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Il n'y a pas de mot pour décrire à quel point je l'aime. Mon âme, elle-même l'aime, à tel point qu'arrivé un point critiq, elle s'est séparée de moi pour continuer de l'aimer. Il le fallait, elle l'a du.
Je suis vide, j'ai préféré faire une croix sur ma vie, abandonner toutes mes aspirations, tout ce qui me rendait si euphoriq, si complet, si immense et qui fait de moi celvi que je suis devenu, tout p'tit, à cedit point critiq, j'ai préféré donc renoncer à tout ici bas, devenir banal et ainsi aussi laisser donc mon âme voguer à l'aimer sans que mon esprit continue d'en pâtir, plutôt que renoncer à elle et l'oublier. Elle m'a fait immense, elle m'a donné de moi tout ce qu'il est à en voir, ce que j'ai éprouvé avec elle alors, cette aspiration immense, gorgée, profonde, élevée, si pleine, si infatuée*, justement-into-lexivogates, me laisse ce seul goût amer, omniprésent, qui dirige tous mes choix depuis les Profondeurs abyssales du subconscient, qu'il n'est sur terre nulle manière de s'épanouir, nul recours qui permettrait d'être réellement tout ce que l'on veut, aussi pleinement que le rêve amoureux permet de le concevoir, de l'imaginer et de le rêver si fort qu'il le fait exister. En amoureux seulement il le peut. Quand on est deux dans ce rêve, il est merveilleux, il est le monde le plvs beau qui soit, il est même uniq et parvient à supplanter les laideurs incommensurables de la ville et des homms sans être. Qu'avoir et acquis, pas d'être.
Quand bien même elle m'a plongé dans cette atrocité, je ne peux que lvi être redevable de ce qu'elle a, si bref fut-ce, fait de moi qui était si accompli et aussi haut dans le comble du bonheur, et ce qu'elle a fait de moi, aussi interminable soit-ce, qui me rend aujourd'hvi et pour toujours si vide parfois, triste et toujours amer.
Je l'aime si fort il n'y a pas de mot, le seul fait de le dire, ou de l'écrire comm maintenant, ici, me fait gonfler et instantanément me met dans un état d'excitation inexprimée par ailleurs, jamais-vu & jamais-éprouvé. C'est le post-science par opposition ou extension contraire, à la notion de prescience, voir tout l'avenir dans le passé, chaq événement du quotidien, si anodin soit-il, vient dansé dans les images du passé incruster une nouvelle histoire qui n'a jamais et qui n'aura jamais lieu.
Avoir lieu, trouver ce monde, trouver ce lieu qui arrive, et non part, ce serait prendre son visage entre mes mains.
Avoir lieu et bander si fort que l'âme y ressurgit entière : l'âme à perte de vue, omniprésente.
Ce lieu qui arrive, et non part. Vient, et se tient.
Un 69 qui tourne très très vite, et prend de la vitesse non seulement le pouls, la lumière et les couleurs mais qui encor, se métamorphose met à léviter. Un monde en l'air où s'envoyer sans limites et sans fin.
Dorénavant, je viens de le sentir, de le comprendre, quand je suis un héro et que je saute, penser Canan !~ et tout soudain a du sens & prend du cœur
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