L'ampadiem

  • : Le blog de Ampad Embiem
  • : Culture intra-utérienne d'une fleur technologiq : cheminement d'une réflexion de l'esprit sur les bords brillants de lyrism du théatre alternatif ~
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Moi, Ampad

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  • Ampad Embiem, je ne suis la qu'un jour sur deux, mais je le vis plutot bien
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Archangelism scientifiq

" (...) proche le moment ou, par un processus de caractere paranoiaque et actif de la pensee, il sera possible (simultanement a l'automatisme et autres etats passifs) de systematiser la confusion et de contribuer au discredit total du monde de la realite. " Salvador Dali, Minotaure No1, 1933.

Un tres beau site sur DALI

 

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Bienvenue a tout nouveau visiteur

Ce blog créé il y a un peu plus de 2 ans maintenant de l'association uniq de la surprise et du tant attendu, restitue intactes les bribes

de restes d'authentiques retrouvés ici ou la, de ce que les littérateurs et créateurs de ce monde, ont contribué,

avant nous déja, est-ce a dire et, encore aujourd'hui, a élaborer le Beau pour qu'il vienne jusqu'a nous

dans l'état merveilleux ou nous avons le bonheur de le trouver pour tenter d'y toucher.

J'ai pour but ici et ailleurs, Ici Et Maintenant, dans cet IEM permanent et constant d'instabilité, de le propager, de l'expérimenter, de le faire travailler, de le dédoubler, de le transposer et de le faire permuter avec ses doubles et avec ses moitiés, de le mettre tour a tour en exergue, en abime, en difficulté, en chaloupe meme et en page pour enfin et a terme, pouvoir le remettre a la retraite d'ou il se trouvera la force apaisée et sereine méritée d'une vie multiséculaire sur toutes les plages des temps, de mener devant nous, et pour nous, de lui-meme des actions pour s'autorégénérer sans plus s'en laisser conter ~

6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 02:00

 



"La VIE est une PRISE d'ART qu'on repète pour le grand jour.

_Un art martial.

_Qu'il faut répéter jusqu'à maîtriser le mouvement."

 

 

Je suis venu jusqu'à ce beau milieu de nulle part,

seul avec ce cabanon, les broussailles, les étoiles,

et j'entends encor pourtant dans ce ciel qu'on respire.

J'ai appris à me taire avec l'âge.

Quand il s'arrête, je le suis.

Et ce même si je fais moinss.

Mais lorsq je me tais, le ciel, lui, respire encor.

 

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NOTES RETROUVEES

 

Oui, oui entrez, très bien, vous avez gagné. De toute façon je suis réveillé. Mais ne faites pas de bruit, ma femme dort encor. Allez, dites-moi donc, qu'est-ce qui urge tant ? Vous buvez quelq chose ?

_Un martini, oui.

_A 3h du matin ? Pas un scotch plutôt ?

_Un martini avec du scotch, oui très bien, merci.

J'ai un problèm, de façon récurrente, et même hautement corrosive, je m'en rends compte maintenant, j'ai toujours éprouvé un certain plaisir à laisser derrière moi un sentiment d'inachevé.

_Ah... (longuement dubitatif :) Double, le martini-scotch alors.

_Oui, double. Je ne les finirai pas, mais je trouve à ça déjà quelq plaisante idée.

Mon mariage est un échec, une lune de miel inachevée, un enfant fini qu'à moitié, une maison coupée en deux, même ma femme est coupée en deux. Moi, dans tout ça, je suis plutôt entier, du moins je crois, pourtant...

_Pourtant vous ne vous sentez pas accompli ?

_Pourtant, si.

_Mais votre entourage vous fait savoir que vous ne faisiez tout qu'à moitié ?

_Non, on ne me reproche rien.

_Alors ?

_Alors, j'ai eu comme des démons hier soir, qui me sont revenus, des vieux souvenirs d'inachevé. Alors, normal, c'est flou, hein, des images à moitié coupées, les souvenirs ne sont pas très nets, ou il manque le son, parfois le ciel, parfois toute la partie droite de la photo.

_Droite, vous dites ? Toujours la droite ?

_Oui... Je crois, ça peut vouloir dire quelq chose ?

_Rien du tout, c'est spectaculaire c'est tout !

_Spectaculaire ?

_Rare, oui. Vous me dites bien que de façon récurrente - et même hautement corrosive - vos photos souvenirs ont été déchirées verticalement ?

_Oui !

Quelle hose étrange. Et impossible de vous souvenir de ce qui était dans cette partie droite qui manque ?

_Mais il n'y pas que ça, parfois c'est le haut qui manque.

_Oui, alors je crois que vous vivez une sorte de Thrip de l'olivier

_Le trip d'Olivier ? C'est de la philo, comme Le Voyage de Sophie, qulq chose comme ça ?

_Non, c'est que vous êtes comme la feuille de l'olivier, ronger par un verre, mon vieux.

Votre cerveau, c'est la feuille

_Et le thrip, l'insecte.

_Exact, qui se répand et vous dévore les morceaux de la tête.

_A quoi vous pouvez être si formel, c'est courant ?

_Non, mais les thrips de l'olivier mangent ainsi, de droite à gauche, et du dessus au dessous..

_...

_...

_Z'êtes sûr de vot' coup ? Je trouve ça bizarre. Enfin,

(le docteur est plié)

_...Il mange que le dessus de la feuille vous voulez dire ?

_D'abord oui. Puis le dessous.

_Ah. Et de droite à gauche... Mais ça dépend de ...

_D'où on se place ? Oui, et non.

_Ah. Bien alors, et j'imagine qu'embarquer une guérite pareille ça se guérit pas comme ça.

_Je vais vous envoyez chez un horticulteur, un confrère qui traite aussi les maux de dents et la rhinopharingite chez les animaux atteint de schizophrénie aigüe.

_Bien, j'ai un début de rhinopharyngite, je crois.

_Bien, vous ferez une pierre deux coups chez lui.

_Il fait ça aussi ?

_Quoi, la pierre deux coups ? Ouiii ... Pas chargée bien sûr

_Bien sûr, il peut pas tout faire non plus.

_Il est polyvalent vous savez.

_Pour un horticulteur, sacrément ~ "

 

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La facture poétiq des aphorisms déglacés


"Je crois en moi.

_J'ai de ces idées des fois, moi

_La foi, Tout un chacun le doit.

_La tête de ce Grec antiq ~

_Je te jure. "

 

"Il y a de ces fois, & les autres ~

_Elles sont toutes à revoir ~ Tout l'est.

_J'ai gardé tes casseroles tu sais ~

_Nous en sommes là ~

_Tiens ! Mais c'est moi ~

_Je pouvais te dire plus ~

_Envoie tout ça plus loin ~

_Tu es plus belle ~

_Nous retrouvons ~

_Ce ciel comme autrefois ~

_Ce petit chat niché ~

_Son ombre qui dessine ~

_J'ai ces souvenirs où ~

_Ces images en défilent ~

_Le jeu que des mélodies qui s'enchaînent ~

_Toutes mises à l'autre bout ~

_D'entre les lilas, jadis ~

_Elle a tout pour ~

_Nous aurions dit encor ~

_Elle le sait, elle l'attend ~

_Dans la salle de grande foule, la cour qui s'ensoleille

_Embrasse-toi ~

_Sers-toi fort ~ de moi.

_J'ai des idées ~

_Des merveilles cachées ~

_Un premier jet, rien de concret ~

_Mais tu composes encor ~

_Je déglace les papiers, des aphorisms entiers, rien de concret ~

_Un soupçon ? Ta vérité nue ~

_Elle se trompe, moi aussi."

 

 

 

C'est une balançoire ?

_Non, c'est un orage.

Et ce train, l'heure que j'ai gagnée

à en perdre d'autres.

LUNAIRE, ascétiq.

L'autre marche aussi, elle est moins coincée.

Plus décontractée.

Après L'orgasm de la 6oe page & Je suis atteint d'indivisibilité concrète, lourde et matière pourtant à réflexion,

Je m'essaie à dire combien de fois déjà Ça commençait pourtant au mieux ~ avant d'aller plus loin, il s'agit de comprendre qu'il est préférable d'aller au pire en premier lieu. C'est là qu'on peut chercher sans renoncer. 

Il y a des pêcheurs au lac plein ma tête ~ & ce relac des veilles fait de moi ce qui parle.

Un petit doryphore sur son carré de patates. A lui aussi. Sans partage.


Les coccinelles cocainomanes menacent de faire fondre le siècle en larmes.

 

 

Muses d'étendues ~


  [D'après  Mecanical kiwi & dolpfin right under the most perfect cloud, genèse d'un message privé tombé des lieux propres aux lieux communs par le procédé désormais etrès n vogue de l'antonomase]


Devenir viande d'un petit opalin sagement établi sur le filtre diaphane d'un organe peché à la mouche sur un fleuve par coulées de lèvres.

Le grain chair tendre

ouverte ou bleuie légèrement

faisandée

de ce tissu qui se parcourt à fleur de peau

comme une réflexion

ou le suggestion du premier instant

l'émotion neuve, éclaire

dégarnie

des cocons papier filtre diaphane encor chaud

quand la chaire de poule

parcourt du plat du dos l'intérieur saisi à point de la main

délicate, pénètre jusqu'au goût en bouche

l'eau qui en déborde

l'assaut et autant de mots

se boivent quand est cuite ou saisie

elle aussi l'audience

< comme sur le point de baisser une oreille>

Les idées encor retenues

dans les entrailles du réveil difficile, la feuille Calypso

Le grain pénètre devenu viande

Une étendue d'essence neuve

ou se propagent de son lexiq les ressources désireuses d'étendre à des champs inexplorés les appâts

Sa tentation sous vide

Pour tout ce qui ressemble à une aisselle derrière les ciels couverts

des gris mis à table en rond d'intempestifs outranciersà la seule chaleur du pied parti d'un rythm entraînant

N'être alors qu'une immense fin donnée de données à toutes les vues.

 

Parcourue du plat du dos comme il l'a longuement longé en regardant droit à l'opposé

la paroi magnétiq où il voulait s'écraser et finir son trajet en beauté,

comme un artist en plein élan dans la fleur d'un âge qui vient d'éclore et avorte encor

Manière imagée de se signifier comme un nouveau champs de travail entrouvert à l'artist un jour de clairvoyance

plus humide que les autres comme il y est soudainement sensible,

se livre libre ou otage à cette main dont elle entend déjà se laisser ouvertement refaire les formes

pour être qui sait

changée en sirène indélébile,

en tableau découpé,

en fibule de teints ocres en sable

ou d'un arc-en-mer chanter que les transparents de toutes ses billes à roulements liquuid font pour chevaux de vagues, des rapprochements si inexpoitables qu'inattendu

 

La viande reprend la suite, déteinte d'éveil des veilles,

SWIMSUIT, une issue caressée du front du rêve ou à l'oeil peint d'orgues en bois d'or

Qui vient s'y installer sans savoir encor quelq détail de la grande rencontre qui l'attend, la suite des idées se frappe d'innocence

pour causer le travail à la pureté inégale, inégalée, inégalable, un régal éligible, un lisse un liseret : une balise.

Celui d'une origine ~ Toujours la même, Nouvelle  Origine ~

Les Vases Communicants, MASEUM.

Celle d'une essence qui s'atteint à la naissance de la conscience, à son entrée

Son seuil, Eryhtrée

Juste avant même, lorsque n'ont fait que présenter leur peau ces muses délicatement cachées derrières les invisibles de ce monde et qui n'en jaillissent que peu à peu, immensément en immensément se donnant libres oui !~ ivres ou vives aux mains de l'artist es sculptures quantiq qui cherche à coudre des tentes dans les détentes du monde, à cette bordure ou les tissus sont amplement ouverts à tous les vents s'en meuvent & m'en émeuvent !~

 

 

Le bateau ivre, de RIMBAUD ~

 

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

 

 

C'est une galaxie de strophes qui confond mer et ciel

Une constellation de papillons en immersion

Dans le ciel

La pluie des coeurs en sanglots épanche sur les mots

les eaux de ciels étanches ~

 

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Une fois de plus

La ville verticale s'est réveillée, s'est révélée, et elle s'est envoyée en l'air.

Les alternatives continuaient bien déjà, encor, de surprendre, de prendre par-dessus les têtes

émerveillées

de l'exploit,

leur jambe à leur cou - tenter de sauter aussi, qui sait ?

Une fois de plus la grande orgie suscite des débats qui font des éclats dans ces ciels.

 

Les mesures conventionnelles avaient pour habitude de péréniser leur monolog ancré dans un profond adage, d'instaurer la norme comme le ferait le coton-tige qui continue de le faire, le roulement à billes, les lumières noires de demain qui s'annoncent, ainsi que ce fameux fichu mouton à cinq pattes - foutu mouton à cinq pattes, des alégo-rythmes mécaniq sur toutes les planches à dessein qui se croient irremplaçables, se disent friables tout en se sachant immortels. Mais les prémisses sont fausses. Toutes. Tout de ce que l'oeil croît, fait croitre, et croit, fait croire à qui en analyse les chiffres arrivés chaq seconde en grands nombres, cette fois n'est pas en cause, l'usage d'une norme comme d'une exception, mais une fois n'est pas coutume, ça non. La ville verticale a bien pris cette facheuse habitude de s'envoyer en l'air. Il n'y a rien dans les notions arrêtées qui d'habitude mettent des barres au-dessus des objectifs atteints, qui justifie en soi que les grandes partouzes célestes doivent aussi envoyer à l'extase suprême toutes ces folies qu'encadrent leurs sourires magnanimes, doucement caressés du dos du rêve atteint comme une couleur a teint une toile.

La mesure évolutive et aussi incertaine que chacune des secondes qui le composent sur les partitions de mes ciels couverts des toiles de Canan, donne de celui-ci, le temps de se produire et se reproduire à l'infini, aussi complet que le long costume de mai qu'il revêt déjà pour tromper les regards attentifs à tout, dès mars, et parfois en plein décembre. Les substituts existent à tout, le temps lui-même n'a rien de fondé dans le fond que l'horloge en bois acquiert de si fermement implaccable qu'il y parait, sauf peut-être encor cette notion arrêtée, qui remet toujours quoi qu'il en soi des aiguilles sur leur piste cyclable pour dérouler les bons vents dans les lèvres de l'orgasm quand il s'atteint de folie en plein élan.

Les alternatives telles qu'on les conçoit, les envisage, raccomodées des principaux détenus que l'ombre du vécu tient entre ses mains, et rassemblés par points qui s'ordonnent comme est donnée l'ordre d'embraquer avant la fermeture défintive des portes, sur une ligne de fuite qui s'arrête sitôt qu'elle a commencé de filer entre les courroires dynamiq de cet engin à la vocation spatiale improvisée, commencent seulement pourtant d'être ces grandes lignes de pêches sans hameçon qui vont loin du rivage sur les grands horizons faire flotter avec les voiles qui tanguent, les mouvements qui environnent, et les vagues qui envient le ciel, juste avant le coucher.

Suivis des mouvements selon leurs propres langues, parlées doucement au creux de ceux des flots, de ceaux de cieux en larmes.

Les alternatives ces lignes qui se suivent du regard aussi longtemps que le permet l'angle et le coin duquel il s'est placé une limite et des champs d'appropriation qu'il revendiq et compte bien conserver avant de leur couper les têtes, de ses effets immédiats ou de second, troisième, énième ordres qui sait, donnent en tambourinant sur les volutes célestes les mesures prises au moyen d'appareils à la précision scientifiq avérée, qui se suivent de l'intérieur de la main tant leur texture lisse, fluide et transparente inspire à en caresser la douceur pour dessein et ferme intention, sont fermement, intimement liées à tous ces autres courants - de l'air, de l'orbe où il se disperce, des trombes d'où il fait disparaître les sens et les remet à la seule justice des balances qui font monter tantôt un inextricable labyrinthe de confusion, tantôt chuter des conclusions qui font dire "on est paumés, rien à faire, on est paumés", ceux-là qui s'imposent de façon constante, et irrémédiables.

Mais rien ne l'est en fait, dans la multitude complexe des vues prises simultanément quand on a le dos au vent et l'oeil plein Sud face à la mer pour en voir le courant, rien n'est aussi définitif et permanent qu'il n'y parait dans un premier temps, conjugué à la hâte par un artist borné. Les tailleurs des alluvions d'hier font les grandes vallées de nos temps qui s'acheminent tous, en continu, et avec la ferveur due, vers un seul point qui est, lui seul arbitre au libre cours de choses, ou à leur dirigism inné.

Concluant comme rien ne l'est, le voyage en les airs d'une ville verticale jadis trop vertueuse pour avoir une once d'intérêt dans les circuits, fait aboutir les aspirations de tout homm à s'affranchir de ces chutes de chiffres manichéens et bornés, pour faire naître une génération de corps-comédons prêts de l'expulsion hors des conduits, de sa virtuelle existence : existence en fait en devenir, depuis touours. Rien n'en enfermé, est-ce à dire à présent, dans une position, une définition aussi ferme que fermement ancrée dans les habitudes que la tradition a bien voulu donner à tout pour limite de l'esprit à imaginer, ou à octroyer à la seule force du temps pour élimer les surfaces un peu angulaires ou saillantes, qui doive faire s'interrompre l'extraction de cette genèse nouvelle, hors de sa longue traînée pesante d'histoire, qui jusque là fermait les portes devant les grandes fenêtres promises de l'instantanéité.

 

Revoyons les faits, engage un Professeur en grande partie responsable de la réussite de l'expédition, au beau milieu d'une orgie qui bruyamment étouffe ses mots, il y avait les moutons à cinq pattes, nous en avons fait des cas ordinaires, et ils sont traités avec la simplicité dont était constitué l'essor depuis toujours dans le leurre de nos prétendues lucidités, de leur imbrication subcutanée aux mécaniq les plus fondamentaux de la science qui nous erige ces villes verticales partout dans la Tête. Il y avait,n continue-t-il pendant qu'explosent les voix organiq de l'orgasm végétal dans les sèves de la machine qui organise ces pensées dans des ordres proches du désordre, il y avait aussi les grandes verticalités qui nous forçaient à plier le corps et à fermer les yeux pour entrevoir seulement un sommet, mais là encor, et à ces mots les cris étouffent trop ses paroles pour que la suite soit entendue (...) dans un grand bras de l'ulcère qui à ce premier met un point d'orgue comme ce dernier. (forcément ça perd de son sens)

Les alternatives sont aussi continues que le sont ces courants qui nous tiennent au jus par ailleurs / soucis de clarté, limpides comme le sont les flux qui apprivoisent l'énergie et la canalisent dans les sillons des circuits qui approvisionnent nos villes de la vie continue elle-même au courant de tout, eau courante de nos bains, gaz à tous les étages, électricité couramment dans les couloirs en sprint final tête baissée pour les photofinish qui n'en finissent jamais de répéter qu'il y a sinon matière à contestation, matière à réflexion, cette matière concrètement substituée à l'invisible opinion que se font les unes des autres toutes les géographies les plus courantes de nos cours prises pour bassin aux expérimentations constantes. Oui !~ l'alternative est combinée , elle est déjà dans les réseaux, déjà attachée aux sangles aux courroies de distribution, déjà attachée à sa réussite, à l'aboutissement de ses germes, à l'acheminement de ses ressources vers les foyers qui en attendent l'avenue remplie des lampadaires de sa haute technologie, lampadaires éclairés ~ pour ne pas dire illuminés ~ au fait et au sommet, au courant des vertus de sa haute estime pour les bonnes manières et les usages qui doivent en être faits et faît chaq jour ou nuitamment. Certains ont leur quotidiens, je dis quant à moi que ces jolis petits canards de demain sont des inspirateurs de conscience qui éveillent depuis hier déjà une heure plus tôt chaq matin & lui laissent le temps de respirer l'air frais pour conduire piloter mener les opérations de remaniement les plus propres à nettoyer de ses nombreux travers dans la poussière des lisières les chemins suivis la tête dans le guidon jusq'alors par des autorités trop compétentes en leur matière pour jamais avoir eu ou su réfléchir celles d'autres propriétés, plus en adéquation avec l'usage qu'il est à en fer. Pour se tenir droit sans reste à l'écart, pour rester au courant sans plier sous l'effort du nivellement des eaux. Une écluse cette grande roue qui met au niveau des yeux des homms de poigne, les vues du grand peuple sur les sentiers pas encor battus de l'alternative sociale, philosophiq : d'une alternative à sa source, avant tout spirituelle.

 

 

  Les alternatives continues ~


Nous pouvions déjà remettre à demain ce qui devait être fait hier, mais et c'est là que parle l'évèvement révolutionnaire du temps nous pouvons aussi bien maintenant remettre à hier ce qui devrait être fait demain. Ce n'est qu'une question subjecrive, ainsi que toute question qui nous regarde l'est.

Idéalisation de l'objectivité, leurre ~ absolu que se vouloir objectif, quand notre oeil est un appareil aussi inparfait que le sont kes évènements du passé que nous regardons avec l'amertume d'un droit de regard qui se perd dans ses ignorances ~ On peut envisager de tout remettre en question, c'est là la moins intégrist des façons de procéder pour atteindre à une subjectivité qui se veuille la plus exemplaire de justice. Envers tout ce qui l'environne. Ainsi mes pensées lorsq se perd un fil. Nous disons : ce qui devait être accompli demain peut avoir soudainement été fait hier, dans la mesure ou on n'en prend pas, il suffit pour ça de croire ne plus en avoir besoin.

Tout ce qui doit être fait, est fait, tout ce qui l'a été,, semble à faire. Dans pareille illusion d'optiq, ou est-ce là la plus phantastiq des opérations menées aux fins de nous désiller du leurre qui jusqu'alors nois trompait obsessionnellement, l'équilibre des possibles et des envisageables prend une toute nouvelle importance, et les plateaux qui sur la balance les font co-exister dans la conciliation des contraires, mutent en d'authentiques vases d'échanges. Je parlais d'écluses mais il ne s'agit pas moins là de refaire le monde que de seulement niveler les liquid. Toutes les notions que nous avions du passé se renversent à la porte de leurs origines, dès qu'on remonte au text initial d'une apparition on comprend l'usage détourné qu'il est fait des choses. Le temps l'argent, ne sont pas des instigateurs d'un mouvement qui promet la pérénnité d'une espèce ou du système dans lequel elle évolue parmi les autres qui s'arrêtent, ce sont de très lourdes entraves à l'accès au bonheur. Le vélo s'emprunte et se réstitue à la même personne certes, mais seulement lorsq le temps le permet.

Et il ne le permet que lorsq'en avril les premières lueurs de l'été laissent entrevoir l'étendue des immenses possibles qu'il est à trouver dans l'usage qui est fait du temps, le temps gâché, ke temps promis, et le temps pluvieux que l'averse ne prévient pas comme maintenant, après pourtant une journée ensoleillée passée sous les toits étouffants d'un local voué à être démoli. Des idées qui se sont forgées à la seule force de l'esprit dans le temps, il faut ne retenir que cette substance vraiment essentielle qui est l'indéniable, aussi difficile soit-il à détacher de ses nombreuses agglomérations de parasites pratiques, tels que les usages du monde, l'aiguille à la rotation minutieusment fidèle d'un tour sur l'autre, la précision scandaleuse du mètre, ou encor la loi qui s'appliq à la lettre à être interprétée différemment selon le montant actuel des richesses de celui contre qui on s'en sert. Etc. Il est des convenances qui ne trouvent leur écho que dans le nombre ou dans la lettre, dans le temps ou dans le montant. Le vélo dépend de celui qu'on consacre à Faire rouler les mécaniq d'un rouage huileux pour gagner sa pittance, ses roues ne peuvenr certes pas tourner plus vite, mais le temps lui peut aller plus lentement. Tout ce qie ceci implique se mer dans les roues des barons aussi rouges qu'ardents les feux sur lesquels roulent lesdites mécaniq à l'orgueilleuse façon qu'elles ont de rythmer de cadencer de briser les ménages et les saisons inverser dans leur folle aptitudes à renverser routes les priorités comme des chauffards au volant du monde temporel.

 

Entourage ~ Avec ce groupe de complices, cercle intime pour lisière à l'oeil, de proche en proche jusqu'en d'autres cercles. Chaq groupe autonome parvient, et fait durer, cette existence alternative.

 

 

Quand le légende change ~ Cette sorte d'illustration

Le titre initial "Cet éclatement d'une vérité aussi fondamentalement belle qu'est beau le milieu du désert de sens qui continue de se lever des doutes toutes les 24h" comme une légende quand on en change quelq mots choisis, change 

~ après quelq mots qui ont poussé l'image observée du simple status initial d'oeuvre à part entière, à celui d'illustration dans ses tranches laissées libres ~ pour devenir :

"Course frénétique, d'un toréador zélé derrière une vachette jaillie de la tête couronnée d'une vérité allongée nue, en vue de rassembler  de l'éclatement   le plus de morceaux qu'il est possible"

 

Discours changeant de la légende ~

Un grand désert de sens, initialement.

C'est un Pygmalion : dans tout l'effet qui s'y conduit. Il se dit rien n'est, et de fait, rien n'en naît.

Un corps nu arrivé étendu s'échoue, c'est une Muse Neuve. Déjà belle comme une vérité à entendre

Elle fait la belle à entendre. Elle de fait l'est ~ tooujours ce fameux long cou du Pygmalion ~

Le doute : ce doute qui m'assaille frenetiquement tel l'azur attaque le coca quand l'aube tombe et que le balcon reste si trop loin de soi  que c'est deja presque l'horizon ~ fait courir son ombre.

Dans un grand moment de discours, entre l'asbtrus et l'obtus des circonstances, un doute prend en chasse un ses éclats, c'est une espèce d'homm-mouton : un thrip, dévorant sa feuille pour la découvrir encor. Le doute l'assaille, elle frémit, l'eau coule et les éclats s'ébouillantent. Les morceaux répandus lors de l'éclattement constieue enfin un paysage. La nuit, le jour, la roche et la mer coexistent dans un grand chaos de sens.

Le Pygmalion évoqué est une représentation de lui-même à présent. on dit il y a un Pygmlalion, et imméiatement il prend forme : un toréador zélé, qui rassemble les morceaux épars de cet éclatement d'une vérité.

 

 

"Tout porte à croire qu'il est un point de l'esprit d'où ..." etc. BRETON, DALI.

En attendant, les mots qui lui trottent dans ma tête ~ Andalouse cite Mark Twain (j'aimerais tellement être dans ta tête)

« Les actes et les paroles : quelle minuscule partie de la vie d'un homme ! Sa vraie vie, connue de lui seul, se déroule dans sa tête. Tout le long du jour, le moulin qu'est son cerveau tourne, et ce sont ses pensées, et rien d'autre, qui constituent son histoire. Ces pensées, qui sont sa vie, ne sont pas écrites et ne sauraient l'être. Chaque jour donnerait matière à un livre de 80.000 mots, cela 365 jours par an. Les biographies ne montrent d'un homme que la redingote et les boutons : la biographie de l'homme lui-même ne peut être écrite.»

 

 

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