Selon toute vraisemblance, c'est le mode de pensée qui caractérise le mieux le spécimen humain, celvi qui le définit jusq' à sa fibre essentielle, d'être précisément, de pensée, qui saurait aussi le mieux définir l'état justement invraisemblable où on le trouve, dans la coque primaire de son éveil d'univers restreint et non essentiel, à l'état brut d'une cosse pré-germée et auto-consummée, pourrissant in utero et se dégradant avant de seulement voir ou faire voir qu'une pousse y fleurissant in extremis parvient -enfin- à en aboutir qui lvi confère pour limite, plvs qu'une limite, un dessein. Car de desseins, quels qu'aient été ses champs d'action, ses ambitions ou quelq grandes aient été ses idées ou ses chemins de création, ses inventions et l'ampleur des révolutions qui en suivant l'élan impulsé par elles ont renversé des modes d'action, et des modes de pensée, l'Homm en tant qu'espèce uniq, uniq en son genre et uniforme, ne distingue de son devenir aucune forme. C'est selon toute vraisemblance oui !~ le mode de pensée qui tout entier en définit l'usage, le fond et les limites, qui ayant bifurqué à un instant de sa direction première, déroute et désormais le perdu aux confins à peine encor atteignable pour retour et cheminement inverse, d'une réponse de son distinct aux desseins qui devraient pour un homm qui sait si bien se marchant sur la tête, avancer droit et même se retourner, être celles vers lesquels la logiq intuitive oriente toutes ses facultés et les y mettant à l'œuvre, mette en art tout puissance, fût-elle politiq, sociale, virtuelle, physiq, spirituelle, médiatiq, économiq ou psychologiq sur le trône perdu de l'aversion fondamentale de l'esprit pour les occupations physiq qui en altèrent la poussée, la devient plvs encor, et l'élancent à pleines jambes vers les extrémités perdues d'un point de non-retour sur lequel écraser son oeuf rabougri, et se décrépitude finale. Comm s'il était là une cible, un but ultime où l'unanimité toute façonnée d'une erreur engrengée par liaisons et effets de énièmes ordres sache enfermer et l'y enclaver en l'état abouti de masse inerte - car quels que soient ses efforts à surpasser sa condition première, l'homm reste sans prise, le mode de réflexion se perd dans ces confins desquels, quand je m'y absorbe avec la profondeur d'une contemplation de fond, je ne parviens pas à extirper la moindre compréhension qui me situe, exactement en l'état où je trouve l'ensemble de ces congénères qui semblent s'y complaire, s'en satisfaire et même !~ paraît-il, s'y épanouir. C'est le mode de pensée tout entier qui est là mis en cause, l'état premier et les nombreuses et très diverses variantes de cet homm aux gènes homogène, fût-il de science et d'art, dont les limites se trouvent sans se chercher, sur l'usage-même qui est fait de la faculté de penser : celle de se réfléchir !~