J'ai dès les premiers reflets du jour des milliers de pages manuscrites
Qui usent les sens jusqu'à la confiture, pour éprouver le sens jusqu'à sa déconfiture
Car les images seules parlent dans les trous
Il me faut souvent passer par là plutôt que dessiner *ces toiles de l'esprit qui ne contiennnent pas l'émotion, l'imagerie seule nue & dépourvue de son atout figuratif fuse, ne laisse prendre que l'impression des ens sur scènes mouvantes... des nombreuses scènes à tiroirs./
Les scènes à tiroirs dans les armoires amovibles, sombres de La Luna, ce sont celles où l'on tire bien de la nuit tout ce que l'on en veut de vert, & où l'on pousse ferme ce qu'on veut porter fort d'une pleine page de voix humaines tirées au sort ou au hasard. les acteurs sur un tabouret de théatralité nue, improvisent, sortent en costume écrit, sortent en scène faite à la main, sortent en text sans préméditation. Les chutes s'y annoncent et pourtant des clichés qui y tombent les images sortantes restent des déluges mal agencés d'un terme uniq qui fait l'éloge de la charnière, miroir des nuits qui tombent des mémoires des veilles. L'image criminelle jaillit des fonds du mur quyi communique son angoisse aux trous d'air de l'éloge charnière, la présence physique d'une armoire mal placée. Est-ce ainsi qu'assassins s'associent ? Il faut le croire pour voir !
L'image seule parle dans les trous ~ d'après le poèm continu de Helder in HUMUS.
En croisant leurs regards tous mus d'une source propre,
en fonçant à chaq contact leur propagation, avec une vigueur neuve,
faites des échos renvoyés de leur lumière absente,
ventouses aux parois des trous qui parlent seuls entre eux ~
Cavernes sonores de la vague échouée,
elles-même trous d'eau jadis puissamment amenée à se fracasser, devenues imprimés formant gouffre étein dans le gouffre vivant,
endormies sans teintes à projeter,
images causées les longues nuits de l'isol...ement par l'hibernation,
l'ombre des trous parle en retour sur le verso de l'image amuïe ~ le versant mouillé d'une paroi peinte, maintes fois menue des déjeuners frugals le ventre à terre de la roche poche porche attendu en sortant de l'eau de l'abîme ~
S'il n'y a pas une fois le mot 'vague' dans une image, c'est une image échouée ~
Dans ces trous qui n'acceptent rien d'autre, qu'une circulation congestive des voix de gorge de l'image échouée~
A la révolution latente, le mouvement ralenti qui se sature de ses élans, que ses échos retiennent & font s'interrompre à chaq ...cercle formé
L'orgue en trombes s'évapore, ainsi les voix fortes, un masq retient l'entrée que quelq puissance mal retenue cause des effets plutôt que d'images ~
Qui ose encore soutenir quelque chose d'aussi FOU ! ~ que le CIEL aujourd'hui ?
_ Repue, seulement prête à prendre
_ Je suis une grande personne tu sais j'ai d'amples gestes. Trouve-moi l'élan qui me contienne ~ la folie qui m'élance !
_ Asexue-...moi dans too amplitude, la vélocité de ton élan de folie ~
L'auteur l'a écrit avec ses trippes, dans la chaleur de l'action en cours, avec tout son être, en pleurant, en suffoquant, au bord d'un gouffre déjà au font d'un autre gouffre, dans le tourment, l'agitation de la première sensation qui marq...ue ponctué l'instant. Avec l'amour pour sauvage intention, sans intention, avec l'amour malgré lvi, dans la chaleur des mots issus de la plus vive intensité il l'a écrit en chute libre !~ avec ces mots en tête qui gravitaient malgré lvi 'Une fois de plus je dois te dire que je n'ai rien compris', 'le sens s'est perdu' 'tu m'as perdue en route dans tes mirages' 'je suis en chute libre aussi' ~
ne même pas en retirer quelq agréable plaisir.
Rien de spectacula...ire là-dedans encore l'écrire est-ce trop. Ces pas ne sont pas de pas glorieux. Rien d'exceptionnel.
Amour éprouver beau violent ivre retenu mais frotté, à l'épreuve.
à quoi bon est une répliq crue, toute nue qui ne court dans aucun décors & n'envisage qu'une fin, sans prendre le temps de se planter un... peu.
Rempli de toi l'émoi
Jaillit craquant au creux de l'arbre
Ta lèvre est un bruit de l'arbre comme les autres ~
Accepter bêtement le plus bêtement du monde
~ pour ne pas anticiper la hâte, pour seulement ralentir la démarche lente qui ne prend pas autant de sens qu'ell e n'en père à chaq pas aller un peu plus, considérant qu'il faudra les refaire au retour. Plus encore. La sève, le corbeau de ces dames. Alors je ne l'écrit que pour l'user ~ Je l'accepte, lui vider l'essence, le vider de sens, la prochaine fois il n'en restera même plus de notion vaguement philosophiq à en tirer ~ user le sens l'éprouver j'aime ce verbe sa sémantiq. Ce terme voilà un verbe à la pleine valeur... qui ne retient rien de sa pleine valeur sémantiq. Défait de la preuve qui se cherche d'usage. Épuiser le sens par sa seule surévocation l'user aller jusqu'à le rendre futile. Démodé, traité sur-traité, ~ la prochaine fois il n'y aura plus rien plus de bénéfice à en tirer même pas penser. Même pas l'usure que cause cette envie à ces pensées de m'arrêter m'asseoir écrire même pas. Même plus cette frénésie. Aucun défit illégitime absurde & inconséquent. À tout le moins n'est-ce pas rempli d'attente. Il s'agit seulement là d'entrevoir ce qui peut supplanter ces conneries qu'on croit depuis toujours passagères & qui tiennent en fait le volant ... Etc. 18 p. comme ça ~