En 2o11 & les débuts encor incertains d'un nouvel Acte de bravoure du Théâtre Quantiq, j'annonçai par un beau matin de fin de pérégrination comme ceux qui se trouvent aux volets de mars quand on prend le temps d'en prendre en plein samedi s'il se présente ou fait le mime d'un miroir devant les fenêtres, qu' "Au-delà d'un certain degré de nomadism, rentrer chez soi c'est un peu voyager." De la même manière que, pour celle qui affiche clairement la couleur des eaux où elle baigne - mon nom, mes yeux qui s'en mouillent, ses propres aventures lyriq - en titrant un autre matin de mars qu'elle ne veut plus rien de l'Ordinaire dans sa vie, et qui par extension signifie que toutes les tangentes amenées par quelq raccourcis dans la vapeur des idées folles ou dans l'accération des timballes de la grand' voie, seront dès lors bonnes à prendre à pied ou à dos de mule comme un Sancho Pança fort de ses leurres visuels & de son guide spirituel, l'ordinaire deviendra un jour cette forme extra-ordinaire, qui s'extraie des jus de l'ordinaire donc, qui aura cessé d'être prise pour chemin le plus court.
Courant, justement, de pièces en pièces où il n'y en a plus semble-t-il, alors que je réveille l'appartement de sa longue ataraxie, pour visiter chacune de mes ampoules restantes pour les faire comparaitre devant l'instrument qui les veut juger toutes jusqu'à la dernière extinction - 5 grillées en deux semaines - je m'écrie comme me revient sur la tête cette ampoule du souvenir qui fait surgir de l'obsurité l'idée révélée à la lumière d'un développement antinomiq "La Révolution est aux murs", phrase entendue le jour-même, du moins la veille au soir que je passai à demi éclairé seulement, et quelq peu incommodé de ces soudaines interruption des sons et de l'image (qui en découle naturellement).
L'instant décisif, de ce retour, celui pris à pleins poumons un sac de voyage sur le dos qui parle encor quelq langues fourchues avec une aise déconcertante et une volubilité sans pareil, et ce sans appareil ou traducteur, cet instant décisif où la révolution annoncée aux murs doit me les pousser jusqu'à réduire mes espaces de travail et d'errances, aux seules cales d'un navire, cette "épure qui transvase de parois en planchers et de planchers en moi, l'onde qui vibre dans les vagues où je divague, et que l'inspiration décline, tout aussi simplement qu'elle le ferait d'une sauce ou d'une invitation." et me reposer à plat quand je n'aspire moi, bien sûr, toujours, qu'à ces extensions des vues qui me poussent les yeux profondément dans les lacs souterrains des jardins lumineux ou dans les plafonds tendus de toiles qui voguent verticalement le long des lits quand les rivières font naître, en poussant eux aussi, leurs plus grands crus, cet instant décisif où doit se tenir droit ou comme il lui siéra le mieux, l'assemblée teinte déjà de nuances et de bémols dans les répliq à tendre & mille fois et quelq attendues déjà, qui doit quant à elle aussi se tenir les côtes pour ne pas trop rire, se tenir fort et très vite pour durer plus longtemps, en amont sur les pentes, celui-là pousse où se dépassent les bornes et où se poussent du liège les bouchons enfumés, mon errance plus dans les cales encor, que je n'aurais pu l'espérer ou seulement l'imaginer. C'est dans ces entretoises de lamelles de la coque intérieure d'une étrave que j'embarque en me repliant dans mes espaces confinés de lumière diffuse, et d'où je chapeaute un ambitieux départ visant à viser plus. Toujours. Des sommets qui s'atteignent en courant, d'autres en naviguant raz l'eau. Bombarder par dessous de l'intérieur, de lumière, la scène obscur, ou faire tenir un monde créé de toute pièce sur un seul pied, telle est là bien la cartographie suivie par le personnel naviguant. Terre de l'esprit indépendante, cet espace reclu du reste, l'instant décisif d'un rassemblement des lignes éparses qui depuis des jours déjà, encombrent non plus seulement mes pages, mais bien mon esprit, à pivoter les unes dans le sens inverse des autres, à s'intercaler, à s'entre-croiser, à se contre-carrer et à s'administrer des doses soporifiq parfois de détails encombrants pour charger des mules aussi peu épaisses que celles de ma princesse à l'ordinaire évaporé des lieux mis en bulles dans la chaleur des temps.
Un dense repos des lettres arrivées par tonnes dans des sacs qui parlent trop fort dans les trains, doit acheminer toutes mes pensées vers une seule conclusion, qui bientôt partira faire son footing semi-hebdomadaire, laquelle prise comme une décision ferme et incisive, close et enfermée dans une seule issue qu'aucun secours ne saura déloger ou envoyer paitre avec la mule de passage, aura pour conclusion le présent texte : il faut abandonner Les Voies Creusées, abandonner les Pistes Tracées, abandonner, purement et simplement Le Voayage du Roi qui commençait ainsi*, devant l'autorité suprême que remet devant mes yeux incrédules un nouveau container, tout nouveau chargement électriq, parvenu dans la discrétion de la nuit entre deux mirages sonores et des passages à tabac plus drôles que douloureux, ce nouveau sac à pensées fraîchement rempli de saines lignes et, en elles, de lettres qui s'applaudissent en se sortant du sac ou du trou, selon l'image suivie.
*Le Voyage du Roi (juste-un-début :)
"Roman posthume,
Roman historiq
Roman Post-historiq
Il avait fait son pays, avec ses dossiers noirs, ses grandes campagnes dans les communes conquises, les châteaux de ses histoires cousues, et les camps plus discrets de ses aventures à taire. On disait "Moi M. le, ..." en se présentant avant de solliciter de lui quelq degré de ralliement, et il ne répondait jamais un mot à ces entrevues publiq.
Le corps de son règne avait eu la corpulance de la langue de son esprit, et s'établissait en toute conscience, comme il était aux yeux de tous LE roi : autorité suprême, DIVINE.
Les enregistrements audio attestant de la voix et de la langue parlées naturellement et avec aisance de cette descendance, enregistrements où l'on peut retrouver, pas à pas toutes les grandes scènes identifiées de sa phase couronnée, et mettre un nom sur ceux qui eurent à ses côtés un rôle.
Mais il est des anfractosités parfois dans la bande, des légères ou moins furtives séquences de passé, de prématurément passé, qui révèlent ce qui a été dit mille fois et jamais prouvé : le Roi avait un fauteuil dans l'ombre, d'où il n'est plus à prouver maintenant, qu'il avait recours à une forme bien peu commune de la magie.
L'édifice de son règne batit des pilliers comme des indices derrière sa mort, subsiste, de décors en esprits, le roi a laissé après l'oraison funèbre qui a enterré sa couronne, le lieu à tergiversations, et la place aux controverses, en touyt cas : matière à réfélexions en tout dernier lieu fit une dernière étincelle briller du fond du trou avant qu'il soit ensevelli, à l'oeil admiratif et ambitieux de quelq sous-fifres mal renseignés.
Il sera possible, les scientifiq en attestent, de recoudre les épisodes manquants de sa vie, en rasssemblant les bribes disséminées ici et là dans les inconscients de quelq malheureux frappés de visions sporadiquement, sans ordre et sans repère trouver pour diriger leur flots de paroles à quelq oreille bien entendante. etc etc etc"
NON, donc, il n'y aura pas de ça. Mais quelq autres pistes noires à prendre sans les mains avec la vitesse imposée par une législation qui s'improvise à chaq virage dans les élans de l'inspirations qui menace le souffle à chaq fois, se rompre d'extase et transe physiq ! ~