A l'approche des sciences approximatives dont les surrealists ont tiré le profil, fait le panach, dont ils se sont faits l'apanage, dont ils ont formé les lettres les plus anterieures a tout, et en ont taillé le fond suivant la methode d'écriture dite Paranoiaq-Critiq, a cette approche délicate, se trouvent les termes exacts qui délimitent en amont, en aval, dans le fond de scene, sur le bord, et dans toutes les autres dimensions qui lui sont propres, ce point de l'esprit ou peuvent, le plus probablement, chuter les temps, pour donner forme au temps le plus globalement composé dont l'esprit ait jamais été amené a soupconner l'existence.
Le temps composé ~, cette fixation mauve, coincidence lourde de magnétism, aux nuances ecarlates dérivées de tous flots juxtaposés des espaces, des idées, des volontés et des résigations, des échecs et des lecons a en tirer, des expériences physiq et temporelles du vécu, des conséquences et de leur cause puis inversement, qui arrete, en une soudaine et indéfectible simultanéité de tous les phénomenes vivants, chantant, dansant, forniquant ou ayant survécu sans ca, demeurant a venir, sur le point ou en train, se présentant ou partant, toutes les irrégularités autant que toutes les logiq banales d'enchainement, apparaissant comme superposés a l'image d'un présent surcomposé.