit qu'il est si doué, que sa musiq rabachée a du trouver des extensions en dehors du seul champs techniq des classiq, ainsi lui auraient dit les Surréalists s'ils avaient trouvé dans la chronologie le temps de l'aimer physiqment comme il n'est plus possible de le faire, aujourd'hui encore...

Toujours est-il que Satie doive plus a son propre temps, dont il dit qu'il était trop vieux pour lui, qui était trop jeune,

qu'a celui ou on a sur ce blog l'occasion d'en entendre parler ~ tant il est facil de le faire tomber dans l'oubli entre deux évocations.

 

 

 

La nature (instinctivement vorace du champignon) vaincra ~

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